A l’heure ou Laurence Ferrari annonce son départ de TF1 pour Direct 8 (chaîne du groupe Canal sur laquelle elle animera un talk-show), n’est-il pas temps de se poser la question de la viabilité des journaux télévisés de 20 heures? 

Pour beaucoup de personnes, le journal télévisé de 20 heures reste une "habitude", un bruit de fond qui accompagne le dîner et le début de soirée. Un bruit de fond auquel on ne porte peut être plus grande attention. Et ce quels que soient le présentateur ou la présentatrice. 

Il n’est ici aucunemement question de faire le bilan des années TF1 de Laurence Ferrari. Mais pour autant, son départ est-il un constat d’échec personnel? Certes les chiffres du JT de 20 heures de TF1 restent meilleurs que ceux de France 2. Mais ils sont malgré tout en baisse depuis plusieurs années. Le 20 heures n’est plus le sacro-saint 20 heures.

La faute à quoi? La faute certainement à des sujets trop développés et qui, lorsqu’il ne s’agit pas de catastrophes majeures, n’arrivent pas ou plus à capter l’attention des téléspectateurs. La faute aussi à un format trop long. 30 à 35 minutes avec la même voix, le même ton, c’est beaucoup. C’est trop.

Les principaux "responsables" restent néanmoins les chaînes d’information permanente, accessibles à tous sur la TNT. Grâce à elles, on accède à une information concise, en temps réel. De plus, le format et le propos semblent appropriés à la bonne compréhension d’un large public. De mon côté, ma préférence irait vers BFM TV.

De mon côté, il y a bien longtemps que je n’ai regardé un journal télévisé (que ce soit le 20 heures ou le 13 heures d’ailleurs). Tout juste parfois me laisse-je tenter par le journal de Carole Gaessler sur France 3 à 19h30. Lorsque j’ai besoin d’une information ou bien tout simplement lorsque je souhaite me tenir informé, je me dirige vers les chaînes d’information permanente. J’ai une information directe, immédiate, simple.

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