Le président de la SNCF, Guillaume Pepy est ambitieux pour son entreprise. Un plan sur 4 ans devrait lui permettre de doubler ses résultats nets et de développer de 50% son Chiffre d’Affaire.
Utopique ? Non, réaliste.
Analyse.
Ce tour de force ne sera possible que par la confluence de plusieurs facteurs.
Le premier est l’augmentation du prix des billets. Sous prétexte que le réseau ferroviaire est vêtuste, le consommateur risque de financer la rénovation et le remplacement des lignes et des trains.
C’est pourquoi les investissements pour 2009 sont budgétés à la hausse. Les 1.9 milliards de 2008 se transforment en 2.2 milliards. Mais, c’est essentiel dans une vision à court terme. En effet, l’ouverture concurrentielle du marché est imminente. Il ne faut pas lésiner sur les moyens et offrir des prestations conformes aux attentes pour fidéliser la clientèle.
Le deuxième facteur est directement lié à la crise économique que nous vivons. Les entreprises, nombreuses, qui subissent de plein fouet le marasme financier actuel réduisent leurs lignes de coûts. A commencer par les frais de déplacement. Ainsi, les commerciaux, ingénieurs et autres employés itinérants vont progressivement délaisser le transport aérien, pratique mais onéreux, au profit du rail. La SNCF s’apprête à drainer un volume clientèle phénoménal grâce à ce revirement conjoncturel.
Par conséquent, la SNCF a de beaux jours devant elle. Il est dommage que la facture finale (le prix du billet) pénalise professionnels et surtout particuliers au nom du capitalisme.
Il faudrait surtout que la SNCF ne nous embrouille pas dans le maquis
[b]des tarifs…
Puis, il faudrait que ses cheminots cessent de nous gâcher la vie avec des grèves catégorielles qui ne riment à rien ![/b]
Tout-à-fait d’accord. Ils se jouent d’un flou artistique propice à leurs affaires.
Pour donner un exemple bien précis, dans la Région Parisienne,
il y a comme un remake d’un scénario bien annoncé !
[b]Lorsque la France passe à l’horaire d’hiver ou à l’horaire d’été, et, vice et versa, les conducteurs de trains (sur le réseau Transilien, RER/SNCF) se mettent toujours en grève, ce, sans déposer le moindre préavis de grève, ce qui est contraire à la Loi… [u]De plus, aucun communiqué n’est envoyé aux médias[/u] : [i]ce sont les journalistes eux-mêmes, qui, empruntant ces trains, puis constatant ces grèves, qui alertent la population ! Ce qui est un comble ![/i]
[u]Alors, je me demande en quoi nous sommes concernés par les problèmes vécus au quotidien par les cheminots (?)[/u] : [i]N’avons-nous pas, nous aussi, nos problèmes au quotidien ? Pourtant, nous autres, nous nous en prenons pas aux autres personnes ![/i]
[u]Je pense que le droit de grève devrait être totalement supprimé dans les transports publics et privés[/u] !
Parlons maintenant des machines délivrant des billets « banlieue » ou « province »… C’est d’un compliqué… Comme toujours, la SNCF ne sait pas faire simple. Plusieurs fois, [u]j’ai essayé de m’en servir[/u] : [i]j’ai dû renoncer, d’autant que des gens peuvent rater leurs trains à cause de la longueur et de la difficulté des transactions ! De toutes les manières, rien ne vaut l’être humain, un agent SNCF, ce, même si il se trouve devant un logiciel compliqué ![/i]
Bref, les billetteries automatiques de la RATP sont beaucoup plus simples d’utilisation !
[u]Alors, ces dames et ces messieurs de la SNCF devraient se moderniser et modifier leurs rapports humains avec les usagers que nous sommes[/u] !
Cordialement,
Dominique Dutilloy
[/b]
C’est 50 % du train mais du groupe SNCF
la sncf s’est ruinée dans un réseau TGV qui fait que RFF se trimballe une dette de 28 milliards d’euros qui lui coûte en intérêts autant que ses investissements chaque année, qu’elle a laissé le reste du réseau dans un état lamentable (moins de la moitié permet une vitesse de + de 100 km/h), le fret s’est effondré. sans la régionalisation et les TER relancés par les régions, la SNCF serait à genoux. le triomphalisme de Pépy, c’est du vent.