La vidéosurveillance : la nouvelle arme du ministère de l’intérieur?

C’est un sujet récurent et peut-on vraiment parler de nouvelle arme puisque actuellement il y a 20000 cameras de surveillance pour surveiller nos faits et gestes. Mais on peut noter cette année une très forte progression marquant une forte tendance puisque , avant la fin de cette année , 60 000 devraient voir le jour.

Comment concilier les Libertés Individuelles avec la videosurveillance ?

C’est la question fondamentale et principale puisqu’il n’y est pas question ici de contester la sécurité publique mais on peut se poser légitimement quelques questions.

Porte-t-on peu d’intérêt ou de mépris aux compétences de la force publique ?

La liberté a un cout. On peut avoir une société totalement transparente avec des caméras de sécurité.

En Angleterre, cela n’a pas empêché les attentats de Londres mais cela a permis de trouver les protagonistes plus rapidement.

Les risques sont là :

-Principalement le traitement de l’information : là ou on apporte la garantie qu’au bout d’un certain temps  cela sera détruit : CE N’EST PAS FAIT SYSTEMATIQUEMENT !

-La CNIL, certes leur mission est louable mais elle n’a pas les moyens physiques et matériels pour contrôler cela !

    Est-on dans le tout sécuritaire ?

Pas pour l’instant mais la tendance est là ! Si l’on met des caméras de surveillance , ce n’est pas pour surveiller ! MAIS POUR SURVEILLER LES DELINQUANTS .

Certes ce n’est pas une mesure agréable pour certaines personnes, c’est même UN CONSTAT D’ECHEC D’UNE SOCIETE n’arrivant pas à appliquer l’Etat de droit.

Si l’on suit la tendance actuelle , quel sera la prochaine étape :  «  écouter les conversations » ?

Je que je regrette c’est qu’il y a peu de débat sur ce thème actuellement : il y a un recul des Libertés Publiques au nom de la sécurité.

« La banalisation de la violence a entrainé la banalisation de la répression ». Les gens se sentent peu concernés maintenant, mais il y vraie et compréhensible que les préoccupations actuelles sont tout autre.