La fonction publique, quel que soit le ministère, a paru et apparaît comme l'emploi à vie, rêve de n'importe quelle personne qui souhaite échapper ainsi aux contraintes de la vie du privée.
Mais est-ce vraiment la réalité ?
Il sied de préciser et souligner que la réussite au concours ne rime pas avec emploi à vie puisqu'une fois le concours obtenu, le lauréat ou la lauréate devient stagiaire. Ensuite, il faut réussir son année de stagiaire, laquelle année ne manque pas d'embûches et de chausse-trappes.
Si, par malheur, un échec survenait, deux solutions sont possibles : la reconduction de l'année de stage ou le chômage, en cas d'échec rédhibitoire. Dans le premier cas, le stagiaire doit absolument faire ses preuves sinon c'est le chômage qui lui tend les bras. Un certain nombre de ministrères évoquent cet aspect.
Mais, à part le CNRS, le ministère de l'Education nationale se garde bien d'en parler aux étudiants de première année d'IUFM, lesquels préparent le CAPES, entre autres concours, histoire de montrer la réalité du métier. Etonnant pour ce ministère de l'Education nationale et de la recherche, qui apparaît grandement bancal, comme si deux mondes ne faisaient que coexister, l'Education à deux vitesses ?