Après le passage du cyclone dévastateur qui a ruiné le Bangladesh, l'aide internationale n'arrive pas assez rapidement pour sauver les milliers de réfugiés qui doivent se battre pour récupérer quelques grains de riz.
Les équipes d'assistance doivent lutter pour obtenir suffisamment de riz à distribuer, de l'eau potable et des biens de première nécessité pour les villages isolés. D'autant que la crainte des épidémies a transformé cette aide en une course contre la montre. Déjà plusieurs cas d'enfants ayant succombé à des maladies infectieuses ont été signalés.
L'aide qui arrive au compte-gouttes est à l'origine de nombreuses altercations très violentes entre les survivants du cyclone qui a tué plus de 3 100 personnes.
Au camp de secours dressé à Purba Saralia, plus de 2 000 personnes sont venues demander de l'aide alors que le centre avait une capacité de 1 200 personnes seulement.
À Bar Basal, des milliers de personnes se sont réunies autour d'un centre de distribution de riz, distribution qui s'est terminée en émeute où l'on se battait pour un peu de nourriture.
De plus, la majorité des sources d'eau potable ont été rendues impropres à la consommation, ce qui a provoqué une épidémie de diarrhée à laquelle les enfants en bas âge sont très sensibles.
Les images de ces populations meurtries et affamées se battant pour quelques sacs de riz sont proprement intolérables, faisons pression pour que nos gouvernements réagissent rapidement et viennent en aide au Bangladesh.
Un commentateur de la BBC disait qu’il y a beaucoup d’ONG sur place mais…pas beaucoup d’aide….C’est valable dans de nombreux domaines par exemple en matière écologique il y a beaucoup d’initiatives isolées peu de coordination….