Non, non, rien n’a changé…

                    Depuis 2010…et la coupe du monde…

   A peine commencé, l’euro 2012, côté de nos joueurs nous rappelle la décadence de ce sport. Un seul but vous manque et tout est détraqué…

   Il faut changer la dénomination. Nous n’avons pas vu l’équipe de France de football, mais une équipe de foot appelée France. Lui appartenir est pour les membres un débours considérable. Samir Nasri, le buteur d’hier, gagne plus de 10 millions d’euros par ans. 320 000 euros en cas de finale gagnée, après 3 semaines de labeur ne sont qu’un tiers du salaire mensuel du joueur. Faut-il vraiment se fatiguer à ce prix-là ?

   De là, suite au but marqué, n’avoir comme première joie que l’insulte à la bouche envers un journaliste, marque la distance entre l’individu et le représentant d’une équipe nationale.

    Les dieux du stade ne supportent pas la moindre critique. C’est une offense. Un péché mortel. L’humilité est réservée au bas monde sur lequel on peut cracher (vous avez remarqué ce tic) ses exécrations.

    Fut un temps où la gloire dans ce sport était de porter le maillot de son pays. C’était le sommet de la carrière, de ses qualités sportives et de leur reconnaissance. A cette époque, l’argent existait comme complément. Désormais ce n’est plus du tout le cas. Seul le ballon d’or a le droit d’exister.

    La valeur d’un joueur est strictement financière. Les clubs achètent, quitte à faire faillite comme un vulgaire Etat Grec, de la chair musclée, l’améliorent et la revendent aux mieux de leurs intérêts. Il n’est pas nécessaire que le cerveau qui la commande possède d’autres valeurs. On se demande même si ce ne serait pas contreproductif !

    A l’époque de Coluche, son sketch sur « l’esprit d’équipe » faisait rire. Aujourd’hui il colle à la réalité. Et son anticipation nous interroge.

    Pour sélectionner  les joueurs, il suffit de prendre les hauts salaires. En mêlant le tout, on obtient de quoi faire une partie de foot devant les caméras. Seule la naïveté entretenue par les partenaires financiers et ceux qui se croient supporters, permet de croire que la France, son équipe nationale ont encore un sens. Ce monde-là n’existe plus. Pire, la décadence se poursuit.  

    Le 75% au-delà de 1 million d’euros annuel est même risible de générosité. S’il met ce monde du foot à genoux, ce sera un bienfait.