On vient de nous apprendre que sur les 8 sites du géant de l’agro-alimentaire, le pôle frais du groupe volailler Doux, seuls cinq sites ont pu être sauvegardés et le Tribunal de Quimper vient d’en valider les différentes reprises.
Malheureusement parmi les 1700 employés, 758 ont pu être sauvés alors qu’ont été licenciés tous les autres venant ainsi grossir les rangs des visiteurs de Pôle emploi.
Aujourd’hui, bien grande est la colère des représentants des salariés face à cette décision de justice qualifiée d’inappropriée alors qu’ils lui auraient préféré une décision de nature à redresser le groupe en faillite par le biais d’une réorganisation.
Etrange, cet acharnement à vouloir à tout prix maintenir un groupe en déclin reposant sur un système d’élevage intensif dont le début du cycle à lui seul, caractérisé par la transformation de millions d’œufs en poussins via un accouveur ne peut que révulser.
Ensuite une fois sortis de l’incubateur industriel, ces petits poussins qui ne connaîtront pas le bonheur de picorer en toute liberté autour de maman poule, se verront confiés avec toute leur alimentation à des fermiers chargés de leur élevage avant de les leur racheter en fin de cycle.
Confinés dans des réduits, gavés à foison de produits chimiques, de farine de viande et d’os, activateurs de croissance, ces gallinacés boiteux au milieu de leurs déjections se trouveront exposés à de multiples problèmes de santé avec sans doute leur lot de répercussions sur celle des consommateurs.
Leur mort étant précocement programmée à l’âge de six semaines plutôt que huit, leur abattage lui, se veut quelque peu doux car conforme à une règlementation soucieuse de limiter la douleur par étourdissement préalable d‘où la trempette de la tête dans un bain faiblement électrifié. Si une faible intensité de courant permet d’éviter toute coagulation sanguine de la viande au profit du consommateur, elle s’avère toutefois inefficace sur certains spécimens qui du coup, subissent le plumage par eau bouillante en étant toujours vivant.
Les supplices infligés à ces frêles créatures tout au long du cycle de leur élevage sans oublier ceux subis lors des transports et qui seraient à l’origine de la mort d’un certain nombre d’entre elles pour en définitive avoir dans son assiette une volaille toxique aux antibiotiques conduisent à penser que la fin de cette forme d’élevage serait plutôt un impératif vers lequel tendre.
A force de mercantilisme, on en finit par oublier les priorités, inondant sans scrupule, les marchés dont ceux du Tiers monde de produits sans doute responsables d’une partie de l’augmentation de certaines maladies. Entre deux maux, ne faut-il pas choisir le moindre ?
BONJOUR COQUELICOT – EH OUI LA MAL BOUFFE TOUJOURS LA MAL BOUFFE
mais si je peux me permettre de donner mon avis 1000 ouvriers sur le tapis c’est peut être cher payer pour voir disparaître de telles pratiques malgré tout nécessaires pour fournir une offre qui correspond à la demande. vous allez me trouver cruel peut être mais à choisir je favorise toujours l’humain à la bête qui nous sert de nourriture.
ceci dit je connais des élevages où les poulets courent dehors et donnent une bien meilleure viande mais ils ne font pas travailler 1700 personnes.difficile de faire un choix – JP
Berk ! Je ne mangerais plus de poulet !
Bonjour JP.VISEE et merci pour votre avis.
Si le problème se limitait à la seule disparition des emplois en question, on pourrait peut-être fermer les yeux sur un tel traitement aussi inhumain mais il est bien plus grave du moment qu’il affecte aussi la santé des consommateurs. N’est-il pas plus facile de gérer une petite période de précarité qu’un problème de santé grave ?
Jadis le poulet c’était le dimanche à 4 autour de la table et on le finissait le lundi avec des frites, toujours à 4… et une fois par mois… non non pas sous Henri IV, mais en 1960/70…
Pour nourrir le nombre et vu le développement industriel l’on trouvait ensuite le poulet à 10Frs le kilo.
La question certes est sanitaires mais désormais aussi celle de savoir si sans ces usines à nourriture qu semblent péricliter elles aussi chacun pourra continuer à se nourrir avec ce qui restera des propositions sur le marché… verrons-nous arriver les poulet Chinois pour alimenter les masses qui ne pourront pas se payer le poulet cordon rouge que seuls certains peuvent s’offrir comme quasi un produit de luxe, ou va-t-on revenir à avoir chacun ses poules et ses oeufs, meilleurs, chez soi et par force de ce qui attend déja les masses populaires ? Faut-il encore ne pas être en appartement ou en poulailler déja soi-même depuis les années 60…
PH
en effet PH j’ai également connu le poulet du dimanche et curieusement le lundi c’était aussi les restes avec des frites ensuite on limitait la viande et c’était très supportable par contre le poulet était fermier (à l’ancienne) dans un enclos avec des cochons dinde – on disait à l’époque qu’ils éloignaient les rats et leur nourriture était à base de mais et de vers de terre quand ils osaient pointer leur nez!Aujourd’hui j’en mange plus souvent et je le fait venir du Gers où il est correctement nourrit
Si le poulet chinois devait remplacer Doux, vaudrait mieux bannir définitivement ce poison de nos assiettes.
Dans ce cas, apprendre à manger différemment sans céder à la facilité en faisant l’effort de cuisiner et c’est sans difficulté que l’on pourrait se passer de tous ces aliments toxiques exposés dans les rayons des supermarchés !
Pourquoi pas ses poules et ses oeufs chez soi quand on le peut pour retrouver le goût de ce fameux poulet du dimanche bien que je ne sois pas une grosse carnivore!
On attend quoi, pour inciter les Français à manger de moins en moins de viande, comme ça se fait dans bon nombre d’autres pays ?
Tout le monde (qui n’a pas de pognon investi dans le secteur de l’élevage) est d’accord pour dire que manger de la viande chaque jour (et pire encore à chaque repas), c’est…
– néfaste à la santé du consommateur
– néfaste à la santé de la Terre
Et malgré tout, on vient prôner les produits animaux comme « seule » source de protéines ! Ça en serait presque comique si ce n’était pas si débilitant pour tout le monde !
Finalement, n’y gagnent que les grands pontes (est-ce une bonne idée de parler de « pontes » quand on parle de poulet ?) de l’élevage.
Et tout les autres y perdent ! Même les végétariens parce que, même eux, doivent subir les pollutions engendrées par les élevages intensif.
Mais bon sang, si vous ne pouvez pas vous passer de viande du tout (je sais, pas facile de changer des années et des années de – mauvaises – habitudes), essayez au moins de n’en manger qu’un jour sur deux. Ou un jour sur trois !
Il y va de votre santé et de la survie de l’humanité, tout simplement !
Entièrement d’accord avec vous, EricPomme !
Il suffit parfois de jeter un coup d’oeil sur certains chariots dans les grandes surfaces pour vraiment flipper et se poser des questions sur le rôle de certains responsables !
Oui JP, nous avons du fréquenter les mêmes années…:-)), bien que chez moi pas de jardin, le poulet ne pouvait venir que du volailler, ou nous pouvions l’acheter en toute confiance, pas d’autres commerce pour cela en ville.
Coquelicot/ En 1970 quand les premières grandes surfaces sont apparues, tous les gens disaient que jamais ils n’achèteraient ces poulets (pas encore vraiment intoxiqués comme maintenant) car emballés sous celophane, mais rapidement les prix ont montrés qu’ils n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis, poussés par diverses autres habitudes qui arrivérent elles aussi en général. Nous voyons le résultat, Alors dire que les gens ne mangeraient pas du poulet Chinois est une erreur. Si vous saviez ce qui arrive déja de partout sur nos tables, exprimé réellement sur les étiquettes ou via d’autres qui cachent officiellement les diverses origines des produits en toute légalité…
Ne pas non plus sous estimer parfois les produits étrangers je précise, si la Chine sait faire des produits trés bon marché de qualité proportionnelle aux prix demandés par les acheteurs, ils savent aussi réaliser des produits de haute qualité sur demande. Les industriels le savent bien depuis de nombreuses années et jouent justement sur l’approche psychologique des consommateurs en europe et en France.
Des fruits et légumes arrivent du Maghreb, via des Stés Espagnoles, qui en reconditionnant les produits chez eux les retournent en France, vendus comme produit d’Espagne. Au même titre que le 100% made in France ne peut plus répondre réellement à l’économie du français moyen consommateur. On lui vend du local venu de divers pays grace aux possibilités légale des textes, devenus trop complexes pour les gens.
PH
Eric
La problématique est malheureusement inversée puisque les états autorisent les produits chimiques que l’on sait illogiques dans nos assiettes, donc réclamer aux gens de ne plus consommer de viande ou d’autres produits reviendrait quasiment à ne plus s’alimenter presque. Tout avec modération est donc bon dans nos assiettes pour notre santé.
L’état incite à ne plus fumer mais laisse ouvertement les cigarettiers inclure des dizaines de poisons évident et connus de tous désormais dans les produits, et même ils acceptent et imposent que sur les paquets de cigarettes les industriels marquent tous « FUMER TUE », soit clairement « un Permis de tuer commercial »… ainsi désormais les plaignants devant les juges se verront dire qu’il avaiient été prévenus et seront ainsi déboutés trés officiellement et légalement…
Les gens aussi votent tous encore mais les mêmes en redemandent avec régularité aprés chaque empoisonnement, mais la le poison est dans la condition humaine des esprits, mais c’est une autre histoire bien pire qui justifierait néanmoins mes premières lignes…
PH
Passe qu’il y ait un grand écart entre riches et pauvres dans plusieurs domaines mais s’agissant des aliments les plus basiques, qu’un tel écart existe est inadmissible ! Si l’on ne peut proposer un produit à peu près correct, inutile de le proposer. Maintenant l’Etat ne s’impliquant pas davantage, le seul moyen pour éloigner les consommateurs de tels produits toxiques passe par l’éducation. Et très tôt, comme on le fait pour l’éducation sexuelle ! Et si malgré toutes les mises en garde, comme pour la cigarette, les gens continuent…
Vous avez bien raison Phillipus de préciser que les compétences des Chinois leur permettent de toucher à toutes les gammes même s’ils inondent les marchés de produits à usage presque unique !