La Toussaint, approche rapidement et c’est l’occasion de se rendre sur la tombe d’un proche, d’un parent, d’un enfant ou d’un ami.
Chaque 1 er novembre, de nombreux cimetières accueillent des personnes venues déposer une gerbe de fleurs en souvenir d’un être cher.
Pour ma part, ce moment est parfois douloureux parce que je me rends au cimetière où bon nombre de proches reposent et, entre autre, ma maman qui est décédée alors que je n’étais encore qu’une enfant.
Ce qui est le plus difficile, je pense, c’est que lorsque je m’approche, je sens la tristesse m’envahir parce qu’elle est partie bien trop tôt, et lorsque l’on n’a que neuf ans, on ne comprend pas forcément ce qui nous arrive.
Heureusement pour mes frères et pour moi, notre père a rencontré une femme qui partage sa vie depuis plus de trente ans et elle nous a été d’une grande aide, surtout lorsque nous étions encore si jeunes.
Cependant, malgré l’amour qu’elle nous donne encore aujourd’hui, j’ai parfois le manque de ma vraie maman.
Je connais bon nombre de personnes qui partagent une complicité avec leur maman, et moi ce sentiment, je ne l’ai jamais connu et ce sera, je pense, l’un de mes grands regrets.
Je me rends rarement au cimetière parce que je suis mal à l’aise dans un tel lieu, mais le jour de la Toussaint, j’y vais obligatoirement parce que j’en ressens le besoin, et pour moi, il faut que je m’y rende.
Je ne sais pas s’il existe un au-delà ou non, mais je me dis que si la vie après la mort est réelle, alors ma mère saura que je ne l’ai jamais oubliée, même si je me rends rarement sur sa tombe.
Jolie pensée pour toutes les personnes parties bien trop tôt….
Je peux comprendre ce sentiment, mon père est lui aussi parti trop tôt même si j’avais 28 ans. Il me manque. De plus, étant très secret, j’ai l’impression de ne pas l’avoir connu ou si peu.
Je n’ai pas besoin d’aller au cimetière non plus pour penser à lui, nos morts restent dans nos coeurs même si nous avons besoin d’aller leur rendre hommage dans ce lieu.