Le financement du revenu de solidarité active (RSA) par l'entremise d'un redéploiement partiel de la prime pour l'emploi (PPE) est sujet à caution.
L'opposition intentant déja un procés d'intention, et qui au final ne fait que diviser la France en opposant les "riches" et les "pauvres".
Dans sa forme actuelle, la PPE est un sytème qui a débordé, et qui contrairement aux idées perçues, profite également à des foyer aux revenus "confortables".
De la à claironner que ce sont les "pauvres" qui vont financer le RSA, cela est bel et bien de la désinformation. Dans le nouveau dispositif ne seront pas concernés que les allocataires du défunt RMI, mais également les bénéficiaires de l'allocation parent isolé (API) et les travailleurs aux revenus les plus modestes, qui représentent environ 50% des bénéficiaires de la PPE.
L'opposition tombe en pleine fantasmagorie, sur les noirs desseins de Nicolas Sarkozy, le monstre des Carpathes, qui se repait du sang des pauvres…
Martin Hirsch, l'initiateur du projet, n'a pas encore reconsidéré les barêmes des futurs plafonds. A l'heure actuelle le plafond est fixé à 1,4 fois le SMIC (1792 Euros brut), la fourchette serait comprise entre 1,1 (1408 Euros brut) et 1,2 (1536 Euros brut).
Le projet n'est-il pas d'encourager le travail plutôt que l'assistanat pervers, qui s'est installé au fil des années. Le RSA aussi polémique que soit son financement permettra à bien des personnes de se relancer dans la vie active. En englobant les travailleurs les plus démunis, le projet se révèle plus innovateur que destructeur. On ne peut poursuivre cette politique d'assistanat permanent, qui enlève toute dignité et décourage une partie des allocataires du RMI (perte de l'APL, de la CMU) à postuler réellement pour un emploi. Le système actuel n'encourageait pas un retour vers l'emploi, le salaire perçu ne comblant pas les acquis. Donc il faut bien reconnaitre les limites du dispositif.
Le RSA permettra de faire cohabiter le RMI avec un premier revenu d'activité. Même si la mesure parait inadéquate à la première lecture, le dispositif s'avère malgré tout novateur et porteur d'espoir. J'ai l'impression que l'on intente un "faux procés", sans réellement se pencher sur les solutions proposées.
Tout nouveau dispositif est sujet à polémique. Je persiste à penser que présenter ainsi, englobant réellement les plus bas revenus, les allocataires du RMI, de l'API n'est pas synonyme de recul social. Il faudrait étudier de plus près, les 34 départements tests et les réelles retombées du dispositif, avant de vouloir propager le dispostif à tout le territoire. Là le bât blesse, en voulant imposer le processus, sans voir les retombées…positives ou négatives.
Les mots du Président :
"Cela se fera en maitrisant le coût, parce qu'on va redéployer une partie du coût de la prime de l'emploi".
On ne peut pas toujours critiquer, mais…
Le grand mérite de Martin Hirsch est d’essayer de faire quelque chose. Je ne le suis pas aveuglément et je pense que sa méthode n’est peut-être pas la meilleure.
Si j’ai bien compris (ce qui reste à démontrer) les personnes actuellement en RMI auront un complément de revenus si elles reprennent un emploi afin qu’elles ne gagnent pas moins en net en travaillant qu’en étant au RMI.
Cela voudrait dire que les personnes qui travaillent sans être passées par le RMI, avec un salaire au SMIC gagneront moins que celles qui, au RMI, accepteront de reprendre un emploi.
C’est tout de même un peut fort… La vérité ne signifie-t-elle pas que finalement le RMI est en net au moins équivalent au SMIC de ceux qui travaillent sur la base du SMIC, voir plus ?
C’est peut-être là qu’est le véritable problème. Le RMI ne serait-il pas « galvaudé ? » et détourné de sa véritable vocation ?
Ne faudrait-il pas mieux aujourd’hui aider les personnes qui reprennent un emploi, à financer leurs déménagements, et leurs frais supplémentaires de déplacement liés à la reprise d’un travail en dehors de leur environnement ? Et à les aider à retrouver un logement ?
Pourquoi accorder plus à des personnes qui reprennent un travail dans le cadre de leur résidence ?
Cela ne signifierait-il pas, que finalement il faut mieux ne pas se « casser la tête » et chercher à travailler puisque si on ne travaille pas, à travers toutes les aides qui sont données, on gagne finalement autant, si ce n’est plus, qu’a travailler ?
Là est peut-être le véritable problème : les aides aux personnes en difficultés, sommes toutes légitimes, ne seraient-elles pas détournées au profit de personnes qui ont parfaitement compris les bénéfices qu’elles pouvaient tirer du détournement de ces aides.
Le problèmes étant finalement le formidable laxisme des pouvoirs publics et leur absence de volonté à régler les problèmes au fond, pour se donner bonne conscience à travers des « actions sociales » tous azimuts, leur permettant de se mettre en valeur aux yeux de la population au bénéfice de leur élection future !
inadmissible
C’est une honte de laisser penser qu’avec 1500 Euros net par mois on dispose de « revenu confortable », et il faudrait arrêter de jalouser ceux qui ont a peine plus que soit et regarder les inégalités la ou elles sont.
Moi et ma femme avons à nous deux 3000 euros net par mois avec 1 enfant, aux yeux de sarkozi , nous méritons un surloyer et sommes trop aisés pour bénéficier de la PPE . Par contre mon banquier lui, ne me prête pas plus de 140 000 Euros , ce qui me condamne a habiter en HLM vu le prix de l’immobilier.
On parle beaucoup de mai 68 en ce moment , et je rêve d’un mai 2008 ou le peuple irait crier sa faim à l ‘Élysée.
je suis contre le RSA payé avec la PPE !
Si le RSA récupère des fonds de la PPE qui serait baissée à un plafond de 1,1 à 1,2 fois le smic; alors je n’y aurai plus aucun droit. Donc oui clairement Mr Sarkozy, prend aux pauvres pour donner aux plus pauvres, c’est un constat évident. C’est une réalité et c’est honteux ! a coté il existe bien sur des gens qui perçoivent la PPE sans en avoir autant besoin. Alors que le tri soit fait, je suis entièrement d’accord, mais intelligemment. Je suis aussi 100% d’accord avec michel45, il serait temps de résoudre les problèmes au fond, et non de faire du bricolage et de l’assistanat au travers d’aide ou de subventions… à la base je trouve que la PPE est un non-sens, même si j’accepte de la recevoir parce qu’elle m’est bien utile. Mais j’estimerai beaucoup plus profitable et valorisant pour tout le monde, que ce ne soit pas l’état qui donne un coup de pouce, mais plutôt les patrons qui revalorisent les salaires et renegocient les conventions collectives. Si l’état baisse les charges et que en contrepartie les salaires augmentent à nouveau, tout le monde y trouvera son compte et ce sans avoir besoin de primes quelconques, mais juste du résultat de son travail.
Mon père gagne environ 2100 euro il n’a pas droit à la prime à l’emploi.
Ma mère est nourrice touche 200 euro, elle ne la touche pas non plus.
Si mes parents avaient tous les deux un salaire de 1 150 euro, ils auraient droit à la prime à l’emploi. Est ce normal?
encore une fois
On déplace le problème! La question n’est pas si 1400 euros brut c’est trop pour la prime pour l’emploi.
Plutôt se demander si des grandes fortunes à qui on rembourse une partie des impôts ne pourraient pas financer davantage le fonctionnement de la France.
Ensuite on pourra trouver un niveau de richesse. Perso, je ne situe pas une grande fortune à 1 400 euros par mois.