Ca se précise du côté de la succession de Laurence Ferrari chez TF1. Deux semaines après l’annonce du départ de la présentatrice du 20 heures, la Une prospecte déjà pour trouver le futur visage de son journal télévisé. La direction de la chaîne a officiellement le temps – tout l’été – puisque le joker de Laurence Ferrari, Gilles Bouleau, assurera l’intérim jusqu’à la rentrée. Pourtant, les négociations seraient déjà en cours avec Laurent Delahousse, le favori des rumeurs pour succéder à Ferrari.

 

Laurent Delahousse, présentateur des JT du week-end et de magazines à France 2, se sentirait à l’étroit à France Télévisions, où la direction de l’information serait favorable à David Pujadas – et empêcherait donc Delahousse de grimper des échelons. Certains observateurs en veulent pour preuve la faible place accordée à Delahousse lors des soirées électorales consacrées à la présidentielle… et son absence lors des soirées des élections législatives sur la Deux !

 

Du coup, il se pourrait bien qu’à 42 ans, l’homme puisse vouloir aller voir ailleurs et tenter de donner un nouveau souffle à sa carrière si des opportunités se présentent. Ca tombe bien : d’après L’Express, le PDG du groupe Bouygues propriétaire de TF1, Martin Bouygues, aurait lui-même pris contact avec le présentateur. Ils auraient ainsi commencé à discuter le 26 mai, alors que Delahousse aurait refusé une salve de propositions de la direction de France Télévisions, avec laquelle il serait en froid.

 

Laurent Delahousse aurait toutefois indiqué à Martin Bouygues certaines conditions, et notamment la désignation à son côté d’un directeur adjoint de l’information qu’il choisirait lui-même, et qui officierait donc aux côtés de Catherine Nayl, directrice de l’information de TF1.

 

Le souci, c’est que toujours selon L’Express, Nonce Paolini, le PDG de TF1, serait opposé à un débauchage de Laurent Delahousse car plutôt favorable à la nomination de Gilles Bouleau, le joker de Laurence Ferrari, comme titulaire du fauteuil du 20 heures. Mais pour une décision aussi importante que trouver la personne chargée de raviver les couleurs d’un JT en chute d’audience, c’est l’actionnaire qui a pris les choses en main.

 

A noter que Martin Bouygues a démenti dans un communiqué les informations de L’Express, affirmant que "la décision du remplacement de Laurence Ferrari est du strict ressort de Nonce Paolini qui a toute ma confiance". A suivre…