Le drôle de Noël de Scrooge.
La nouvelle de Charles Dickens : « Un conte de Noël » a fait l’objet de maintes adaptations télévisuelles, théâtrales et cinématographiques à travers le monde.
Robert Zemeckis nous offre sa vision du conte, en évitant de tomber dans l’édulcoration malgré un label Disney. Une approche bien loin d’être aseptisée, tous les côtés sombres du roman sont explorés, ce qui confére à l’œuvre toute sa puissance.
Après s’être essayer à la motion capture ( technique qui consiste à faire jouer les acteurs devant un arrière-plan vide pour ensuite remplir tout, y compris les visages des acteurs, par ordinateur) ave « Le pôle express » et « La légende de Beowulf », le réalisateur poursuit ses expérimentations, et force est de reconnaitre que cette fois le résultat touche à la perfection.
Le synopsis :
« Ebezener Scrooge, marchand de change, et bien connu dans le Londres de 1850 : c’est le pire grippe-sou que la ville ait connu.
Rien ne l’émeut, et la seule chose qui brille encore au fond de ses pupilles, c’est le reflet de l’or qu’il amasse.
La mort de son associé ?
Une broutille.
La pauvreté de Bob Cratchit, son secrétaire ?
C’est de sa faute, il le paie déjà grassement, selon ses critères bien particuliers.
Et cette veille de Noël , Scrooge est on ne peut plus grincheux.
Distribuer des cadeaux ?
Pouah !!
Il ne faudra pas moins que la visite de trois spectres, celui de Noël passé, présent et à venir, pour venir à bout de la cuirasse du vieillard…
Le trailer :
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Robert Zemeckis mène ce conte fantastique sur un rythme endiablé, avec beaucoup de vivacité, et dans un tourbillon d’images magiques.
Une véritable prouesse graphique, la fidélité de la transcription est telle que le choix de Disney comme distributeur peut paraitre inappropriée. Ce n’est pas un film pour les tous petits, certaines scènes peuvent donner un climat terrifiant à l’œuvre, et donc parents il vous faut lire les conseils relatifs à l’âge…
Malgré quelques imperfections, encore quelques progrès dans la profondeur des regards, seul petit bémol que je retiendrais. Une belle prestation de Jim Carey, endossant de nombreux rôles, et le toujours excellent Gary Oldman.
Un bon divertissement.
Bonsoir,
dommage, la vidéo n’est plus visible.
Je n’ai pas vu ce film, mais n’en ai entendu que du bien.
Je pense qu’il est encore à l’affiche
Bravo Michel pour la quantité et la variété des articles!
et comme j’ai lu votre dernier, je peux dire
Triste
comme c4 sans Michel
comme Michel sans sa casquette
comme un conte de Noêl sans Dickens