L'Arche de Zoé est-elle encore défendable ?

L'association ressemble à un bon de livraison des Trois Suisses. 2400 euros, frais de port compris (TVA inclu ?) le prix pour se voir attribuer la garde d'un pseudo-orphelin.

Le couple des Pyrénées-Orientales, qui a osé déposé une plainte pour escroquerie, contre l'association, devrait tout simplement être poursuivi pour complicité d'enlévement.

103 enfants…250 000 euros…ou est le caritatif dans cette sordide histoire ? 

La notion de sauvetage, d'humanitaire…un leurre.

Une famille d'accueil n'a pas à payer pour se voir accorder la garde d'un enfant. On va quand même pas nous faire avaler, que ce couple a fait preuve de naïveté. L'illégalité semble tellement évidente…

Le couple ne s'étant pas retrouvé "sélectionné", décide de réagir en portant plainte pour escroquerie.Il est vrai que l'association a omis de rembourser les fameux 2400 euros. Le calcul est vite fait, pas loin de 250 000 euros, pour justifier cette rétribution…l'avocat devra se montrer fort malicieux !!

L'Afrique devient un véritable supermarché. De grandes vedette, ayant fait la une de journaux, pour adopter des enfants…sans aucune difficulté. Alors que les familles désireuses d'accueillir un enfant, font face à de longues procédures, durant plusieurs années, pour certaines…L'argent au centre du débat, relayé par une presse à sensations…Il est vrai que voir Madonna adopter un petit Africain en première page, l'événement est porteur. La moralité exempt du débat, le cynisme s'étale dans toute sa splendeur, arbitré par une hypocrise ambiante.

De légèreté, nous tombons dans l'infame. Je vois déja les défenseurs de l'Arche de Zoé, se dresser sur leurs ergots, pour tenter de nous convaincre, que dans cette démarch, l'aspect lucratif ne guidait pas les membres de l'association. Pour certains, le coté humanitaire est le leitmotiv…pour d'autres apparement le coté juteux de l'affaire guidait leurs pas.

Cette affaire est vraiment sordide et prend une tournure écoeurante. Les enfants sont devenus une marchandise, l'esclavage revient-il à la mode…