X-men, Le commencement : Retour aux sources réussis

 Depuis le grand renouveau cinématographique des super-héros amorcé entre autre peu avant les années 2000 par X-men et autre Spiderman, après presque treize années de trust au box-office mondial, Hollywood a produit un nombre considérable d’adaptations de personnages issus de l’univers des Comics.

Après plus d’une décennie, un bilan peut être établi et il en ressort que, en toute logique, l’industrie cinématographique aura produit des œuvres de qualités diverses. Si certains films sont d’ores et déjà tombés dans le vide intersidéral et l’oubli total, d’autres en revanche ont accédés au statut de chefs d’œuvre absolus et demeurent ce que l’on serait en droit d’attendre de toute adaptation de super-héros à l’écran. Dans ce panthéon cinématographique figurent notamment (pour moi, bien sûr !) des long-métrages tels que les deux premiers Spiderman, surtout la trilogie Batman concoctée par Christopher Nolan qui me parait être une trilogie difficilement dépassable et  …. X-men, le commencement.

Ce film de Matthew Vaughn (Kick-ass, Layer Cake, …) sorti en 2010 m’a fait l’effet d’une bombe et je n’ai pu m’empêcher ce week-end de le visionner une nouvelle fois (d’où mon article !).

Il est important de souligner que l’effet de surprise qu’a occasionné ce film est du à deux éléments particuliers : Tout d’abord et tout simplement, il s’agit d’un excellent film en tous points, de l’interprétation des acteurs, parfaits dans leurs rôles jusqu’à la qualité des effets spéciaux en passant bien entendu par l’histoire.

L’élément le plus déterminant concernant ce X-men, le commencement est sans conteste le fait qu’il soit sorti à un moment où la franchise X-men connaissait une baisse de régime notable (et totalement compréhensible). Si les deux premiers X-men (réalisés par Bryan Singer) étaient deux films tout à fait fidèles à la bande-dessiné et d’une qualité cinématographique remarquable, le troisième volet ( X-men 3 : L’affrontement final) est un véritable ratage, confirmé hélas quelques années plus tard par un spin-off encore pire que rien ne vient sauver (X-men origins : Wolverine).

A l’époque où X-men, le commencement sort, on ne s’attend pas forcément à être surpris ou impressionné  d’autant que le pitch du film revient sur la jeunesse de Magneto et du Professeur X, événement se situant avant la trilogie X-men initial.

Se déroulant dans les années 60, X-men, le commencement se concentre d’avantage sur les personnages et leurs complexités et c’est précisément ce qui en fait tout l’intérêt du film. Doté d’un scénario des plus inventifs, jonglant habillement avec faits historiques (crise des missiles de Cuba) et mythologie comics, le film est totalement magnifié par l’interprétation démentielle de ses deux acteurs principaux, à savoir James McAvoy et Mickael Fassbender.

Tout le film est un sans faute artistique et j’attends avec impatience la suite qui sortira dans les prochains mois et qui devrait sans nul doute se situer à un niveau de qualité équivalent.

Voici un film que je recommande vivement à tout cinéphile qui se respecte et tout particulièrement pour ceux qui pensent être allergiques aux films de super-héros.