Tout le monde souhaite être heureux. C’est là une aspiration légitime. Dans les pays occidentaux notamment, les jeunes gens pensent qu’ils ne seraient pas heureux s’ils n’avaient pas un flirt, c'est-à-dire une jeune fille ou un jeune garçon avec qui ils sortent ou passent un week-end sans chaperon. Faut il considérer le flirt comme une chose normale parce qu’il se pratique dans de nombreux pays ?
Pourtant ça n’a toujours pas été le cas. Ainsi un livre sur la famille (the family in social context) explique le flirt tel nous que le connaissons aujourd’hui est né après la première guerre mondiale. De plus le flirt est devenu une pratique courante dans tous les pays, car dans certaines parties du monde les fiancés ne se rencontrent pas avant le jour de leur mariage, lequel est arrangé par leurs parents ou même par une tierce personne.
Evidemment, vous avez peut être du mal à comprendre que les jeunes gens de ces pays ne soient pas libres de se fréquenter en toute liberté. Mais inversement les habitants de ces pays risquent d’être déconcertés par vos coutumes. Le flirt et les fréquentations des fiancés peuvent leur paraître peu sages, voire néfastes. Ainsi une jeune indienne déclara à un conseil matrimonial bien connu : « comment pourrions juger des qualités d’un jeune homme avec qui nous prendrions d’amitié ? Nous sommes jeunes et inexpérimentés.
Nos parents plus âgés et plus sages, se trompent moins facilement que nous. Il est très important que l’homme que j’épouserai soit le bon. Si je devais le choisir moi-même, je risquerais facilement de commettre une erreur. » C’est pourquoi, au lieu de porter un jugement étroit en pensant que la seule bonne façon d’agir est celle qui est courante dans votre pays, il est préférable d’élargir votre concession des choses. Or il faut bien admettre que dans nombre de pays où le flirt et les fréquentations sont de règle, un pourcentage élevé de mariages échouent et se terminent par un divorce.