Brésil-Corée du Nord.

Le temple du rugby, l’Ellis Park de Johannesburg, accueille le match des « extrêmes.

Les « mystérieux » Nord-Coréens face à la sélection Auriverde, fort de ses cinq victoires au Mondial.

Il faut reconnaitre que je n’ai pas été du tout séduit par la Séleçao. Un manque de rythme, de fluidité, de création. Finalement la sélection Auriverde est à l’image de son sélectionneur, Dunga, largement critiqué au pays par son manque d’ambition offensive. Un crime de lèse-majesté au pays du ballon rond !

Une première mi-temps qui n’a fait que confirmer les doutes autour de certains titulaires, largement décriés au Brésil.

Fabiano donne l’impression d’avoir des godasses de plomb, toujours à la limite, jouant sans cesse de son corps, vraiment pas de quoi nous faire oublier Ronaldo.

Kaka, après une saison pour le moins mitigée au Réal de Madrid, confirme sa méforme. Pratiquement aucun duel de gagné, un nombre important de mauvaises passes, son coup de rein n’est plus qu’une légende. L’homme est toujours aussi sympathique, le footballeur est en plein doute, et bien loin de la forme…

Gilberto et Elano n’apporte guère de rythme à la partie, et malgré le fait d’avoir inscrit le second but, Elano ne peut nous faire oublier Ronaldinho. La lenteur qui caractérise ces deux joueurs est à l’image du Brésil de cette soirée, un jeu mono-rythme, guère emballant.

Robinho a bien tenté d’amener cette vitesse d’exécution, mais s’est montré maladroit dans ses tentatives. Une belle offrande à Elano pour le second but Auriverde lui confère une bonne note.

Le premier but Brésilien est l’œuvre de Maicon, le portier Nord-Coréen anticipant par trop un centre, et Maicon en profite pour placer une belle frappe de l’extérieur qui ne doit rien au hasard comme le prouve le ralenti.

La Corée du Nord, malgré une baisse physique en seconde période, ne baisse pas les bras. A la 89ème minute après un joli mouvement avec Jong Tae-Se, Ji Yun-Nam expédie le ballon au fond des filets Brésiliens. Une réduction du score méritée, tant cette équipe asiatique a fait preuve de courage, disciplinée et ne manquant pas de talent, tel Jong Tae-Se, le Rooney asiatique, un avant-centre plaisant, technique, un joueur à suivre.

La Séleçao devra montrer un tout autre visage face au Portugal et la Côte d’Ivoire, qui sont parfaitement capables d’inquiéter cette sélection.

Affaire à suivre.

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