S’il y a bien une chose que nous faisons toutes et tous un nombre incroyable de fois par jour, c’est respirer ! Et respirer c’est important car cela apporte de l’oxygène à notre organisme, un besoin nécessaire pour vivre. Mais il est tout aussi important de bien respirer et malheureusement notre atmosphère n’est pas de qualité identique que l’on se trouve à Paris ou dans un village reculé de campagne.

Vous l’aurez certainement compris, je viens ici vous parler de la fameuse pollution atmosphérique. Une étude récente vient en effet d’indiquer qu’elle serait responsable de quelques 16 500 décès par an en France à cause de la présence dans l’air de particules fines et de l’ozone, tous deux responsables de troubles respiratoires. Les raisons de cette pollution sont alors nombreuses, on pourra citer par exemple les gaz d’échappement de nos voitures ou des transports en commun. 

 

Connaissez-vous l’OMS ? Il s’agit de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui comme son nom l’indique, se soucie de notre santé en fixant des seuils de pollution à ne pas dépasser. Malheureusement, ces taux fixés par l’OMS ne sont pas respectés et ce sont plusieurs milliers de décès qui pourraient être évités si ces taux n’étaient pas dépassés.

 

Quel est le point commun entre Bordeaux, Paris, Lille, Le Havre, Strasbourg, Rouen, Lyon, Toulouse et Marseille ? 

 

Ces villes sont les villes présentes dans l’étude menée par l’Institut de Veille Sanitaire IVS sur la pollution atmosphérique. Et la conclusion de cette étude n’est pas plaisante à entendre puisque toutes ces villes françaises présentent des taux de pollution supérieure aux limites fixées par l’OMS. Rassurez-vous, si vous pouvez, la France n’est pas le seul pays mauvais élève, une dizaine de pays d’Europe sont également dans le rouge. Et peut-être même davantage puisque l’étude de l’IVS se limite à une douzaine de pays en Europe.

 

Pourtant, respecter ces limites non respectées ne sont pas des contraintes puisque non seulement notre santé serait amélioré mais également notre économie. Des décès en moins et de l’argent en plus, voilà les arguments pour diminuer la pollution atmosphérique qui nous affecte au quotidien.