Ma belle-sœur m’a dit l’autre fois, en parlant de son fils de 20 ans qui vit de l’air du temps et de l’argent de maman, et qui se lève, en début d’après-midi, le regard vide et fatigué de ne rien faire : « les jeunes n’ont pas conscience des problèmes que nous soulevons, ceux qui concernent la politique, le bien-être, le travail, la gestion d’un pays, la religion, les valeurs, l’engagement, etc. Ils sont nés dans ce XXI° siècle et y vivent très bien. Pourquoi voudrais-tu les faire changer ? Ils pensent différemment de nous et sont moins malheureux que nous. Ils se sont très bien adaptés. Notre époque est révolue, nos idées aussi ».
Alors, je me suis mis à penser (je pense beaucoup) et j’ai compris que l’évolution ne pouvait se faire normalement que sur une base de données (éducation, réflexion, savoir-faire, spiritualité, etc.) Si une génération n’a aucun point de repère par rapport au passé, comment peut-elle évoluer ? C’est destructeur, non ? Depuis que les socialistes ont remplacé les valeurs, en commençant par toucher les professions (exemple : une femme de ménage est devenue une technicienne de surface. Pour moi, on emballe la merde avec du papier de soie mais cette femme continuera à faire ce qu’elle a toujours fait sauf que cette qualification de « technicienne » n’est que pure hypocrisie ! Mais ça sonne mieux que femme de ménage!), l’être humain s’est senti supérieur. Mais en quoi, pour quoi ? On nous fait croire (à nous les pauvres et à tous ceux qui croient en du vent) que nous pouvons vivre comme les riches, accéder au logement, acheter une belle voiture, partir à crédit dans les îles lointaines, paraître, toujours paraître. S’afficher avec le dernier ipod, acquérir tout ce que le monde de la consommation nous permet d’avoir ou nous donne l’illusion de posséder, donner la majorité à 18 ans et faire croire qu’à cet âge là, nous avons des « droits » (mais les devoirs, que deviennent-ils ?), rayer le sourire et la gentillesse, entretenir des relations grâce à facebook et pouvoir se montrer dans des parties « culbute » sans pudeur, sans amour aucun, devenir un loup sans sentiment, sans aucun état d’âme… et détruire…
[b]Pour les ceusses qui ne l’ont pas lu, 1984 décrit la société socialo-marxisée qui ne dit pas son nom, dans un état à point (ni trop cuite ni pas assez)[/b]
De l’autre coté l’avantage c’est qu’on sait (qu’on va être mangé tout cru)
bref d’une façon comme d’une autre nous sommes dans les délices de Capoue … 😉
…et par conséquent nos enfants ont le meilleur choix: Charybde ou Scylla ?