La Seconde Guerre mondiale est terminée depuis 60 ans, et, la réconciliation franco-allemande amorcée par le Chancelier Konrad Adenauer et le Général De Gaulle, puis continuée par leurs successeurs allemands et français, est bel est bien là à un point tel qu’on ne disserte que sur ‘’l’axe franco-allemand’’ lorsqu’on parle de cette Europe à 27, qui a bien du mal à se structurer.
Pendant ce temps, depuis des années, on passe son temps à organiser de nombreuses commémorations afin de célébrer, les libérations de cités occupées par les armées nazies ! …
En cet an 2007, la tradition aura été perpétuée, comme chaque année, par le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF)[1], qui vient de commémorer la Rafle du Vélodrome d’Hiver, aura diffusé de nombreux communiqués et publié de nombreux articles parus dans les médias[2]…Et, heureusement, ce n’est pas près de finir…
Comme si on voulait nous prévenir de tout conflit futur ! Alors, pour tous ces « spécialistes » de la IIème Guerre mondiale, qui, sont, journalistes, écrivains, responsables gouvernementaux ou élus, tout est prétexte pour n’écrire ou ne parler que sur ‘’Vichy’’[3].
Pour ces adeptes de ‘’la Pensée unique’’, ces ‘’Parisianistes de salon’’, ce sport ‘’national’’ consiste à ne parler que du « Gouvernement de Vichy », du « Régime de Vichy », des « Crimes de Vichy »… Que dire des « Vichystes » , qui, eux, sont tout simplement, les partisans du Maréchal Pétain ? Cela voudrait-il dire qu’on pourrait, impunité, parler de « l’Etat français vichyssois » alors que Vichy est une ville et non un pays nommé : ‘’France-Vichy’’ ? Au cours de sa session ordinaire du 20 novembre 1944, le Conseil municipal de Vichy, qui s’était montré très inquiet face à ces abus de langage, adressait, aux Médias, cette motion, « Vichy n’est pas le siège d’un gouvernement traître à la Patrie, mais ‘’la reine des villes d’eaux’’ »[4] , Pourtant, cet appel[5], qui a été rendu public, était, déjà à cette époque (!), net et sans équivoque ! L’on s’aperçoit que, 61 ans après la rédaction et la diffusion publique de cette motion, les craintes du Conseil municipal de Vichy, qui étaient déjà fondées, le sont encore ! Il y a bel et bien un amalgame, un raccourci de langage, qui, pratiqué à longueur de textes, de paroles, s’avère préjudiciable à Vichy sous le fallacieux prétexte qu’elle fut choisie pour devenir la Capitale de l’État français[6].
Faut-il punir Vichy et sa population tout entière à cause de cette infamie commise par un Gouvernement de traîtres ? Dès lors, il convient de se rappeler que, lorsque le Maréchal Philippe Pétain décida de faire de Vichy la Capitale de l’État français, ni Pierre Victor Léger, le Maire de Vichy, ni son Conseil municipal, ni les Vichyssois ne furent démocratiquement consultés ! Si l’on va plus loin dans notre raisonnement, parler de l’« État français vichyssois », tout comme parler de l’« État français vichyste », s’avère être une pratique diffamatoire et insultante assenée à tous les habitants de Vichy : les Vichyssois !
Il faut, et cela est nécessaire, parler de la Shoah, de combattre tous les négationnistes… ! Et c’est d’autant plus essentiel qu’il faut également parler de cette honteuse et odieuse politique de collaboration avec le régime nazi menée par l’État français…
Cependant, entretenir ce nécessaire devoir de mémoire, que ce soit dans les écrits, que ce soit dans les médias ou que ce soit au cours de commémorations, ne doit pas être un prétexte récurrent à l’insulte, à l’opprobre et à la diffamation !
Donc, il convient de découvrir Vichy[7] dans ses réalisations dédiées au thermalisme, à la santé, à la beauté, au tourisme, à l’hôtellerie, à la gastronomie, à l’excellence des enseignements prodigués dans son Pôle universitaire Lardy[8]. Cela signifie qu’il faut définitivement en finir avec cette détestable facilité de langage, qui, bien qu’elle soit une faute de grammaire ‘’tolérée par habitude et par coutume’’, suppose que l’on parle des villes au lieu de disserter sur les gouvernements qui y sont actuellement installés ou qui le furent par le passé ! Cela veut également dire qu’il faut définitivement en finir avec cet « habituel » amalgame honteux que nous n’hésiterons pas à assimiler à une « vichyphobie maladive » ! Mais, cela veut aussi dire qu’il faut faire preuve de plus de rigueur dans la dénomination réelle des faits historiques et dans la narration exacte de ceux-ci !
Alors, pourquoi ne pas tout simplement disserter ou écrire sur le ‘’Gouvernement de l’État français’’, sur le ‘’Gouvernement de Pétain-Laval’’, sur ‘’la Dictature de Pétain’’ ainsi que sur les ‘’lavalistes’’ ou sur les ‘’Pétainistes’’ ou sur les ‘’collaborationnistes’’ ? Ce serait plus logique d’autant plus qu’on ne parle que des ‘’Gaullistes’’ au lieu de parler des ‘’Londristes’’ pour disserter sur les partisan(e)s du Général de Gaulle ! Cela le serait d’autant plus que l’on disserte fréquemment sur le Gouvernement de la France libre au lieu de parler de l’État français londonien, du Gouvernement de Londres ou de l’État français londriste ! Pour s’en convaincre, il suffirait de se pencher sur la proposition de loi, « visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation ‘’ dictature de Pétain’’ »[9] (VII), présentée le 13 février 2003 et enregistrée à l’Assemblée nationale par son auteur, Monsieur Gérard Charasse, Député de l’Allier.
Vichy doit retrouver son lustre d’antan
La station thermale porte toujours les stigmates de l’offense nazie et maintenant, hélas post-nazie. En aucune manière il ne faut que Vichy incarne le symbolisme de la trahison .Le gouvernement de Pétain s’est approprié honteusement et d’une maniére antidémocratique de la ville des eaux
Je rajouterai, mon cher Dominique, le tournoi de scrabble, incluant le championnat de france par paire et le tournoi open. Ce qui en fait tout simplement le 2éme tournoi le plus important de France.
Une ville agréable ou j’ai plaisir de m’y rendre chaque année.
La République ne doit pas instrumentalisé Vichy mais bien lui rendre ses lettres de noblesse.
J’ajouterais, mon Cher Michel : Merci pour ta lecture !
En fait, la réputation de Vichy est due au fait que beaucoup ne font pas preuve de rigueur dans la dénomination réelle des faits historiques et dans la narration exacte de ceux-ci.
A chaque fois qu’un média parle de Vichy en des termes évoquant le Gouvernement de l’Etat français, je n’hésite pas à l’épingler…
A propos, c’est quand le prochain championnat de scrabble à Vichy ?
Vichy
encore une fois dominique j’admire tes commentaires, un peu fort pour moi qui ne suit pas la politique à la lettre et même l’histoire, qui à l’époque
a fait parler de la ville de vichy entre le Maréchal Pétain et Pierre Laval.
Je ne sais si cela te fera rire ou bondir mais lorsque nous étions enfants
à l’époque (9 à 11 ans)en riant sous cap nous disions « Philippe Pétain
-un coup- Pierre Laval »
Une démarche politique
@Dominique: Comme tu peux le penser, j’applaudis à deux mains à la lecture de ton article et vais d’ailleurs le relayer sur mon blog.
Il faut dénoncer cet amalgame certes, mais aussi aller plus loin et exiger des politiques locaux qu’ils définissent une action dans la durée pour redonner à Vichy l’honneur et la notoriété qui lui ont été volés.
cela passe par une hyper-médiatisation sur le sujet (nous sommes là pour ça) mais aussi par la mise en place de structures qui travaillent à long terme et en osmose telless que commissions au département à la région et adjoints municipaux en charge de ce dossier.
Il est nécessaire également de favoriser, voire de financer la recherche historique sur la résistance à Vichy et en médiatiser les résultats.
Une vraie campagne markéting, donc, sur le long terme avec en préalable et en accompagnement une démarche politique consensuelle
@ Gergovia
Grand merci, Cher Confrère et Cher Compatriote (de la Région Auvergne) pour avoir mis en ligne mon article sur ton site (que je trouve remarquablement bien fait)…
En effet, Vichy doit être défendue avec beaucoup de vigueur… la Proposition de Loi de Gérard Charasse « visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation ‘’ dictature de Pétain’’ » ( Cf. http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0729.asp ) , n’a toujours pas été débattue à l’Assemblée nationale bien qu’elle ait été validée comme constitutionnellement légale.
Malheureusement, Claude Malhuret, le maire actuel de Vichy, prend « mollement la défense de notre ville…
Pourtant, de nombreuses personnalités, dont Maître Collard, se sont mis derrière Gérard Charasse pour défendre ma ville…
A chaque fois que je constate un manque de respect à l’encontre de notre ville, je prends ma plume acérée, comme tu pourras le constater dans la réponse que je fais à yoman [ en cliquant sur le lien de l’article, « Les excuses du gouvernement guinéen à la France » : http://www.come4news.com/2007-les-excuses-du-gouvernement-guineen-a-la-france-5.html ]. D’ailleurs, tu pourras aller lui passer un savon : comme cela nous serons deux…
Pour en revenir à Gérard Charasse, Député de l’Allier, tu pourrais, de ma part, prendre contact avec lui en allant directement sur son site : http://perso.orange.fr/charasse.gerard/ et sur son blog : http://www.charasse2007.typepad.fr/
Je te remercie de m’avoir lu…
Cordialement,
Dominique Dutilloy
PS : Comme je l’ai précisé, j’ai envoyé ce commentaire sur ton blog à la suite de mon aricle…
VICHY LA BELLE, VICHY LA MAL AIMEE ??
Dominique, j’aitraversé Vichy, comme je vous l’ai écrit en remontant du midi de la France et parce que j’avais vraiment envie de découvrir cette ville thermale, dont on m’avais déjà dit beaucoup de bien,(ma marrainne y allait en cure tousles ans depuis….) Née en 1947, je ne connais le triste passé du gouvernement Pétain-Laval, que par les livres d’histoire, et les leçons de mes professeurs de Lycée. Bien sûr
qu’il est détestable d’y associer en permanence votre BELLE ville de VICHY , j’ai aimé ses espaces verts, sa tranquilité, j’y retournerai un jour!!!La M.G.E.N. dont je fais partie puisque j’étais enseignante à l’Education Nationale y a construit un Bel Hotel réservé a ses adhérents, c’est là que je descendrai pour aller explorer toutes les richesses de la ville qui vous a vu naitre ??, et peut etre grandir?? avant de partir au Sénégal!!!Je ne connais pas votre Maire Gérad Charasse, vous avez l’air de l’aimer beaucoup, donc c’est sûrement un Maire qui fera TOUT pour que sa ville soit » réabilitée » (le mot est fort je crois trop fort!!!)
RECTIFICATION
JE VOUS PRESENTE TOUTES MES EXCUSES DOMINIQUE, ainsi qu’aux habitants de cette belle ville de Vichy!!!!!
Dans mon précédent commentaire, je disais que M. Gérard CHARASSE était le Maire actuel de la ville, M. CHARASSE est Député de l’Allier, et c’est le Docteur Claude MALHURET qui est aux » commandes » de la ville de Vichy jusqu’en Mars 2008.
Comment voulez vous qu’avec des lacunes aussi graves je puisse commenter avec sérieux , de si beaux articles écrits par un passionné de politique,si bien documenté. Je reviendrai tout à l’heure sur le fait que l’on ne doive pas remplacer le nom d’une ville par le nom du gouvernement qui y a siégé pendant la guerre de 39-45!!!!
@ SOPHY
SOPHY, AU NOM DU PERE ET DU SAINT ESPRIT… POUR VOTRE PENITENCE, VOUS ME RECITEREZ CINQ COMMENTAIRES ET CINQ ARTICLES SUR VICHY… ALLEZ DANS LA PAIX DU CHRIST… -:)-:)-:) !
Ne vous inquiétez pas : seuls ceux qui ne font rien, qui n’écrivent rien, qui n’entreprennent rien, ne commettent jamais d’erreur !
Amicalement,
Dominique
VICHY La REINE DES VILLES D’EAU!!!!
Chose promise chose dûe!Même si la faute est pardonnée , il faut rendre à Vichy tout son « lustre » et sa beauté en n’y associant plus à chaque fois que l’on parle d’elle la triste étiquette de « ville qui à « acceuilli » (doux euphémisme….) le gouvernement traitre de 1940 à 1944. Et Comme le disait le conseil municipal du 20 novembre 1944, Vichy est la REINE DES VILLES D’EAUX!!!!
Associer à Vichy le nom de son gouvernement de l’époque est un ANACHRONISME. Que nous dit le Larousse en trois volumes (ma bible Dominique!!)
ANACHRONISME :erreur qui consiste à ne pas remettre un événement à sa date et à son époque. Retard par rapport aux usages actuels, désuétude, moeurs et langage aujourd’hui périmé, qui appartiennent à un autre âge!!
J’ajouterairai que c’est aussi un illogisme, je vous fais « grâce » cher lecteur de la définition du dictionnaire;
@ SOPHY
Merci beaucoup SOPHY… Faute avouée, faute « entièrement », et, non « à moitié », pardonnée ! -:) -:) -:) !!!
Donc, j’en profite, histoire de donner, à tous ces « amalgameurs » ou « diffameurs », une leçon de Français, que le professeur de Littérature française que vous êtes connaît bien, Chère SOPHY :
Il y a, comme le précise « Le Petit Larousse illustré », une énorme différence entre :
– « de », qui est une préposition servant à marquer l’origine ou la provenance (ex : « Je suis de Vichy », « Je reviens de Vichy ») ;
– « à », qui est préposition servant à exprimer un rapport de tendance (ex : « aller à Paris », « le Gouvernement Pétain installé à Vichy »…), de situation (ex : « être à la campagne », de provenance (ex : « boire à une source »)…
Donc, tout est affaire de sémantique, comme ces « diffameurs » ou « amalgameurs » le constateront… De ce fait, il n ‘y a jamais eu :
– Il n’y a jamais eu de Gouvernement de Vichy,
– Il y a eu un Gouvernement collaborationniste installé à Vichy.
UN ARTICLE REMARQUABLE
Ile est bon de remettre les pendules à l’heure – merci Dominique –
@ pons
C’est ce que je fais tout le temps, pons… surtout, lorsque cet amalgame sur la ville de Vichy est commis dans les commentaires à la suite de certains articles ou commentaires parus sur C4N…
Cela en énerve certains (qui se reconnaîtront) : mais, tant pis !
En tous les cas, merci d’être venue me lire, pons…
Dominique bonjour,
J’ai lu ton article, c’est vraiment un cri du coeur que tu as fait. Que dire de plus, je ne vois rien d’autre, tu aimes Vichy, cela est net, mais que peux tu changer à cet état de fait qui veut que pour évoquer l’occupation Allemande et le régime de collaboration on soit obligé de dire régime de Vichy, et non pas régime à Vichy ?
J’ai bien peur que tu ne puisses rien changer, mais je ne vois pas la corrélation entre la Shoah et le « de » à la place du « a ».
La Shoah c’est l’extermination des juifs quel rapport avec la ville de Vichy ? Il n’y a jamais eu d’extermination de Juifs à Vichy!!! Ton amour pour ta ville te fais prendre de une attitude curieuse voire incompréhensible, on a du certainement te le faire remarquer.
Ce que Sarkozy veut faire, c’est que nos enfants connaissent le massacre des juifs dans les camps Nazis. Tu devrais prendre connaissance de mon article sur la mémoire de la Shoah publié le 18 février 2008 dans politique sur mon blog, ou dans Come4News il retrace vraiment ce qu’est le Shoah.
J’ai voulu sans attendre lire ton article pour te faire plaisir.
@ Nidolga
——————« J’ai lu ton article, c’est vraiment un cri du coeur que tu as fait. Que dire de plus, je ne vois rien d’autre, tu aimes Vichy, cela est net, mais que peux tu changer à cet état de fait qui veut que pour évoquer l’occupation Allemande et le régime de collaboration on soit obligé de dire régime de Vichy, et non pas régime à Vichy ? » :
Nidolga, je te remercie d’être venu lire mon article sur Vichy…
Il faut que tu comprennes que je ne suis pas isolé dans mon combat : comme je l’ai écrit dans mon commentaire dans ton article : « Mai 68 (2) », d’autres mènent également cette lutte… Des parlementaires, aussi bien du Département de l’Allier, que des autres départements de l’Hexagone, des commerçants, des restaurateurs, des hôteliers, des patrons de PME et de grandes entreprises hurlent publiquement lorsqu’on parle de « Régime de Vichy »…
Cette question dépasse le cadre de notre Pays, puisque des historiens américains et non des moindres font, depuis la ville de New York…, une campagne en faveur de la promulgation du Projet de Loi de Gérard Charasse, Député de l’Allier
Claude Malhuret, Maire de Vichy, demande toujours la suppression du mot « Vichyste » du dictionnaire Larousse : il a écrit en ce sens à l’Académie française…
——————« J’ai bien peur que tu ne puisses rien changer, mais je ne vois pas la corrélation entre la Shoah et le « de » à la place du « a ». La Shoah c’est l’extermination des juifs quel rapport avec la ville de Vichy ? Il n’y a jamais eu d’extermination de Juifs à Vichy!!! Ton amour pour ta ville te fais prendre de une attitude curieuse voire incompréhensible, on a du certainement te le faire remarquer. » :
Nidolga, certes, je ne changerai peut-être rien… Mais, il est évident que d’autres pourront changer les choses : ils se serviront de mes écrits et des écrits d’autres personnes ayant rédigé des articles sur cette question… Puis, je ne désespère pas de voir la Proposition de Loi du Député de l’Allier : Gérard Charasse (que je t’invite à lire) promulguée enfin…
La Shoah c’est l’extermination des juifs quel rapport avec la ville de Vichy ? Il n’y a jamais eu d’extermination de Juifs à Vichy!!! Ton amour pour ta ville te fais prendre de une attitude curieuse voire incompréhensible, on a du certainement te le faire remarquer. » :
——————« La Shoah c’est l’extermination des juifs quel rapport avec la ville de Vichy ? Il n’y a jamais eu d’extermination de Juifs à Vichy!!! Ton amour pour ta ville te fais prendre de une attitude curieuse voire incompréhensible, on a du certainement te le faire remarquer. » :
Nidolga, c’est très simple ! Il y a véritablement un rapport entre ces deux questions !
A chaque fois qu’on commémorait la Shoah ou à chaque fois qu’on rendait hommage aux Juifs exterminés, j’ai constaté qu’on parlait systématiquement du « Régime de Vichy », des « Crimes de Vichy »…
Par ailleurs, dans les articles rédigés sur le site Internet du CRIF(*), chaque fois qu’il est question de commémoration de la SHOAH ou d’hommages rendus aux Justes, on parle toujours du « Régime de Vichy », des « Crimes de Vichy »…
C’est pour cela qu’on ne m’a jamais fait cette remarque dans les commentaires, que tu as dû lire attentivement !
Puis, n’oublie pas que la Rafle du Vel’d’hiv’ fut ordonnée depuis Vichy avec l’approbation du Maréchal Pétain : ce sont les fonctionnaires de police, qui embastillèrent ces Juifs au Camp de Drancy, les livrant aux Nazis… avec les suites que l’on connaît…
Toutes les lois anti-juives ont été édictées à Vichy… Elles auraient pu l’être à Paris, si Paris avait été Capitale de l’Etat français…
Ce n’est pas pour autant qu’on doit rendre une ville responsable de tous les crimes commis par des Collaborationnistes zélés…
——————« Ce que Sarkozy veut faire, c’est que nos enfants connaissent le massacre des juifs dans les camps Nazis. Tu devrais prendre connaissance de mon article sur la mémoire de la Shoah publié le 18 février 2008 dans politique sur mon blog, ou dans Come4News il retrace vraiment ce qu’est le Shoah. » :
J’ai lu ton article avec beaucoup d’intérêts… Je ne sais plus si je suis venu le commenter… Mais, j’ai voté en faveur de ton article, ce que je fais à chaque fois que je passe pour le relire…
——————« J’ai voulu sans attendre lire ton article pour te faire plaisir. » :
Nidolga, je ne t’ai jamais demandé de me faire plaisir : je n’ai pas besoin de cela !
Puis, je ne cherche pas à plaire ou à m’entourer d’une cour d’admiratrices et d’admirateurs…. En effet, quelles que soient les conséquences, le journaliste professionnel, que je suis, assume toujours la responsabilité de ses écrits !
Je t’ai demandé de lire mon article afin que tu comprennes réellement pourquoi je n’accepte pas cet amalgame récurrent qui est fait sur ma Ville : Vichy…
Tu peux ne pas être en accord avec ma position : j’assume et argumente ! C’est cela la liberté d’expression… tout simplement, parce que toi et moi, nous ne sommes pas des porteurs de stylo à bille ou des portes paroles de la Voix de son Maître !
(*) http://www.crif.org
Dominique, mon propos est mal venu, quand tu me dis de lire ton article sur la Shoah avec insistance, c’est qu’il te plait que je le lise, pour deux raisons, la première concerne ton argumentation sur Vichy, la seconde probablement ma réaction. Tu as raison, journaliste que tu es, tu écris, et tes lecteurs ne le font pas pour te faire plaisir, ils lisent pour connaître ton avis et l’actualité. Je m’excuse donc cette phrase maladroite.
Pour en revernir à ton objectif, pourquoi ne déposes tu pas au parlement par l’intermédiaire d’un député une proposition de loi sur cette question de Vichy?
Pour ce qui concerne Simone Veil, Jacques Delors, Michel Rocard, J.J Jacques Servan-Schreiber, Robert Badinter, je ne vois que Jacques Delors ou Robert Badinter, ce dernier ayant ma préférence, il a plus de punch que les autres. Michel Rocard, est incompréhensible, Simone Veil très compétente mais ne fait pas le poids, il faut un tribun, une personne qui emmène les foules, J.J Jacques Servan-Schreber, incontrôlable.
Il n’y a pas actuellement d’homme ou de femme à la hauteur pour ce poste, la seule reste Ségolène Royal qui a du punch et de la volonté pour imposer ses idées. Quand aux hommes je ne vois pas.
@ Nidolga
——————« Pour en revernir à ton objectif, pourquoi ne déposes tu pas au parlement par l’intermédiaire d’un député une proposition de loi sur cette question de Vichy? » :
Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, cette proposition de loi existe déjà ! Elle est toujours d’actualité, puisque présentée systématiquement à l’Assemblée Nationale par son auteur… Puis, au cas où tu l’ignorerais, il n’est pas d’usage de présenter, que ce soit à l’Assemblée Nationale, que ce soit au Sénat, une proposition de loi identique de celle qui aura été déposée au Bureau de l’Assemblée ou au Bureau du Sénat.
Tout au plus, une proposition de loi peut faire l’objet d’un ou plusieurs amendements de la part d’autres députés ou d’autres sénateurs…
Donc je te rappelle ce texte… Il s’agit de la Proposition de Loi, « visant à substituer dans les communications publiques invoquant la période de l’État français, aux références à la ville de Vichy, l’appellation ‘’ dictature de Pétain’’ », présentée le 13 février 2003 et enregistrée à l’Assemblée nationale par son auteur, Monsieur Gérard Charasse, Député de l’Allier, que tu pourras trouver sur ce lien de l’Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion0729.asp
Ne t’inquiète pas pour cette phrase malheureuse… Elle a dû dépasser le fond de ta pensée…
Amicalement,
Dominique
Dominique, tu pourrais aussi interroger nos Académiciens sur la meilleure forme pour définir le régime de ou à Vichy. Pour un sujet comme celui-là, ils sont disponibles, et je pense qu’ils se ferraient un plaisir de te répondre. J’ai déjà eu à faire ce genre de demande au Petit Robert, j’ai attendu, et j’ai obtenu une réponse. Le sujet portait sur le caquetoire du verbe claqueter, jacter en d’autres termes. A l’entrée de certaines églises, il y a un caquetoire, une espèce d’entrée avec des bans en pierre et couverte par un toit. Les fidèles s’asseyaient, et jactaient, les uns en face des autres. En fait un caquetoire est une chaise avec un haut dossier.
@ Nidolga
————————–« Dominique, tu pourrais aussi interroger nos Académiciens sur la
meilleure forme pour définir le régime de ou à Vichy. Pour un sujet comme celui-là, ils sont disponibles, et je pense qu’ils se ferraient un plaisir de te répondre… » :
Nidolga, bonsoir… C’est bien mon intention ! Je suivrai ton conseil, mais lorsque mon livre sur Vichy, dont je termine la rédaction, sera publié ! En plus d’un exemplaire de mon livre, je joindrai tous mes article parus sur cette question….
Cela dit, au lieu de parler de :
– Régime à Vichy, ce qui serait beaucoup plus juste aux, plans de la sémantique et de la grammaire,
– Régime de Vichy, ce qui est une faute grammaticale majeure, à mon sens,
je préfèrerais qu’on parle du Régime Laval, de l’Etat français…
Gérard Charasse, Député de l’Allier, quant à lui, propose que l’on parle de « Régime de Dictature Pétain » !
Dominique bonjour,
Que Dieu me garde de te donner des conseils, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.
C’était une sujétion vu l’intérêt que tu attache à cette sémantique, leur avis est un poids non négligeable, fais-le vite si tu peux, ils sont longs à répondre.
@ Nidolga
Nidolga, bonjour… Ne sois pas inquiet : c’est ce que j’ai vraiment l’intention de faire…
Mais, je n’agirai, selon ton conseil, que lorsque mon livre aura été publié « à compte d’éditeur », donc, aura été officiellement reconnu et mis en vente…
A l’exemplaire de mon livre, je joindrai également tous les articles, que j’ai rédigés sur Vichy !
Cependant, je t’invite à te rendre sur le site de Jean-Noël Delorme(*), un journaliste et blogguer de Clermont-Ferrand dans le Puy de Dôme…
En effet, sur son blog, il est intervenu deux fois sur mon article sur Vichy :
– le mardi 13 mai 2008, « Et si on reparlait un peu de Vichy ? »(**)
– le samedi 25 août 2007, « Débat sur Vichy/Vichysme relancé sur Come4News »(***)…
A toutes fins utiles, je te signale que, suite à l’intervention du Chef de l’Etat lors de son Discours commémoratif à l’occasion de la date du 8 mai 1945, Gérard Charasse, Député de l’Allier (****), a demandé, de manière officielle, une audience à Monsieur Nicolas Sarkozy. En effet, le Président de la République s’en était pris à la Ville de Vichy !
Dès que j’aurai les détails, puisqu’on va me communiquer le contenu de cette demande d’audience, je rédigerai, soit un commentaire, soit un article sur cette question…
Comme quoi, ce débat n’est pas terminé tout autant !
Comme quoi, vous vous apercevez que je ne suis pas tout seul à le mener !
——–
(*) qui, sous le nom de Gergovia, rédige des papiers sur come4news.
(**) http://www.jeannoeldelorme.com/article-19517220.html
(***) http://www.jeannoeldelorme.com/article-11980604.html
(****) Dont je parle souvent dans mes commentaires.
Dominique bonjour,
Je suis allé sur les deux blogues de J.N Delorme, ou j’ai vu ton article « La ville de Vichy…… » reproduit dans ces blogues.
Bien, mais après, est-ce suffisant ?
Il te faut être plus engagé ce que j’ai vu ne me persuade pas que les choses vont avancer, écrit à Sarkozy, demande une audience, ne reste pas les bras ballant pour que les choses bougent, il faut faire du bruit.
Ce sont pas des conseils, mais c’est ce que je ferais.
Nidolga, ce commentaire a été reproduit à la suite de ton excellent article « MAI 68 (2)
—————« Je viens de t’envoyer un message sur ton article « La Shoah….. » en te confirmant que j’ai visité les blogues de J.N Delorme, et qu’a mon avis, il te faudrait contacter Sarkozy, lui demander une audience, enfin faire du bruit. Ce que j’ai vu ne me conforte pas dans une suite positive, à très très long termes peut être.» :
Nidolga, bonjour… Je ne pense pas que le Président Sarkozy me recevrait… Peut-être le ferait-il si mon livre était publié, CE QUI EST LOIN D’ETRE CERTAIN !
Cependant, tu penses bien que Gérard Charasse, qui, lui sera, en tant que Député, reçu par le Chef de l’Etat, ne partira pas à cette audience sans « munitions »…
Lorsqu’il sera reçu par le Chef de l’Etat, Gérard Charasse lui remettra :
– une copie de sa Proposition de Loi,
– une copie de tous les articles parus sur l’amalgame subi par la Ville de Vichy,
– une copie de tous mes articles parus sur l’amalgame subi par la Ville de Vichy,
– une copie des interventions de Jean-Noël Delorme (Gergovia) sur cette affaire…
Je sais que Gérard Charasse agira ainsi, parce qu’il est très intègre et qu’il a pour principe de parler des gens (en les nommant et en indiquant leurs fonctions) qui mènent des actions en faveur de la promulgation de sa Proposition de Loi… En effet, après une cérémonie conduite par Robert Debré, à l’époque Président de l’Assemblée Nationale, au cours de laquelle, on disserta beaucoup sur le Régime de Vichy, Gérard Charasse lui a demandé une audience et lui a amené tous mes papiers parus sur ce sujet, ainsi que tous les papiers écrits par mes confrères et consoeurs sur ce sujet… De ce fait, même si je ne fais pas de politique, il y en a qui sont au courant des actions menées par nous en faveur de la Ville de Vichy !
Donc, sois rassuré : le Chef de l’Etat lira les papiers de mes consoeurs et de mes confrères, mes papiers, la Proposition de Loi… Puis, il se penchera très certainement sur le site de Jean-Noël Delorme (Gergovia)…
Cependant, pour abonder dans les propos de Gergovia, il faudrait que Maître Gilbert Collard (qui a déjà réagi), Gérard Charasse, Député de l’Allier, et Claude Malhuret, Maire de Vichy, taisent leurs différences politiques, ce, afin de se réunir pour mener des actions communes, ce, afin que la Ville de Vichy soit respectée !
Je sais que Gérard Charasse et Maître Collard seront capables d’aller dans ce sens pour le bien commun… Mais, en ce qui concerne Claude Malhuret, j’en doute beaucoup, ce qui est bien dommage !
Dominique,
Tu m’as branché sur ton problème et je na peux m’empêcher d’y penser. Ce matin en allant à ma banque, j’ai cogité.
Ce que tu fais est très bien, mais je n’y vois pas l’accord du maire et du conseil municipal signé des élus et ceux de l’opposition politique demandant la modification de l’appellation régime de Vichy en Régime à Vichy désignant le gouvernement Pétain Laval pendant l’occupation Allemande.
Je n’y vois pas en outre de pétition des habitants Vichyssois accréditant cette demande, ce sont à mon avis des éléments du dossier qu’il te convient de rassembler pour être entendu.
Tu ne peux te substituer au maire Claude Malhuret et au conseil municipal, tu dois avoir leur aval écrit avec celui des députés qui te soutiennent.
Vichy lui appartient pendant 7 ans, c’est le maire qui est en première ligne pour un tel dossier et les Vichyssois. Le reste est complémentaire, en outre Claude Malhuret est UMP, donc tout désigné pour cette entreprise.
Bien entendu tu peux avoir d’autres éléments, ceux des académiciens sur la symbolique de cette appellation, ce n’est pas négligeable, mais avant tout, c’est le maire, et les habitants.
@ Nidolga
——————————–« Tu m’as branché sur ton problème et je na peux m’empêcher d’y penser. Ce matin en allant à ma banque, j’ai cogité. Ce que tu fais est très bien, mais je n’y vois pas l’accord du maire et du conseil municipal signé des élus et ceux de l’opposition politique demandant la modification de l’appellation régime de Vichy en Régime à Vichy désignant le gouvernement Pétain Laval pendant l’occupation Allemande. » :
Nidolga, je suis assez étonné par ce que tu m’écris… En effet, pour m’opposer à ce que l’on disserte sur le « Régime de Vichy »…, je n’ai pas besoin de l’accord signé du Maire et de son Conseil municipal, des élus et ceux de l’Opposition politique « demandant la modification de l’appellation ‘’Régime de Vichy’’ en ‘’Régime à Vichy’’ désignant le Gouvernement Pétain/Laval pendant l’occupation Allemande »…
En effet,
Claude Malhuret, Maire de Vichy, son Conseil municipal, ainsi que les Elus de l’Opposition, sont tout à fait au courant de mon action en faveur de Vichy,
Gérard Charasse, Député de l’Allier, avec qui je suis en constants rapports (nous nous voyons et nous nous écrivons fréquemment),
sont parfaitement au courant de mes actions… que je mène uniquement en tant que Journaliste !
D’ailleurs, ils reçoivent tous les textes que je publie sur ce sujet !
J’y reviendrai ci-dessous !
——————————–« Je n’y vois pas en outre de pétition des habitants Vichyssois accréditant cette demande, ce sont à mon avis des éléments du dossier qu’il te convient de rassembler pour être entendu.
Tu ne peux te substituer au maire Claude Malhuret et au conseil municipal, tu dois avoir leur aval écrit avec celui des députés qui te soutiennent. Vichy lui appartient pendant 7 ans, c’est le maire qui est en première ligne pour un tel dossier et les Vichyssois. Le reste est complémentaire, en outre Claude Malhuret est UMP, donc tout désigné pour cette entreprise. » :
Les pétitions des Vichyssois, il y en a fréquemment… mais, pas sous la forme de pétitions ! Régulièrement, le journal ‘’La Montagne’’ revient sur le sujet en interrogeant les Vichyssoises et les Vichyssois sur cette question… Ils interrogent tous les élus ! La réponse reste la même : « il y en a ras le bol ! »…
Oui, Claude Malhuret est élu pour 6 ans (et non 7 ans cette fois-ci)… Il est en première ligne, et, l’a toujours été, pour ce dossier… Certes, il est Membre de l’UMP… Il n’empêche que cet amalgame perdure toujours…
Donc, je n’ai pas reçu mandat pour agir : je n’en n’ai absolument pas besoin !
Je me répète : je suis Journaliste, restant libre de mes écrits…
Je reste libre d’avoir un avis sur cette question : or, il se trouve que Claude Malhuret, son Conseil Municipal, les Elus de l’Opposition et Gérard Charasse sont en plein accord avec mes actions en faveur de la Ville de Vichy
——————————–« Bien entendu tu peux avoir d’autres éléments, ceux des académiciens sur la symbolique de cette appellation, ce n’est pas négligeable, mais avant tout, c’est le maire, et les habitants. » :
J’ai d’autres éléments… Comme je te l’ai écrit, je le ferai savoir en temps utile… Pour l’instant, je prépare un autre article sur ce sujet ô combien épineux…
Maintenant, libre à Claude Malhuret de se servir de mes écrits…
Libre également à Gérard Charasse de faire de même : il l’a déjà fait en parlant de moi et en produisant mes écrits revêtus de mes prénom, nom et profession…
ERRATUM PAR RAPPORT A MON PRECEDENT COMMENTAIRE :
Lorsque j’ai parlé de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, je lui ai attribué un autre prénom… 1000 excuses : il s’agissait, en fait, de Jean-Louis Debré, Président, à l’époque, de l’Assemblée Nationale !
C’est vrai Vichy n’a pas eu de chance.
Nous ne devrions pas assimiler Vichy à une période sombre de notre histoire car Vichy n’était que le siège du gouvernement.
Des collabos, des dénonciations il y en avait dans toute la France….
@ new reporter : déjà, en 1944 le Conseil Municipal de Vichy s’était ému de ce problème
new reporter, bonjour… Merci pour votre intervention sur mon article…
Déjà, alors que tout le Territoire français venait d’être libéré de l’occupation nazie, des hommes politiques, qu’on ne pourrait guère soupçonner de collaboration avec l’ennemi, ainsi qu’avec le Régime de l’Etat Français, s’en émurent en ces termes(1)
« Vichy n’est pas le siège d’un gouvernement traître à la Patrie, mais la ‘’Reine des Villes d’Eaux’’ »
Le Conseil Municipal de VICHY, réuni en session ordinaire le 20 novembre 1944,
– observant que la Radiodiffusion Nationale et la Presse continuent d’user des termes « LE GOUVERNEMENT DE VICHY », « LA POLITIQUE DE VICHY » pour désigner l’ex-gouvernement PETAIN-LAVAL et la politique qu’il a suivie,
– Emu de constater que le nom de VICHY est ainsi dénigré en l’associant à un régime condamné par l’ensemble de la population française.
Proteste avec énergie contre ce discrédit immérité infligé à notre ville et à ses habitants.
– VICHY s’est vue imposer la résidence du Gouvernement de l’Ex-Etat Français et a dû subir sa présence et celle de nombreux fonctionnaires civils et militaires souvent avides de places, d’avancement et de prébendes.
– VICHY a vécu pendant quatre ans sous un régime policier où s’est manifesté sans retenue le zèle de fonctionnaires traîtres à leurs Pays, la cruauté des miliciens de DARNAND et des hommes de la Gestapo.
– VICHY, devenue malgré elle capitale provisoire de notre Pays, ne s’est jamais laissé griser par ce titre et a su conserver, au milieu des malheurs de la FRANCE, sa dignité et son honneur.
– VICHY a eu, elle aussi, ses prisonniers, ses déportés, ses héros, ses martyrs. La liste en est imposante.
Les Vichyssois n’ont donc point failli à leur devoir et ils ne méritent pas d’être déshonorés par l’abus qui est fait du nom de leur Ville et de celui de ses habitants.
– VICHY, par l’efficacité de ses eaux, le résultat de ses cures, par l’ampleur de son organisation thermale, par la valeur artistique de ses spectacles et de ses concerts{2}, par sa réputation d’accueillante hospitalité s’est classée au premier rang des stations thermales du monde. Elle est et veut demeurer « LA REINE DES VILLES D’EAUX ».
– VICHY veut continuer cette mission de messagère de la FRANCE, elle veut continuer à faire connaître et aimer notre Pays car elle en est toujours digne.
Les habitants de notre Ville n’ont cessé d’affirmer leurs sentiments républicains et patriotiques. Ils ont, à maintes reprises, proclamé leur dévouement au Général de GAULLE. Ils ont manifesté l’admiration et la reconnaissance qu’ils éprouvent à l’égard de notre magnifique jeunesse qui s’est battue dans tout le Pays et continue à refouler l’ennemi hors de nos frontières. Ils savent tout ce qu’ils doivent à nos fidèles alliés Anglais, Russes, Américains.
– Mais, en retour, ils réclament pour eux compréhension et justice.
– Ils ne veulent plus que leur nom soit associé à la politique néfaste qui a été conçue et réalisée à l’intérieur des murs de leur Ville malgré eux et contre eux.
– Ils demandent qu’un effort soit fait par tous ceux qui écrivent dans la Presse ou parlent à la Radio pour que cesse cet état de choses qui ne porte pas seulement préjudice à la réputation de leur Ville, mais aussi à l’intérêt bien compris de la FRANCE toute entière.
Au moment où les pays voisins se préparent à équiper leurs stations thermales avant d’entreprendre la propagande qui attirera chez eux baigneurs et touristes, la Municipalité de VICHY demande à toutes les Autorités Françaises de lui apporter leur appui dans la campagne qu’elle entreprend pour effacer définitivement la souillure répandue sur la Ville par quatre années d’un régime détesté, de l’aider à redonner à la « REINE DES VILLES D’EAUX », honneur de notre Pays, un rayonnement conforme aux intérêts du thermalisme Français. »
——-
(1) – La copie fidèle de cet « appel en faveur de VICHY » m’a été remis, par Monsieur Gérard CHARASSE, Député de l’Allier, lors de son colloque, »VICHY : UNE MEMOIRE A CONSTRUIRE », qu’il a organisé, le 22 juin 2000, à l’Assemblée Nationale.
Finalement Vichy est une ville martyre.
Dominique,
Je te souhaite de réussir dans cette démarche, mais pour être franc, c’est le maire qui doit présenter cette requête et non toi.
Ne n’en veux pas.
Nidolga, je ne suis pas là pour plaire ! Je suis là pour informer, pour dénoncer lorsque cela s’avère nécessaire !
———–« Dominique, Je te souhaite de réussir dans cette démarche, mais pour être franc, c’est le maire qui doit présenter cette requête et non toi. Ne n’en veux pas.» :
Nidolga, c’est au Maire de présenter cette requête : tu as parfaitement raison… Et, il le fait à chaque fois que cela s’avère nécessaire !
Cependant, et ne m’en veux pas parce que c’est mon point de vue, j’ai parfaitement le droit, aux travers de mes écrits sur cette question relative à l’amalgame fait sur la Ville de Vichy, rédiger une forme de requête ! C’est ce que je fais, à chaque fois que cela s’avère nécessaire !
En France, tout jouraliste, dès lors qu’il n’use pas de diffamations, d’insultes, de fausses rumeurs, de mensonges, a le droit de rédiger les articles sur les sujets qui l’interpellent : nous ne sommes pas dans un pays, où chaque journaliste est obligé de demander une autorisation au Ministère de l’Information avant de rédiger un papier ; nous sommes dans un pays libre, où nous écrivons ce qui nous plait d’écrire !
Nidolga, je ne suis pas là pour plaire ! Je suis là pour informer, pour dénoncer lorsque cela s’avère nécessaire, ce, même si je m’élève contre cet amalgame qui est fait à l’encontre de la Ville de Vichy !
Que tu ne sois pas de mon avis, c’est ton droit le plus strict. Mais, le Maire de Vichy, son Conseil Municipal, les Elus de l’Opposition du Département et Gérard Charasse, Député de l’Allier, parfaitement au courant de toutes mes actions menées en faveur de Vichy par le biais de mes articles… Tout en considérant mes papiers comme des requêtes, ils ne m’en tiennent pas rigueur : au contraire, ils sont heureux de cette action que je mène !
C’est dire si je ne gêne que mes détracteurs (dont tu fais partie, ce, même si uses d’une très grande courtoisie à mon égard !)…
Ne m’en veux pas de mon point de vue ! Mais, je ne changerai pas d’avis… Je continuerai à clamer haut et fort que LE REGIME DE VICHY N’A JAMAIS EXISTE !
@ new reporter
new reporter, sur ce point précis de l’amalgame qui est fait sur son nom, Vichy est effectivement une ville martyr !
@ Toutes, @ Tous : voici ces lois indignes contre les Juifs, qui auraient dû porter les noms de leurs auteurs, et non le nom de « Lois de Vichy » !
« LOI portant statut des juifs »
Source : Journal officiel, 18 octobre 1940, p. 5323.[1]
« Nous, Maréchal de France, chef de l’État français, Le conseil des ministres entendu,
Décrétons : Article l. – Est regardé comme juif, pour l’application de la présente loi, toute personne issue de trois grands-parents de race juive ou de deux grands-parents de la même race, si son conjoint lui-même est juif.
Art. 2. – L’accès et l’exercice des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après sont interdits aux juifs :
1. Chef de l’État, membre du Gouvernement, conseil d’État, conseil de l’ordre national de la Légion d’honneur, cour de cassation, cour des comptes, corps des mines, corps des ponts et chaussées, inspection générale des finances, cours d’appel, tribunaux de première instance, justices de paix, toutes juridictions d’ordre professionnel et toutes assemblées issues de l’élection.
2. Agents relevant du département des affaires étran-gères, secrétaires généraux des départements ministériels, directeurs généraux, directeurs des administrations centrales des ministères, préfets, sous-préfets, secrétaires généraux des préfectures, inspecteurs généraux des services administratifs au ministère de l’intérieur, fonctionnaires de tous grades attachés à tous services de police.
3. Résidents généraux, gouverneurs généraux, gouverneurs et secrétaires généraux des colonies, inspecteurs des colonies.
4. Membres des corps enseignants.
5. Officiers des armées de terre, de mer et de l’air.
6. Administrateurs, directeurs, secrétaires généraux dans les entreprises bénéficiaires de concessions ou de subventions accordées par une collectivité publique, postes à la nomination du Gouvernement dans les entreprises d’intérêt général.
Art. 3. – L’accès et l’exercice de toutes les fonctions publiques autres que celles énumérées à l’article 2 ne sont ouverts aux Juifs que s’ils peuvent exciper de l’une des conditions suivantes :
a) Être titulaire de la carte de combattant 1914-1918 ou avoir été cité au cours de la campagne 1914-1918 ;
b) Avoir été cité à l’ordre du jour au cours de la campagne 1939-1940 ;
c) Être décoré de la Légion d’honneur à titre militaire ou de la médaille militaire.
Art. 4. – L’accès et l’exercice des professions libérales, des professions libres, des fonctions dévolues aux officiers ministériels et à tous auxiliaires de la justice sont permis aux juifs, à moins que des règlements d’administration publique n’aient fixé pour eux une porportion déterminée. Dans ce cas, les mêmes règlements détermineront les conditions dans lesquelles aura lieu l’élimination des juifs en surnombre.
Art. 5. – Les juifs ne pourront, sans condition ni réserve, exercer l’une quelconque des professions suivantes :
Directeurs, gérants, rédacteurs de journaux, revues, agences ou périodiques, à l’exception de publications de caractère strictement scientifique.
Directeurs, administrateurs, gérants d’entreprises ayant pour objet la fabrication, l’impression, la distribution, la présentation de films cinématographiques; metteurs en scène et directeurs de prises de vues, compositeurs de scénarios, directeurs, administrateurs, gérants de salles de théâtres ou de cinématographie, entrepreneurs de spectacles, directeurs, administrateurs, gérants de toutes entreprises se rapportant à la radiodiffusion.
Des règlements d’administration publique fixeront, pour chaque catégorie, les conditions dans lesquelles les autorités publiques pourront s’assurer du respect, par les intéressés, des interdictions prononcées au présent article, ainsi que les sanctions attachées à ces interdictions.
Art. 6. – En aucun cas, les juifs ne peuvent faire partie des organismes chargés de représenter les progressions visées aux articles 4 et 5 de la présente loi ou d’en assurer la discipline.
Art. 7. – Les fonctionnaires juifs visés aux articles 2 et 3 cesseront d’exercer leurs fonctions dans les deux mois qui suivront la promulgation de la présente loi. Ils seront admis à faire valoir leurs droits à la retraite s’ils remplissent les conditions de durée de service ; à une retraite proportionnelle s’ils ont au moins quinze ans de service ; ceux ne pouvant exciper d’aucune de ces conditions recevront leur traitement pendant une durée qui sera fixée, pour chaque catégorie, par un règlement d’administration publique.
Art. 8. – Par décret individuel pris en conseil d’État et dûment motivé, les juifs qui, dans les domaines littéraire, scientifique, artistique, ont rendu des services exceptionnels à l’État français, pourront être relevés des interdictions prévues par la présente loi. Ces décrets et les motifs qui les justifient seront publiés au Journal officiel.
Art. 9. – La présente loi est applicable à l’Algérie, aux colonies, pays de protectorat et territoires sous mandat.
Art. 10. – Le présent acte sera publié au Journal officiel et exécuté comme loi de l’État. »
Fait à Vichy, le 3 octobre 1940.
Ph. Pétain.
Par le Maréchal de France, chef de l’État français :
Le vice-président du conseil, Pierre LAVAL.
Le garde des sceaux, ministre secrétaire d’État à la justice, Raphaël Alibert.
Le ministre secrétaire d’État à l’intérieur, Marcel Peyrouton.
Le ministre secrétaire d’État, aux affaires étrangères, Paul Baudouin.
Le ministre secrétaire d’État à la guerre, Général Huntziger.
Le ministre secrétaire d’État aux finances, Yves Bouthillier.
Le ministre secrétaire d’État à la marine, Amiral DARLAN.
Le ministre secrétaire d’État à la production industrielle et au travail, René BELIN.
Le ministre secrétaire d’État à l’agriculture, Pierre CAZIOT
« LOI sur les ressortissants étrangers de race juive »
Source : Journal officiel, 18 octobre 1940, p. 5324.
« Nous, Maréchal de France, chef de l’État français, Le conseil des ministres entendu,
Décrétons :
Article 1″. – Les ressortissants étrangers de race juive pourront, à dater de la promulgation de la présente loi, être internés dans des camps spéciaux par décision du préfet du département de leur résidence.
Art. 2. – Il est constitué auprès du ministre secrétaire d’État à l’intérieur une commission chargée de l’organisation et de l’administration de ces camps.
Cette commission comprend :
Un inspecteur général des services administratifs ;
Le directeur de la police du territoire et des étrangers, ou son représentant ;
Un représentant du ministère des finances.
Art. 3. – Les ressortissants étrangers de race juive pourront en tout temps se voir assigner une résidence forcée par le préfet du département de leur résidence.
Art. 4. – Le présent décret sera publié au Journal officiel pour être observé comme loi de l’Etat. »
Fait à Vichy, le 4 octobre 1940.
Ph. PETAIN.
Par le Maréchal de France, chef de l’État français :
Le ministre secrétaire d’État à l’intérieur, Marcel PEYROUTON.
Le ministre secrétaire d’Etat aux finances, Yves BOUTHILLIER.
Le garde des sceaux, ministre secrétaire d’État à la justice, Raphaël ALIBERT
« LOI du 2 juin 1941 remplaçant la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs »
Source : Journal officiel, 14 juin 1941, p. 2475.
« Nous, Maréchal de France, chef de l’État français, Le conseil des ministres entendu,
Décrétons :
Article l ». – Est regardé comme Juif :
1º Celui ou celle, appartenant ou non à une confession quelconque, qui est issu d’au moins trois grands-parents de race juive, ou de deux seulement si son conjoint est lui-même issu de deux grands-parents de race juive.
Est regardé comme étant de race juive le grand-parent ayant appartenu à la religion juive ;
2º Celui ou celle qui appartient à la religion juive, ou y appartenait le 25 juin 1940, et qui est issu de deux grands-parents de race juive. La non-appartenance à la religion juive est établie par la preuve de l’adhésion à l’une des autres confessions reconnues par l’État avant la loi du 9 décembre 1905. Le désaveu ou l’annulation de la reconnaissance d’un enfant considéré comme Juif sont sans effet au regard des dispositions qui précèdent.
Art. 2. – L’accès et l’exercice des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après sont interdits aux Juifs :
1. Chef de l’État, membres du Gouvernement, du conseil d’État, du conseil de l’ordre national de la Légion d’honneur, de la cour de cassation, de la cour des comptes, du corps des mines, du corps des ponts et chaussées, de l’inspection générale des finances, du corps des ingénieurs de l’aéronautique, des cours d’appel, des tribunaux de première instance, des justices de paix, des tribunaux répressifs d’Algérie, de tous jurys, de toutes juridictions d’ordre professionnel et de toutes assemblées issues de l’élection, arbitres.
2. Ambassadeurs de France, secrétaires généraux des départements ministériels, directeurs généraux, directeurs des administrations centrales des ministères, agents relevant du département des affaires étrangères, préfets, sous-préfets, secrétaires généraux des préfectures, inspecteurs généraux des services administratifs au ministère de l’intérieur, fonctionnaires de tous grades attachés à tous services de police.
3. Résidents généraux, gouverneurs généraux, gouverneurs et secrétaires généraux de colonies, inspecteurs des colonies.
4. Membres des corps enseignants.
5. Officiers et sous-officiers des armées de terre, de mer et de l’air, membres des corps de contrôle de la guerre, de la marine et de l’air, membres des corps et cadres civils des départements de la guerre, de la marine et de l’air, créés par les lois du 25 août 1940, du 15 septembre 1940, du 28 août 1940, du 18 septembre 1940 et du 29 août 1940.
6. Administrateurs, directeurs, secrétaires généraux dans les entreprises bénéficiaires de concessions ou de subventions accordées par une collectivité publique, titulaires de postes à la nomination du Gouvernement dans les entreprises d’intérêt général.
Art. 3. – Les juifs ne peuvent occuper, dans les administrations publiques ou les entreprises bénéficiaires de concessions ou de subventions accordées par une collectivité publique, des fonctions ou des emplois autres que ceux énumérés à l’article 2, que s’ils remplissent l’une des conditions suivantes :
a) Être titulaire de la carte du combattant, instituée par l’article 101 de la loi du 19 décembre 1926 ;
b) Avoir fait l’objet, au cours de la campagne 1939-1040, d’une citation donnant droit au port de la Croix de guerre instituée par le décret du 28 mars 1941;
c) Être décoré de la Légion d’honneur ou de la médaille pour faits de guerre ;
d) Être pupille de la nation ou ascendant, veuve ou orphelin de militaire mort pour la France.
Art. 4. – Les juifs ne peuvent exercer une profession libérale, une profession commerciale, industrielle ou artisanale, ou une profession libre, être titulaires d’une charge d’officier public ou ministériel, ou être investis de fonctions dévolues à des auxiliaires de justice, que dans les limites et les conditions qui seront fixées par décrets en conseil d’État.
Art. 5. – Sont interdites aux juifs les professions ci-après :
Banquier, changeur, démarcheur ;
Intermédiaire dans les bourses de valeurs ou dans les bourses de commerce ;
Agent de publicité ;
Agent immobilier ou de prêts de capitaux ;
Négociant de fonds de commerce, marchand de biens ;
Courtier, commissionnaire ;
Exploitant de forêts ;
Concessionnaire de jeux ;
Éditeur, directeur, gérant, administrateur, rédacteur, même au titre de correspondant local, de journaux ou d’écrits périodiques, à l’exception des publications de caractère strictement scientifique ou confessionnel ;
Exploitant, directeur, administrateur, gérant d’entreprises ayant pour objet la fabrication, l’impression, la distribution ou la présentation de films cinématographiques, metteur en scène, directeur de prises de vues, compositeur de scénarios ;
Exploitant, directeur, administrateur, gérant de salles de théâtre ou de cinématographie ;Entrepreneur de spectacles ;
Exploitant, directeur, administrateur, gérant de toutes entreprises se rapportant à la radiodiffusion.
Des règlements d’administration publique fixeront pour chaque catégorie les conditions d’application du présent article.
Art. 6. – En aucun cas, les juifs ne peuvent faire partie des organismes chargés de représenter les professions visées aux articles 4 et 5 de la présente loi ou d’en assurer la discipline.
Art. 7. – Les fonctionnaires juifs visés aux articles 2 et 3 sont admis à faire valoir les droits définis ci-après :
1º Les fonctionnaires soumis au régime de la loi du 14 avril 1924 recevront une pension d’ancienneté avec jouissance immédiate s’ils réunissent le nombre d’années de service exigé pour l’ouverture du droit à cette pension.
Si, sans remplir cette condition, ils ont accompli au moins quinze années de services effectifs, ils bénéficieront avec jouissance immédiate d’une pension calculée à raison, soit d’un trentième du minimum de la pension d’ancienneté pour chaque année de services de la catégorie A, soit d’un vingt-cinquième pour chaque année de services de la catégorie B ou de services militaires. Le montant de cette pension ne pourra excéder le minimum de la pension d’ancienneté augmenté, le cas échéant, de la rémunération des bonifications pour services hors d’Europe et des bénéfices de campagne ;
2º Les fonctionnaires soumis au régime de la caisse nationale des retraites pour la vieillesse obtiendront, s’ils comptent au moins quinze ans de services effectifs, la jouissance immédiate d’une allocation annuelle égale au montant de la rente vieillesse qui leur serait acquise à l’époque de la cessation de leurs fonctions si leurs versements réglementaires avaient été effectués dès l’origine à capital aliéné. Cette allocation cessera de leur être attribuée à compter de la date d’entrée en jouissance de leur rente sur la caisse nationale des retraites ;
3º Les fonctionnaires des départements, communes ou établissements publics qui possèdent une caisse spéciale de retraites bénéficieront, avec jouissance immédiate, de la pension d’ancienneté ou de la pension proportionnelle fixée par leur règlement de retraites, s’ils remplissent les conditions de durée de services exigées pour l’ouverture du droit à l’une de ces pensions ;
4º Les agents soumis au régime de la loi sur les assurances sociales et comptant au moins quinze années de services effectifs recevront, de la collectivité ou établissement dont ils dépendent, une allocation annuelle égale à la fraction de la rente vieillesse constituée par le versement de la double contribution durant toute la période où ils sont restés en service. Cette allocation cessera de leur être attribuée à compter de la date d’entrée en jouissance de ladite rente ;
5º Les fonctionnaires tributaires de la caisse intercolo-niale de retraites ou des caisses locales, et comptant au moins quinze années de services effectifs, bénéficieront d’une pension dans les conditions qui seront déterminées par un règlement d’administration publique ;
6º Les fonctionnaires et agents ne remplissant pas les conditions requises pour pouvoir bénéficier des pensions et allocations ci-dessus recevront leur traitement pendant une durée qui sera fixée par un règlement d’administration publique;
7º La situation des ouvriers des établissements militaires et industriels de l’État sera réglée par une loi spéciale.
Les fonctionnaires ou agents juifs visés par les articles 2 et 3 de la loi du 3 octobre 1940 sont considérés comme ayant cessé leurs fonctions à la date du 20 décembre 1940.
Les fonctionnaires ou agents qui sont atteints par les nouvelles interdictions édictées par la présente loi cesseront leurs fonctions dans le délai de deux mois après la publication de celle-ci.
L’application des dispositions de la présente loi aux prisonniers de guerre est différée jusqu’à leur retour de captivité.
Les fonctionnaires ou agents juifs visés aux articles 2 et 3 et actuellement prisonniers de guerre cesseront d’exercer leurs fonctions deux mois après leur retour de captivité.
Les dispositions de la présente loi ne seront applicables aux ascendants, conjoint ou descendants d’un prisonnier de guerre que dans un délai de deux mois après la libération de ce prisonnier.
En ce qui concerne les personnels en service outre-mer, un décret rendu sur la proposition des secrétaires d’État intéressés déterminera les conditions de la cessation de leurs fonctions.
Art. 8. – Peuvent être relevés des interdictions prévues par la présente loi, les juifs :
1º Qui ont rendu à l’État français des services exception-nels ;
2º Dont la famille est établie en France depuis au moins cinq générations et a rendu à l’Etat français des services exceptionnels.
Pour les interdictions prévues par l’article 2, la décision est prise par décret individuel pris en conseil d’Etat sur rapport du commissaire général aux questions juives et contresigné par le secrétaire d’État intéressé.
Pour les autres interdictions, la décision est prise par arrêté du commissaire général aux questions juives.
Le décret ou l’arrêté doivent être dûment motivés.
Les dérogations accordées en vertu des dispositions qui précèdent n’ont qu’un caractère personnel et ne créeront aucun droit en faveur des ascendants, descendants, conjoint et collatéraux des bénéficiaires.
Art. 9. – Sans préjudice du droit pour le préfet de prononcer l’internement dans un camp spécial, même si l’intéressé est Français, est puni :
1º D’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 500 F à 10000 F, ou de l’une de ces deux peines seulement, tout juif qui s’est livré ou a tenté de se livrer à une activité qui lui est interdite par application des articles 4, 5 et 6 de la présente loi :
2º D’un emprisonnement de un an à cinq ans et d’une amende de 1 000 F à 20 000 F, ou de l’une de ces deux peines seulement, tout juif qui se sera soustrait ou aura tenté de se soustraire aux interdictions édictées par la présente loi, au moyen de déclarations mensongères ou de manoeuvres frauduleuses.
Le tribunal peut, en outre, ordonner la fermeture de l’établissement.
Art. 10. – Les fonctionnaires ayant cessé leurs fonctions par application de la loi du 3 octobre 1940 et qui peuvent se prévaloir des dispositions de la présente loi, sont admis à solliciter leur réintégration dans des conditions qui seront fixées par décret en conseil d’État.
Art. 11. – La présente loi est applicable à l’Algérie, aux colonies, pays de protectorat, en Syrie et au Liban.
Art. 12. – La loi du 3 octobre 1940, modifiée par les lois du 3 avril et du 11 avril 1941, est abrogée ; les règlements et les décrets pris pour son application sont maintenus en vigueur jusqu’à ce qu’ils soient modifiés s’il y a lieu par des règlements et des décrets nouveaux.
Art. 13. – Le présent décret sera publié au Journal officiel et exécuté comme loi de l’État. »
Fait à Vichy, le 2 juin 1941.
Ph. PETAIN.
Par le Maréchal de France, chef de l’État français :
L’amiral de la flotte, vice-président du conseil, ministre secrétaire d’État aux affaires étrangères, à l’intérieur et à la marine, Amiral DARLAN.
Le garde des sceaux, ministre secrétaire d’État à la justice, Joseph BARTHELEMY.
Le ministre secrétaire d’État à l’économie nationale et aux finances, Yves BOUTHILLIER.
Le général d’armée, ministre secrétaire d’État à la guerre, Général HUNZIGER.
Le ministre secrétaire d’État à l’agriculture, Pierre CAZIOT
—————————————————————————————
http://www.fdn.fr/~fjarraud/loivichy.htm
[b]Gergovia[/b] a eu la gentillesse de m’alerter sur le dossier de [b]Vichy[/b] en m’informant qu’un article était paru sur ‘[b]’Le Modergnat »[/b], un magazine installé dans la [b]Région Auvergne[/b]…
Jugez plutôt…
[i][b]« Gérard Charasse ne veut plus que « Vichy » soit utilisée comme une insulte »[/b][/i]
[u]Par[/u] [b]Modergnat[/b]
[u][i]lundi 19 janvier 2009 à 17:16[/i][/u]
[b]http://www.modergnat.fr/index.php/2009/01/19/126-gerard-charasse-ne-veut-plus-que-vichy-soit-utilisee-comme-une-insulte[/b]
Bonnes lectures…
Je remercie [b]Gergovia[/b] pour son attention…
Cordialement à toutes et à tous.
[b]Dominique Dutilloy[/b]