Chili-Honduras.
Un petit parfum d’Amérique du Sud au stade Mbombola Stadium de Nelspruit. Je ne vais pas oser parler de choc latino-américain, même si le Chili lors des qualifications s’est permis de terminer à la seconde place devançant l’Argentine de Diego Maradona, avec une attaque pour le moins prolifique (32 buts inscrits).
Le match tient ses promesses malgré un certain manque d’efficacité des Rojas. Les actions se succèdent à un rythme effréné.
Un seul but inscrit dans cette rencontre, ce qui ne reflète pas du tout la physionomie du match. Les Rojas se sont montrés maladroits…
Les hommes de Marco Bielsa sont intéressants à bien des titres. Une nouvelle génération douée prête à faire trembler les filets !
J’ai beaucoup apprécié le stratège Mati Fernandez. Un joueur au fort potentiel, qui est passé par le Villaréal de Robert Pirés avant de se diriger vers le Sporting de Lisbonne. Les recruteurs sont à la fête !
Alexi Sanchez, le virevoltant ailier de l’Udinese, se distingue, dommage qu’il est cette manie de tomber facilement, ce qui pourrait lui jouer des tours.
La grande star de cette équipe, Humberto Suazo « Chupete », n’a pas joué aujourd’hui. Encore convalescent, le buteur des Rojas (auteur de 10 buts lors des qualifications) a manqué dans la finition.
Que dire du Honduras ?
Les Catrachos ont été largement dominés. Malgré leur courage je crains fort que cette équipe passe à la trappe. Emmené par le vieillissant Pavon (bientôt 37 ans), le Honduras a montré ses limites, et sans la maladresse du Chili se serait incliné sur un score bien plus lourd.
Le Chili doit tirer son épingle dans ce groupe. L’Espagne en grand favori, il leur suffira désormais de vaincre la Suisse, ce qui est parfaitement dans leurs cordes.
Les Rojas, une équipe intéressante, à voir contre des adversaires plus huppés.
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