Free State Stadium Bloemfontein.

Une rencontre qui n’a pas fini de jaser outre-Manche. La FIFA se retrouve dans la panade à force de refuser l’arbitrage vidéo, qui pourtant permettrait de clarifier bien des situations délicates.

Je n’émets aucune critique envers l’arbitre Mr Larrionda et ses assesseurs. Le tir de Lampard a effectivement franchi la ligne fatidique, à vitesse réelle il est bien plus compliqué pour les hommes présents sur le terrain de distinguer le franchissement du ballon, qui de plus capricieux heurte la transversale et termine dans les bras du portier allemand Neuer. Une égalisation qui aurait pu relancer le match, même si je reste persuadé que l’Angleterre n’avait pas les moyens de dominer la Mannschaft.

Comme toujours la défense anglaise s’est montrée indigente, et une telle médiocrité dans les lignes arrière ne peut être compatible avec le haut niveau. Fabio Capello n’a pu enseigner la rigueur transalpine à ses hommes…

4-1…le score peut paraitre sévère !

Le premier but allemand témoigne de la fébrilité anglaise. Un long dégagement de Neuer, Miroslav Klöse parvient à prendre le dessus sur Upson, et marque d’un petit pointu du droit, James n’étant pas innocent sur cette action. L’anticipation n’est pas dans ses cordes. Le douzième but de Klöse en Coupe du Monde…

Quelques minutes après…

Une belle action de Klöse, tout près d’inscrire un doublé, mais James est à la parade. Dans la foulée, Özil sert Müller sur le côté droit, le joueur du Bayern de Munich pénètre dans la surface de réparation, délivre un centre millimétré pour Podolski qui conclut d’une frappe croisée du gauche qui passe entre les jambes de James.

L’addition commence à être lourde.

L’Angleterre se doit de réagir.

Un centre de Gerrard depuis la droite trouve la tête de Upson qui devance une sortie ratée de Neuer et redonne des couleurs à son équipe.

Je ne vais pas revenir sur le but de Lampard. Moi cela me remémore la finale de 1966, le troisième but anglais inscrit par Hurst, accordé par l’arbitre alors que le ballon n’avait pas franchi la ligne du portier allemand, Hans Tilkowski. Les injustices du football…

La seconde période, les anglais se lancent à l’attaque et tentent de revenir à la marque, mais en s’exposant aux contres allemands. Un homme va tuer le match, le jeune Müller, du haut de ses 20ans va condamner la perfide Albion…

67ème minute…

Un coup-franc de Lampard…raté…Schweinsteiger récupère le ballon, depuis le flanc gauche, repique vers l’axe, et sert intelligemment Müller dans la surface de réparation sur le côté droit. Le Bavarois enchaine une frappe puissante du droit que James ne peut qu’effleurer…

70ème minute…

Un nouveau contre de la Mannschaft orchestré par Özil sur le flanc gauche qui délivre un caviar à l’ami Müller qui n’a plus qu’à conclure d’un tir du pied droit.

L’Angleterre est KO…

Wayne Rooney une nouvelle fois aux abonnés absents, le mancunien ne parvient pas à s’adapter au jeu préconisé par Capello, et erre comme une âme en peine, à des lieux du fringuant joueur de ces derniers mois.

Une défaite logique, bien trop de lacunes dans le dispositif anglais.

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