En Côte d’ivoire afin de valoriser la culture de chaque région, un festival qui propose les différents plats cuisinés dans chaque région est organisé dans le courant du mois de Février .

J’aimerai bien vous parler de ce festival car il m’a permis de connaître des variétés de cuisson que je ne connaissais pas auparavant. Ce festival vise la promotion des régions en mettant en avant ce qu’ils proposent comme variété culinaire. J’y ai une fois participé et je peux vous dire que mon ventre en a eu pour son compte !   Un régal de toutes les régions en terre Ebrié :  

Un ami du nom de Ferdinand vient me voir un vendredi et me parle d’un festival auquel il aimerait bien qu’on  participe. Il me dit que ce festival s’appelait FESNAMI et que c’était une bonne occasion de découvrir des plats de toutes les régions de la Côte d’Ivoire.

Je n’ai pas vu d’inconvénients à cette sortie, car d’une part cela me permettait de d’évacuer le stress de la semaine, d’autre part j’avais l’occasion de gouter à des plats que je ne connaissais pas. Nous prîmes rendez-vous pour le lendemain vers 10 heures. Après une heure de route, nous étions devant le palais de la culture d’Abidjan dans lequel se déroulait le festival. Après s’être acquitté de certaines formalités à l’entrée du palais, nous étions dans la salle dans laquelle se déroulait le festival. Un mélange de bonnes odeurs de plats parfumés nous attendait. Vu qu’on avait acheté des tickets à l’entrée pour les repas, on pouvait s’offrir la majeure partie des plats désirés.

  

 Le festin tout en voyageant : 

Pour débuter, je pris un plat appelé le "N’zué". "N’zué" signifie l’eau en langue Baoulé. C’est un plat très léger qui sert généralement d’entrée. Il est composé de crevette, de thon et de fruits. C’est vraiment bon. Il me permis d’apprêter mon estomac à recevoir un bon plat d’attiéké à l’huile rouge accompagné d’un kédjenou de poulet. Ce plat est originaire du sud de la Côte d’Ivoire. Après ce festin, j’attendis près de dix minutes afin d’essayer de digérer tout ce que j’avais ingurgité et je pris un bon vin blanc appelé "Bandji". J’étais vraiment ravi de l’expérience. Vu qu’il nous restait encore des tickets de plats nous décidons de revenir le lendemain. Le lendemain, j’ai consommé deux plats de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. J’étais vraiment rassasié et content en rentrant chez moi. Le FESNAMI se tiendra en Février de cette année et je suis sûr que si j’ai un bout de temps, je m’y rendrais afin de gouter à des plats dont je n’ai jamais entendu parler. Pour moi, j’appelle affectueusement les jours de ce festival, les jours du festin voyageur.