Défavorisé par un sol aride et peu montagneux, le nord du Darfour est couvert de sable, alors que le sud est couvert de savane. Et comme ces difficultés naturelles ne suffisaient pas, une crise socio-économique sans précédente mine le Darfour. Frontalier à l’Ouest avec le Tchad les populations fuient par milliers pour se réfugier dans ce pays voisin. Une guerre qui oppose depuis 2003 les peuples chrétiens du Sud à ceux du Nord majoritairement musulmans. Une crise qu’on pourrait qualifier de catastrophe humanitaire et tout ça pour une manne pétrolière fortement convoitée par les deux peuples. Les combats se chiffrent à des dizaines de milliers de morts. Un conflit qui fait ravager plusieurs récoltes et maisons en laissant les populations dans la désolation et la tristesse. La famine qui sévit dans ces zones provoque l’exode des peuples de l’ouest du Darfour et les pousse à se réfugier au Tchad. Le Président Tchadien qui avait été restreint dans la capitale par les rebelles, repoussés avec l’aide de la France a du mal à accueillir ces réfugiés. Car pour lui cette attaque ne faisait aucun doute , qu'une aide des rebelles soudanais pour déstabiliser son pouvoir. Le Darfour qui est au cœur de tous les débats préoccupe toutes les opinions nationales et internationales. Aujourd’hui plus que jamais les nations unies sont motivées pour mettre fin à cette crise qui est pas loin du génocide au Rwanda. Il faut sanctionner les pays qui continuent à armer les rebelles du Soudan à massacrer ces populations innocentes. Une population qui souffre de la faim, de la soif et de la maladie. Que tous les pays voisins s’unissent avec les forces onusiennes pour protéger les populations. L’Afrique qui a déjà échoué dans sa capacité à se contrôler et à se surpasser ne doit plus tenir pour responsable l’opinion internationale quant au génocide qu’elle est en train de créer au Soudan. Le Darfour ce sont des peuples qui se déchirent. L’ONU doit agir avec fermeté et protéger ces peuples. Déployer autant de soldats qu’il en faut pour contrôler toutes les frontières de ces états qui sont l’Est, L’Ouest et le Nord du Darfour. Sauver des vies humaines au Darfour est un acte plus humanitaire que le combat de l’Amérique contre l’Irak qui n’en valait pas la peine. Intervenir au Soudan avec la même énergie et détermination qu’en Irak permettrait de mettre fin à la crise du Darfour. L’enjeu au Darfour est plus capital qu’en Irak parce que ce sont des enfants innocents tués à coup de machette. Unir les forces pour sauver le Darfour.
On est reparti pour un tour…
«Plusieurs colonnes de rebelles puissamment armées» ont pénétré mercredi dans l’est du Tchad à partir du Soudan, a annoncé le gouvernement tchadien aujourd’hui dans un communiqué.
«Le Soudan a lancé mercredi plusieurs colonnes puissamment armées contre le Tchad. Ces mercenaires ont franchi la frontière au niveau de la localité de Moudeina», au nord d’Adé, une autre localité frontalière, selon le communiqué diffusé à la radio nationale.
«Cette nouvelle violation du territoire national intervient au moment où, sur l’initiative du président sénégalais Abdoulaye Wade, soutenu par la communauté internationale, une ultime médiation entre le Tchad et le Soudan se tient (à Dakar) en marge de la conférence de l’Organisation de la conférence islamique», poursuit le gouvernement.
Le président tchadien Idriss Deby Itno et son homologue soudanais Omar el-Béchir se trouvaient aujourd’hui dans la capitale sénégalaise où ils auraient dû signer un accord de paix la veille. La signature a été reportée à ce matin 11h30 (Gmt et locales), en raison «de maux de tête» du président soudanais.
Si elle est confirmée, cette nouvelle incursion des rebelles survient après leur offensive de début février. Partis de bases arrière au Soudan, ils avaient pénétré dans N’Djamena les 2 et 3 février acculant le président Deby dans son palais présidentiel avant d’être repoussés in extremis.