Après avoir félicité Barack Obama pour son élection à la présidence des États-Unis, le président iranien Mahmud Ahmadinejad a averti le président élu américain qu'il se dirigeait dans la mauvaise direction en s'alignant sur la politique habituelle du président sortant Georges W. Bush.

En effet, ce vendredi à Chicago, lors de son premier discours en tant que président élu, Barack Obama a fait savoir qu'il trouvait inacceptable l'élaboration d'une arme nucléaire iranienne et que les puissances occidentales devaient unir leurs efforts pour empêcher que l'Iran n'arrive à ses fins.

Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a affirmé que Barack Obama marchait dans les traces de son prédécesseur George Bush alors qu'il avait espéré moins d'ingérences de la part des États-Unis dans les affaires de son pays. Cela ne ressemble pas du tout au "changement" dont Barack Obama nous rebat les oreilles depuis le début de sa campagne. On pouvait en effet espérer qu'il nous servirait un autre discours et que le changement dont il nous parlait n'était pas qu'un simple changement de couleur.

Bien entendu, il faut prendre ces paroles d'où elles viennent, car si Barack Obama a bien parlé d'une ouverture vers les pays traditionnellement ennemis des États-Unis, il est évident qu'il ne peut en aucun cas ignorer la sécurité de son pays.

Il est manifeste que la politique du nouveau président Barack Obama va en décevoir plus d'un, mais les promesses doivent s'accommoder de la réalité et on ne peut omettre la puissance du Congrès qui seul vote les lois aux États-Unis.