L'anglais ne fait pas seulement partie de notre environnement quotidien. La langue de la City nous est imposée dans les médias, dans les entreprises et à l'école.
Est-ce bientôt la fin de la langue française?
On ne peut pas se plaindre de l'intérêt suscité par les langues; au contraire, c'est souvent synonyme d'ouverture sur le monde.
En fait, c'est plutôt la toute puissance économique et culturelle de l'anglais qui finit par nous agacer.
La langue anglaise est riche et poètique mais la langue française a aussi ses trésors cachés.
A force de la malmener avec notre franglais de tous les jours et nos messages onomatopéiques sur nos portables, nous finissons par oublier ses richesses.
Une langue est intimement liée à sa culture, à son histoire, à son économie. Elle représente la puissance d'une nation.
Les langues doivent co-exister et s'enrichir sans devenir des espèces en voie de disparition.
Le français est un des enjeux d'une Europe forte. On ne peut pas accepter de voir les brevets scientifiques traduits uniquement en anglais, par exemple.
Défendre notre langue ne consiste pas à condamner les autres langues au sein de l'Europe mais à veiller à son utilisation régulière dans toutes les instances de l'UE.
La mort programmée d'une langue marque toujours la fin d'une nation.
La langue française et notre liberté.
Bonjour Helenely, je suis très sensible à ce thème, sauvegardons notre langue, qui est un véritable trésor, et songeons à ce que disait Confucius: quand les mots perdent leur sens, les Hommes perdent leur liberté.
Merci, j’ai été heureux de vous lire
Pour une politique des langues en France et en Europe !
Bravo pour ce petit article qui nous change un peu des discours défaitistes ou jemenfoutistes célébrant l’hégémonie de l’anglais en Europe. Une situation inacceptable car elle fait des locuteurs des autres langues des citoyens de seconde zone, et est source de discriminations injustifiables :
Pourquoi seraient-ce toujours les anglophones qui devraient être informés en premier sur les sites de l’Union Européenne ? Rien ne le justifie, c’est contraire à tous les textes européens.
Rien ne justifie non plus la priorité donnée aux anglophones natifs pour des postes européens.
Rien ne justifie que tous les pays d’Europe apprennent à marche forcée l’anglais, sans choix possible, pendant qu’auy Royaume-Uni, l’enseignement des langues est facultatif !, et que les langues proposées sont de moins en moins les langues européennes, et de plus en plus les langues asiatiques !
Il est temps que l’UE, la France, les autres pays européens mènent une politique des langues efficace et équitable, promeuvant un réel omnilinguisme, et donnant enfin toute sa place notamment à une langue neutre politiquement, l’espéranto. Voir le site. Temps enfin, que l’espéranto soit autorisé à l’école, en France, parmi les options au bac.
bravo et merci
Oui, bravo et merci pour cet article qui change enfin des « à plat ventristes » devant l’anglais. Aucune langue ne doit dominer dans l’UE, sinon les locuteurs natifs deviendraient « plus égaux » que les autres, et c’est inadmissible.
De plus, du point de vue national, il faudrait remédier rapidement à cette folie de l’anglais dans certaines entreprises (folie coûteuse et non rentable), à cet apprentissage forcé de l’anglais dès le primaire (sous nom trompeur de découverte des langues), à ces émissions et séries aux titres anglais non traduits, à cette avalanche de franglais.
Car tous les responsables de ces dérives ne veulent peut-être pas tuer notre langue (et les autres) volontairement, mais s’ils le voulaient, ils ne s’y prendraient pas autrement.
Sophie
Langue commune
Merci pour votre petit article 🙂
Je pense qu’il faut une langue commune en Europe; c’est parce qu’on n’a pas voulu le réaliser que l’anglais s’est imposé dans ce rôle laissé vacant. La domination de l’anglais dans toutes les relations internationales avantage énormément les Anglo-saxons, sur tous les plans, et est aussi injuste que le serait la domiantion du français, de l’espagnol, etc. C’est pourquoi je pense que l’on devrait enfin réfléchir sérieusement à la promotion d’une langue « neutre », comme l’Espéranto par exemple, qui vit depuis 120 ans !