Je viens de me replonger dans l’histoire de l’art. Et voici un résumé de l’histoire du dadaïsme que je viens d’écrire. J’espère qu’il vous sera utile. Très utile !
Mais avant que le mot surréalisme ne s’impose, c’est le dadaïsme qui a frappé les esprits. Dada est un mot inventé par un groupe de poètes, d’artistes et d’écrivains rassemblés à Zurich (Suisse) en 1916.
À l’époque, la barbarie de la guerre a remis en cause toutes les valeurs d’humanisme et de solidarité. Des poètes vont alors contester cette société qui les a menés à la guerre. Ils vont tout refuser en bloc. Et ce, y compris sur le plan de la création.
C’est Tristan Tzara (photo) qui sera le chef de file de ce mouvement.
Les dadaïstes vont également jouer sur la forme des poèmes : les caractères typographiques sont mélangés. Ils conçoivent des tableaux avec des collages de papiers et divers matériaux. Leur seul but est de libérer l’art de ses règles.
À partir de ce moment, ils peuvent faire de l’art pour l’art. Ce qui importe, c’est la détermination d’aller au-delà du champ de l’acceptable. C’est-à-dire n’avoir en tête que les mots invention et liberté. C’est pourquoi, le dadaïsme ne refuse ni le chaos ni la provocation.
Ce mouvement prône aussi l’utilisation d’interjections, d’onomatopées (ah !, oh !). Il se veut également comme l’expression de la répulsion qu’inspire Première Guerre mondiale. C’est la raison pour laquelle, voulant échapper aux réalités de leur époque. Ils caricaturent le réel. Et ce, que ce soit en littérature, en sculpture ou en peinture.
Ah le fameux dadaïsme, j’en ai mangé au collège pour en avaler à la fac! ;D
Merci de m’avoir rapellé tout ça parce que c’est un mouvement que j’apprécie particulièrement…
Tristan Tzara a dit : « Dada n’était pas seulement l’absurde, pas seulement une blague, dada était l’expression d’une très forte douleur des adolescents, née pendant la guerre de 1914. Ce que nous voulions c’était faire table rase des valeurs en cours, mais, au profit, justement des valeurs humaines les plus hautes. »
🙂
[b][/b]Il fut une époque où j’écrivais à la manière de Tristan Tsara!
J’adorais ce mélange de mots(avec de petits papiers découpés)cela donnait d’étranges poèmes et c’était très créatif!
Génial,votre article!