Le gagnant et le perdant, n’est pas un film de Sergio Leone,

mais la démocratie à la française.

 

Qu’ont-ils bien pu se dire ?

 

Support Wikipedia On mesure le fossé qui sépare ces deux hommes réunis pour l’hommage à Mandela, ce géant de l’histoire comme l’a clamé Barack Obama. On comprend maintenant pourquoi ils n’ont pas pris le même avion. Ils représentent bien deux visages de la France, mais pour l’un, celui d’un clan tandis que pour l’autre, c’est celui de la France, c’est toute la différence. Pouvaient-ils être ensemble dans le même avion pour quelques heures, la nation française n’en aurait été que plus affirmée, et Sarkozy en aurait tiré le meilleur profit. Il aurait même pu, pour ce voyage en l’honneur de Mandela, mettre de coté ses divergences politiques honorant, dans un moment de commémoration, la sagesse de laisser au vestiaire les divisions. L’exemple des présidents américains tous sourires voyageant ensemble fut un honneur à Mandela qui prêcha le pardon et la fraternité. C’eut été une belle image de les voir voyager dans le même avion. Ils auraient pu s’expliquer et échanger des vues sur l’avenir du pays, il y a du bon des deux cotés. La France n’en aurait été que mieux dans cette période de peur et d’angoisses.

En fait le vaniteux plein de rancunes d’avoir perdu s’estime être en stand-bye de la république pour 2017, c’est sûr, c’est déjà fait, puisque l’autre est incompétent. D’ailleurs, pense-t-il, j’entretiens mon staff international avec mes conférences dans lesquelles s’explique à ceux qui veulent apprendre à gouverner comment faire et me payent grassement. Au Nigéria invité de l’Access conférence à Lagos, ne s’est-il pas vu poser la question qui brule toutes les lèvres, pensez-vous revenir comme président de la République ? Heureux de cette question, les Français décideront répondit-t-il ! l’Express.

Ce n’est pas rien de lui poser cette question à l’étranger, elle montre que son désir traverse les Continents. Ce n’est pas de sa faute, de penser si fort et si loin, et de se dire, je suis comme cela tout petit j’étais déjà un maître. Vous pensez, j’ai pris la mairie de Neuilly à la hussarde, il n’y a que des chefs pour faire cela. Je suis reçu partout comme le président. En France, je n’ai qu’à lever le petit doigt et je gagne haut la main, d’ailleurs je reçois chez-moi mes ministres, il faut que je sois prêt. Je suis le recours que les Français attendent, comme de Gaulle le fut en son temps de la république. C’est mon destin, il est tout tracé, et j’ai la pêche, vous pensez, moi, voyager avec lui, qu’est-ce que l’on aurait dit ? Non, je ne voulais pas le rehausser, d’ailleurs, je ne voyage pas avec tout le monde bombant le torse. Ces socialistes, des minables, moi, il y aurait longtemps que j’aurais réduit le chômage en virant tous ces bons à rien de l’ANPE. Que des profiteurs, ils n’avaient qu’à travailler plus pour gagner plus. Des pauvres types quoi, comme ceux que je voulais nettoyer au karcher à la Courneuve. La France a besoin d’un président fort qui fait son jogging pas d’un pépère. J’ai perdu par ce que les Français n’ont rien compris à ma politique, c’est pour ça qu’il faut les manier à la cravache pas comme Ayrault qui veut toujours négocier. On ne négocie pas, on impose quand on est un chef.

C’est peut être tout cela qui est passé dans sa tête lorsqu’il prit place à coté de François Hollande. Pauvre Hollande, il a dû être mouché par transmission de pensée, lui le mou ! Il fait la gueule, cela se voit. Il a prit cela comme un uppercut. Sarkozy, grave mais serein se gratte la joue heureux que son fluide ait atteint son ennemi. Hollande incapable de penser à quelque chose d’autre, était là, comme tous ces présidents et chefs de gouvernement en hommage à Mandela. C’est toute la différence avec Sarko qui est toujours omniprésent et qui gouverne toujours la France.

Il est indispensable, comme tous ceux qui sont partis rejoindre leurs ancêtres, alors il entretien le suspens et regarde avec de la hauteur de vue ceux qui, dans son camp, se sentent des prétentions à incarner la France. Aux uns comme aux autres, ses anciens valets, il a des mots gentils. C’est ça lorsque l’on fut le maître on a des difficultés a admettre que d’autres, qui se retrouvent sur la touche, aient des prétentions. Ils sont nombreux les Copé, Fillon, Vauquier, Le Maire,….Juppé, à se dire, si nous en sommes là c’est lui le responsable. Il ne nous a pas écouté et lui de répondre ce que vous avez eu c’est grâce à moi, si vous n’étiez pas contents vous n’aviez qu’à partir, je ne retenais personne. On ne peut lui donner tord, mais aux autres non plus, il lui reste les fidèles des fidèles Morano, Estrosy, Hortefeux,….. des pointures qui s’accrochent encore à ses basques. Le problème c’est qu’il reste encore du temps avant 2017 et il peut se passer énormément de choses. Alors, il faut tenir et la meilleure façon est de se persuader que l’on gouverne, comme un enfant avec son jouet, c’est le rêve lorsque l’on pense avoir encore un destin présidentiel même si, parfois, on se dit, est-ce que tout n’est pas foutu ?

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Une réflexion sur « Le gagnant et le perdant, n’est pas un film de Sergio Leone, »

  1. J’ai l’impression que les commentateurs politiques sont de plus en plus irrationnels pourquoi ne pas imaginer qu’Hollande avait besoin de son avion pour faire escale à Bangui tout simplement ? A force de tirer des hypothèses abracadabrantesques, on en vient à dire des idioties !

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