Nous sommes nombreux en ce début d’année à nous envoyer et à recevoir des vœux de la famille et d’amis et à nous précipiter sur les téléphones portables dès les douze coups de minuit pour être les premiers à envoyer nos pensées positives aux personnes que l’on apprécie. Rituel, coutume, tradition très anciennes qui perd de nos jours un peu de son contenu.
Vous avez les traditionalistes, de moins en moins nombreux qui continuent à envoyer leurs vœux par cartes et n’envisagent à aucun moment pouvoir le faire par téléphone ou SMS et puis vous avez les générations plus ou moins jeunes qui utilisent au maximum les nouvelles technologies et trouvent les cartes de vœux ringardes et dépassées. A chacun son style et à chacun son contenu, avec des formules passe partout de vœux de bonheur, de bonne et heureuse année et de bonne santé.
La tradition des vœux est très ancienne et remonte à l’époque néolithique avec la prise de conscience par les hommes, des cycles des saisons et des années solaires. La nouvelle année commençait en général au solstice d’hiver, la période où les travaux de la terre étaient en sommeil et où les petites graines semées en terre attendaient le printemps pour pousser. C’était donc le moment où se produisait le renouvellement de l’année avec toujours le souci de savoir si la prochaine serait bonne ou mauvaise sur le plan agricole.
Dans les démocraties modernes, le 1er janvier est surtout l’occasion pour chacun d’entre nous de souhaiter aux personnes qui nous sont chères, en toute sincérité une future année, pleine de bonheur, de réussite et surtout de bonne santé. L’essentiel étant de trouver les bons mots qui s’adaptent au mieux à chacun, en fonction des affinités que l’on a avec les personnes à qui on les adresse, que ce soit la famille, les amis ou les collègues de travail.
Sachez que vous avez tout le mois de janvier pour présenter vos vœux, mais plus vous attendez, plus vous risquez d’oublier de le faire et de froisser certaines personnes très à cheval sur le rituel des vœux de bonne année.