La Sonate à Kreutzer de Léon Tolstoï

Si vous voulez avoir un certain nombre de certitudes sur les dangers  que l’on court à ne pas suivre les règles de l’amour, il faut lire absolument La Sonate à Kreutzer[1], une œuvre de  l’auteur Russe Léon Tolstoï.

Dans cette œuvre, l’auteur met déjà le lecteur en garde sur le péché de la convoitise. Qui aura jeté un regard sur une femme et aura eu pour elle ne serait-ce que la  moindre envie, aura d’avance commis un péché, même si cela n’est pas allé jusqu’à l’acte physique.

Autant dire qu’il faut chaque jour mettre des lunettes noires pour pécher moins. Peut-on vivre dans cette vie moderne sans être charmé par une silhouette féminine ?  L’histoire sentimentale narrée dans cette œuvre va être dramatique pour la femme du mari cocufié. Imaginez un instant que vous payez un professeur de musique dans l’optique de venir apprendre quelques notions musicales à votre femme et que, à la longue, ce dernier devienne l’amant de cette dernière ? Quelle serait votre réaction devant un tel acte ? Auriez-vous fait comme Pozdnychev qui préféra passer au crime ?


 

C’est en territoire russe avec des noms assez compliqués que se déroule cette œuvre dramatique. Pozdnychev est le mari cocufié  et Troukharchevski, celui qui a osé le défier sur son propre terrain. Il n’avait jamais imaginé que cet excellent joueur de piano, pouvait créer un duo sentimental avec sa femme. Elle qui en avait déjà quelques notions, avait commencé à y reprendre goût quand elle rencontra Troukharchevski. Alors avait commencé la jalousie de Pozdnychev qui se faisait une et mille idées sur cette complicité musicale qui rapprochait davantage sa femme de Troukharchevski. Un jour, il y eut la machiavélique idée, lorsqu’il regarda à travers les trous de la serrure de la porte derrière laquelle se passait la fameuse répétition sur la sonate à Kreutzer de Beethoven, et qu’il vit le professeur de piano et sa femme dans une position pas du tout catholique, de se munir d’un couteau et de passer à l’insoutenable… Si Troukharchevski, a eu le temps de s’enfuir en passant par la fenêtre, d’une manière très agile, digne d’un athlète qui a sa place dans le livre Guinness des records, ça n’a pas été le cas chez son amante qui n’a pu y survivre. Daignez que je ne décrive pas dans cet article certaines scènes de cette œuvre qui sont très fortes à supporter pour les âmes très sensibles. Mais une chose est sûre, si vous voulez bien vous comporter en amour pour ne pas subir ses affres, je vous conseille de lire la plupart des livres de Léon Tolstoï, surtout La sonate à Kreutzer. Ainsi vous apprendrez à distinguer en amour le mauvais acte du bien, en étant fidèle l’un à l’autre.

                                                                                                                

Une réflexion sur « La Sonate à Kreutzer de Léon Tolstoï »

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