Allez, encore un petit coup de pression : Notre cher président nous a annoncé que l’Europe est VRAIMENT en danger. Merci : on commence à le savoir, Mister Président.
En effet, il n’y avait qu’à écouter le discours de Marseille pour découvrir que notre belle union est au bord de la désintégration. Il est urgent de prendre, en peu de temps, des décisions qui n’ont jamais pu ou voulu être prises ces années passées. Voilà : on est dedans.
De toute façon, dixit Mme Merkel, il faudra des années avant que nous ne reprenions le chemin de la croissance. Si on le reprend, exsangues seront nos économies après les rigueurs budgétaires qu’on nous promet.
Si d’ici-là, ne se profile pas une autre crise puisqu’aucun véritable changement n’a été initié au niveau du fonctionnement actuel des systèmes financiers mondiaux.
A ce propos, nos chers amis anglais ne seront pas de la partie… Pas question, d’après MrDavid Cameron, de toucher à la sacro-sainte finance de la City. On pourrait penser que les britanniques ne pensent qu’à eux, n’ont de logique que la logique néo-libérale et n’aspirent qu’à voir dans l’Europe, qu’un gigantesque marché.
Soyons juste : ils sont nombreux à dénoncer, au Royaume-Uni, cette quasi-impunité dont bénéficient les banques. Leurs systèmes sociaux sont au bord de l’asphyxie, quant à leur économie, c’est chômage à tous les étages. Une fois de plus, les politiques qui semblent les représenter ne les représentent pas du tout. Comme les nôtres !!
Quant à l’Allemagne que l’on pare de toutes les vertus, il y sévit une précarisation galopante, et du travail et des retraites.
Non, la vision que les peuples ont de l’Europe n’a jamais été la même (et l’est aujourd’hui encore moins) que celle de leurs élites.
On pourrait croire que la France et l’Allemagne sont les deux seuls pays d’Europe tant on n’entend que ce duo s’exprimer. Mais certains pays, comme l’Irlande, commencent à se manifester et s’opposent à toute idée de changement des traités, notamment sous le prétexte que des règles fiscales plus strictes doivent s’appliquer. Ils dénoncent, et avec raison, un système mortifère pour la croissance et la bonne marche des entreprises. La ministre Irlandaise Lucinda Creighton, a dit : "nous avons, nous aussi, nos lignes rouges à ne pas franchir. Et rien n’est un fait accompli sous prétexte que deux pays ont trouvé un accord."
De même, d’autres réserves émanent des Suédois, des Finlandais et des Tchèques.
Où l’on voit que le couple Merkozy commence à sérieusement agacer ses voisins…
[b]Cher decouverte63,
et comment fait-on pour le raccommoder ?[/b]