Comme en 2007, les évènements qui vont marquer la Semaine pour l'emploi des personnes handicapées risquent d'être sérieusement perturbés par les grèves.
Il est à craindre que les préavis de grève déposés n'affectent le bon déroulement de cette semaine unique dans l'année.
La SNCF, la RATP, la Fonction publique, la Poste, etc. sont habituellement particulièrement sollicités lors de ces journées pour permettre aux personnes handicapées en quête d'embauche de rencontrer des employeurs potentiels.
Il n'est pas question, bien sûr, de mettre en cause la légitimité des revendications, mais de constater que, une fois de plus, les personnes handicapées payent un peu plus cher que les autres le prix de la solidarité nationale. Quel paradoxe !
Déjà limitées dans l'accès aux soins par les franchises médicales et les déremboursements, les personnes handicapées demandent de ne plus l'être dans l'accès à l'emploi. Cette semaine du 17 au 23 novembre 2008 est importante pour elles, alors qu'elles connaissent un taux de chômage du double des personnes valides !.
Espérons que les divers organisateurs et intervenants pour les évènements organisés dans tout le pays, ainsi que les syndicats, sauront palier aux conséquences de mouvements sociaux, dont il ne faudrait pas qu'ils pénalisent un peu plus encore une population déjà fort éprouvé.
Pour Information Immédiate :
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jean-louis FONTAINE
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Ce mouvement social est contraire à la solidarité dont prônent les organisations syndicales. Il est à craindre que celles-ci aillent jusqu’au bout sans épargner personne, comme on a pu le constater l’an dernier à la même époque. Je souhaite seulement que les organisateurs ne fassent pas de zèle et que la grève ne soit pas reconductible.
Mais une question subsiste : pourquoi vouloir toujours choisir précisément cette semaine spéciale du handicap ?