Tout – enfin ! – s’explique : le complot fomenté par la majeure partie de l’UMP, du FN, avec l’appui de Christine Boutin et du Printemps français pour dénoncer une prétendue « théorie » du genre et la remiser au garage, enfouie dans l’huile de vidange est dévoilé… C’est le fait du lobby des garagistes qui – insidieusement – ne veut surtout pas en entendre parler…

Il n’y a pas de théorie du genre, mais des études féministes et de genre qui tentent de rendre compte de phénomènes et ne préconisent rien. En revanche, des militantes et militants automobilistes tentent de s’appuyer sur ces études pour contrer les menées des garagistes, qualifiées de sexistes. Attendez-vous donc à ce que Avaaz, Change (.org) ou La Pétition (.be) lancent des appels à signer pour dénoncer ce scandaleux état de fait.

Les études féministes ou de genre s’intéressent à une foultitude de phénomènes. Par exemple, pourquoi le Mail Online titre-t-il sur le fait que les femmes sont bernées par leurs garagistes. Des hommes ne se verraient-ils pas aussi grugés par les réparateurs d’automobiles. N’y aurait-il pas des mécaniciennes qui agiraient de même avec leur clientèle masculine ?

Certes, on pourra arguer que les garages tenus par des femmes et n’embauchant que des mécaniciennes (genre Femmes Auto, à Dakar ; celui de Vendargues-Le Crès, dans l’Hérault ; Lady Mechanic Initiative, de Lagos, au Nigeria ; le Roady, à Vannes ; tant d’autres, dans diverses métropoles ou villes européennes, africaines, américaines…) forment un réseau mondial et déjà un puissant groupe de pression. Limite mafieux ? Concurrençant surtout les garages tenus par des hommes et employant des mécaniciens… En s’appuyant sur les études féministes et de genre ?

On comprend donc – c’est tellement évident ! – que le lobby des garagistes mâles s’inquiète.  Attendez-vous donc à savoir que la polémique sur la « théorie » du genre, relayée par le Printemps français, Christine Boutin, tant d’autres, va rebondir. Sur des chapeaux de roues à doter d’un train renouvelé de pneumatiques tout terrain.

En cause, une étude de la Kellogg School of Management, de la NorthWestern University de l’Illinois, totalement noyautée par les féministes radicales les plus virulentes, soutenant sans aucun doute les Femen. Deux femmes, Ayalet Israeli, Meghan Busse et un certain Florian Zettelmeyer (pour donner le change), se sont livrés à une prétendue étude fondée principalement sur l’opinion de femmes automobilistes (et d’hommes, pour brouiller les pistes).

Quand des hommes n’y connaissant rien à la mécanique s’adressent à des garagistes masculins, ces derniers leur proposent un devis de réparation conforme à leurs tarifs habituels. Lorsqu’il s’agit de femmes, fussent-elles ingénieures ou techniciennes, la note serait pratiquement toujours gonflée. Qui peut croire à de telles balivernes ?

L’étude incite les femmes peu férues de mécanique ou d’électricité automobile à s’informer des tarifs généralement pratiqués et de se livrer à un odieux chantage pour obtenir des rabais. Voilà ce à quoi conduit la propagation de la « théorie » du genre !

Comme pourrait le dire Marine Le Pen, « avec la complicité évidentes de certains relais médiatiques serviles » (à propos de la catastrophe ferroviaire de Brétigny, mais il s’agit clairement du même phénomène), c’est le fondement même de la réparation automobile (un garagiste, une caissière) qui est violemment remis en question pour étendre le travail de sape de notre civilisation ! On commence par s’en prendre aux garagistes, bientôt, ce sera les éboueurs qui seront en ligne de mire, puis leurs enfants mâles seront castrés, leurs ventres ouverts pour couver des fœtus féminins issus de la procréation assistée !

Qui peut croire de telles balivernes ? Constatez autour de vous, un époux va-t-il rater une rencontre sportive à la télévision alors qu’il peut envoyer madame négocier les réparations au garage ?

L’étude intitulée « The Importance of Appearing Savvy » (de la jouer futé·e) dénonce une prétendue « asymétrie informative » entre praticiens et clients, en particulier féminins. Elle ne se fonde que sur l’activité du site AutoMD (.com) qui passe des coups de fils dans les garages pour tenter de déterminer des tendances tarifaires générales. Les appelant·e·s risquant de suggérer un prix supérieur à la moyenne se verraient (le conditionnel s’impose) indiquer des tarifs encore supérieurs. Mais en fait, la différence de prix ne serait que de deux euros en sus (soit 428 USD contre 426) si la personne est une femme et non un homme.

Fort peu. Mais pour rendre les femmes plus sympathiques, la colonne les représentant est délicatement bronzée tandis que celle dévolue aux hommes est d’un noir profond évoquant les ténèbres. On voit très bien ce qu’il en est de la dite « asymétrie ».

Selon Zettemeyer, un homme indiquant n’avoir aucune idée des prix serait pris pour un finaud prétendant l’ignorance tandis qu’une femme serait considérée automatiquement ignare. Qui, franchement, peut accorder foi à cela ? 

En fait, les auteur·e·s veulent bien concéder que les garagistes n’ont pas d’animosité envers les femmes mais assumeraient qu’elles n’y connaissent rien, d’emblée. Ce qui n’empêche que, lorsqu’elles tentent une négociation à un prix inférieur, elles l’obtiennent dans 35 % des cas, contre 25 % pour les hommes. On constate les dégâts du lobby féministe à l’œuvre !

D’un côté, on leur proposerait des prix supérieurs, de l’autre, si elles argumentent, elles ont plus de chance de l’emporter.

L’étude incite donc la clientèle féminine à s’informer davantage que la masculine, et à exiger des rabais. Que les hommes informés des tarifs obtiendront moins facilement.

On voit bien ou cela mène : la ruine des garagistes qui, bientôt, n’auront plus comme interlocuteurs que des épouses, les hommes ne faisant plus face à leurs responsabilités, se trouvant progressivement relégués à des tâches subalternes. Et la Kellogg School incite les femmes à participer à des formations (payantes) à la négociation. Où cela s’arrêtera-t-il ?

Infiltrés, bientôt gangrénés par des rédactrices, les médias participent au complot en relayant et déformant ce type d’informations biaisées. On comprend fort bien que les garagistes, en tête de front, pointe du combat contre les études féministes et de genre aient vigoureusement réagi.

Une certaine gauche collectiviste, minée par le lobby LBGT, visant à ruiner les garagistes pour instaurer le monopole des kolkhozes de mécanique automobile, doit être vigoureusement dénoncée.
Bientôt des cours de mécanique pour les gamines à la tignasse crépue dans les écoles, sous l’égide de matrones mécaniciennes africaines, d’autres d’économie ménagère au rabais pour les chers bambins aux têtes blondes s’esquintant à poser des pointes aux nourrissons avant de les frotter au lavoir sous prétexte de préserver l’environnement et les vouant à s’esquinter leurs jolis yeux bleus sur des travaux de couture. Stop !

Alors que tant d’affaires apportent « un solide argument factuel de plus en faveur de la thèse selon laquelle, en matière d’identité sexuelle, la nature l’emporte sur l’éducation » (dixit par exemple Xavier Laforge), cette autre dévoile bien ce qui est sournoisement à l’œuvre, en raison des « initiatives ubuesques de Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti et Christiane Taubira, les trois mousquetaires de la délirante “ perspective du genre ” .», soit ruiner les PME et TPE de réparations automobiles et étouffer dans l’œuf leur précaire survie, faute de personnel masculin.

Mais prolongeons et élargissons le propos. Ainsi que l’expose crument le site Brave Patrie (le vrai journal des vraies valeurs de la France vraie), un autre féminisme, chrétien, respectueux de la nature, est possible… celui de nos dévouées grands-mères qui s’épanouissaient au foyer, formaient des enfants de troupe, des tambours pour la République. Valérie Pécresse, NKM, tout comme Rama Yade et Rachida Dati dès à présent, donneront l’exemple. Pour « cimenter le couple » en se mettant à l’écoute de leurs conjoints, en anticipant leurs envies, réenchanter la féminité, de nouveau « s’émerveiller d’être femme » comme le préconise le site Woman Attidude.

Voir aussi les préconisations du Conseil pontifical pour les laïcs au sujet de la femme et ceux de la Fondation Jérôme Lejeune.
En attendant, amis garagistes, fiers, courageux, entrepreneurs indispensables, continuez à nous soutenir. Un don (par exemple via Paypal) à l’auteur de cet article – dont la révision des soupapes de son véhicule semble s’imposer pour aller propager la bonne parole dans nos campagnes, je le signale au passage – iniquement dépourvu de l’abattement fiscal en dépit de nos multiples réclamations, s’impose.

Ne vous laissez pas condamner à baisser le rideau pour faire place à des mécaniciennes collectivistes incitées par Vincent Peillon à poursuivre leur formation au-delà du BTS avec vos impôts.