Le printemps vient juste de commencer mais on pense déjà à l’été. Le soleil, la plage, les tenues légères et les régimes pour paraître svelte. Perdre les kilos disgracieux et les apparences boudinés dans des vêtements un peu trop cintrés. Les magazines abondent de solutions miracles balançant des phrases chocs pour capter le regard du passant, des formules du genre : « Moins 30 kilos en 5 jours !!! ». Même si tout cela semble être plus de la flagornerie que des vérités avérées, des produits existent pour vous faire perdre du poids, par exemple, les édulcorants.
Cette famille regroupe de nombreux agents reproduisant le goût si agréable du sucré. Une saveur souvent liée à l’enfance, aux gâteaux, aux bonbons ou encore au lactose contenu dans le lait maternel synonyme de vie. Un peu de sucre dans une cuillère et le bébé grimaçant retrouvera le sourire. Le marché de l’édulcorant est une véritable manne financière. Il permet d’avoir en bouche ce goût si appréciable sans en avoir les calories. Une saveur n’émanant pas de la canne ou de la betterave à sucre. Vous l’aurez peut être remarqué mais une toute petite dose permet de sucrer autant qu’une dose normale, un effet produit grâce à ses capacité sucrante 200 à 600 fois supérieure que du sucre traditionnel. Une branche de « faux sucre » regroupant des dizaines d’éléments tels que l’aspartame, le cyclamate, la saccharine ou bien la sucralose, tantôt à rajouter dans votre café ou votre yaourt nature, tantôt déjà intégré.
On nous rebat sans cesse les oreilles aves les prétendus danger liés aux édulcorants. Entre eux et notre cerveau, se déroule un véritable jeu de dupes. Ils stimulent le cerveau en lui faisant croire d’avoir la dose de sucre voulue or cela n’est pas le cas, notre organisme réagit alors en nous en faisant consommer d’une autre façon. Une forme de compensation qui au lieu de nous faire perdre du poids, au contraire, nous en fait gagner.
De plus, aucune étude scientifique fiable ne prouve que les édulcorants soient nocifs pour la santé. Des tests ont bien été faits sur des souris suisses, elles ont développé des cancers, mais ils se trouvent que ces rongeurs ont une étrange propension à déclencher ce genre de tumeur. Pour avoir une once de malchance de sombrer dans les affres de cette terrible maladie, il faudrait ingurgiter une quantité faramineuse d’aspartame, une chose impossible si on a une alimentation « normale ». La méfiance règne toujours du côté des associations de consommateurs et de médecins. Ils prévalent la méfiance notamment vis-à-vis des femmes enceintes qui seraient plus sensibles en cas de problème.
L’émergence des édulcorants est-elle une manœuvre commerciale ? La question peut se poser, depuis que les produits « naturels » ou « bios» sont devenus à la mode, des édulcorants du même types sont apparus, se vendant à des prix plus qu’exagérés. On peut citer la Stevia, extrait de la plante rebaudioside A, venue du Paraguay ou bien le sirop d’agave du Mexique. Une culture qui suscite des émules, ainsi de nouvelles cultures voulant profiter de cette « or vert » sont apparues partout à travers le monde.
On peut tout de même éviter les édulcorants bas de gamme, les sans marques, vendus au rabais. Leur origine est souvent plus que douteuse et leur composition, un traquenard. La quantité d’édulcorant est revue à la baisse et comblée par un excipient sans aucune faculté sucrante. Ainsi pour avoir un goût correct, on en met plus, on utilise le pot beaucoup plus rapidement et c’est de la même façon que l’on retourne au magasin pour s’en racheter un nouveau. En pensant faire une économie, finalement, on paie plus cher.