Il est des films qui, sans avoir connu un succès planétaire, méritent assurément le coup d’œil. Et c’est précisément le cas de Layer Cake qui m’a littéralement scotché au canapé. Ce film anglais est dans la droite lignée des œuvres de Guy Ritchi (Rock and Rolla, Arnaques, crimes et botanique, Snatch, etc…), autrement dit des polars ultra stylés à l’intrigue terriblement jouissive.
Sorti en 2005, Layer Cake met en scène l’acteur Daniel Craig qui, à l’époque, n’avait pas encore endossé le rôle qui allait le propulser au rang des stars planétaires, James Bond.
Layer Cake narre l’histoire d’un dealer de cocaïne (dont on ne connait pas le nom) qui souhaite se retirer définitivement du milieu de la drogue. C’est alors qu’un des caïds de la mafia lui propose comme dernière mission de retrouver la fille d’un de ses amis, un autre grand criminel.
J’étais curieux de voir Daniel Craig s’illustrer dans d’autres films que la saga James Bond et je ne fus nullement déçu bien au contraire. Bien entendu, on a du mal à imaginer en le voyant dans ce film comment les producteurs de l’agent secret ont pu y déceler l’interprète qui allait révolutionner le personnage tant l’acteur dispose dans ce long-métrage d’une carrure aux antipodes de celle affichée dans James Bond.
Layer Cake est donc un polar tout ce qu’il y a de plus nerveux, avec sa galerie de personnages hauts en couleur, de petites touches d’humour et d’une histoire regorgeant de rebondissements et de coups de théâtre en tout genre. Je vous conseille vivement ce film notamment pour sa fin, aussi surprenante que frustrante et dont je ne dévoilerai pas le contenu dans cet article afin de ne pas gâcher le plaisir de ceux qui serait tenté de le voir.
Les anglais sont décidemment très doués pour concocter des polars uniques en leurs genres et d’une rare virtuosité. Autre gage de qualité de ce film méritant à être vu, le réalisateur n’est autre que Matthew Vaughn. Qui est-ce ? Il s’agit ni plus ni moins du réalisateur de films exceptionnels tels que Kick-ass et le dernier X-men, X-men : le commencement. On retrouve dans Layer Cake tout ce qui fait que l’on aime ce réalisateur et la façon qu’il a de filmer ses acteurs.
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré Layer Cake et je le recommande vivement aux cinéphiles comme moi qui apprécient les immersions dans les milieux troubles et violents de la mafia anglaise.
Bien entendu, le cinéma anglais mérite la plus grande des attentions et je dois reconnaître qu’il regorge d’inventivité et de sens de la mise en scène. Bien loin du formalisme d’un certain cinéma français, je suis particulièrement touché par le dynamisme et l’énergie que véhiculent les grands films policiers anglais.
Daniel Craig est décidemment un acteur que j’adore et même avec quelques muscles en moins, il est toujours aussi bon acteur. Pour ceux qui auront adoré ce film, je ne saurai trop les encourager à enchaîner avec Snatch et autres Revolver, films dans lesquels on retrouvera cette touche « so british ».