Le réchauffement climatique consécutif à un réchauffement de la planète pourrait si rien n'est fait, entraîner de lourdes pertes financières dans les cultures au Brésil.

C'est ce qu'a révélé lundi une étude officielle.

Une équipe composée de dix neuf chercheurs a évalué l'impact du réchauffement climatique sur plusieurs plantations comme le coton, le riz, le café, la canne à sucre, les haricots noirs, le manioc, le tournesol, le maïs et le soja.

 

Avec l'élévation des températures et la variation du rythme des pluies. Il y aura beaucoup plus d'orages, mais moins de pluies régulières.

Cela provoquera selon l'étude, la migration d'espèces étudiées recherchant de meilleures conditions climatique.

 

Les cultures les plus touchées seraient, celle du soja en raison du manque de pluies régulières.

La canne à sucre quant à elle serait la moins touchée en raison de la migration des autres espèces, elle pourrait s'étendre et gagner du terrain.

C'est ce qu'on indiqué les chercheurs, lors d'une conférence de presse à Sao Paulo.

 

Le responsable d'Embrapa, Monsieur Eduardo Delgado Assad a déclaré :

– "C'est ce qui arrivera, si rien n'est fait".

 

Il suggère des investissements massifs en science et technologie, afin d'éviter la migration d'espèces.

Il ajoute qu'il faudrait adopter deux types de mesures pour freiner le réchauffement climatique.

image_de_brlis.jpg

  • Réduire les émissions de carbonne (CO2), en freinant la déforestation et les brûlis (action de brûler la végétation d'un terrain, avant de le mettre en culture).
  • Les brûlis détruisent la fertilité des sols.
  • Adapter les espèces aux nouvelles conditions climatiques.

 

Si rien n'est fait les pertes financières s'élèverons à près de cinq milliards de dollars d'ici 2020 et environ quatorze milliards d'ici 2070, c'est ce que prévoit cette étude diffusée lundi.