Test Rune Factory Oceans (PS3, Wii)

Sorti le 25 mai 2012, Rune Factory Oceans propose aux possesseurs d’une Wii et d’une PS3 une aventure à la fois fermière et teintée de RPG. Le mélange des genres donne-t-il un jeu intéressant ? La réponse tout de suite !

 

 

Un spin off de Harvest Moon

 

 

Rune Factory Oceans est une version de Harvest Moon orientée RPG. Pas étonnant donc que ce jeu lui emprunte une grande partie de son gameplay. Le héros, Aden, et son amie Sonja, vivent heureux sur l’île de Fenith. Mais un jour, ils se retrouvent projetés sur une nouvelle version de l’île, avec plein de villageois qu’ils ne connaissent pas. Sonja se retrouvent même prisonnière du corps d’Aden : il va falloir démêler tout cela !

Le jeu est découpé en années de 4 mois, chaque mois représentant une saison. Un mois est composé de 30 jours. Selon la date, des événements spéciaux ont lieu et permettent parfois de participer à des mini jeux. Le but est toujours, comme dans Harvest Moon, de séduire une villageoise et de lui faire un enfant tout en gérant une exploitation agricole. Chaque jour, le joueur à la possibilité d’améliorer ses relations avec les habitants de l’île, gérer ses monstres et ses ressources, partir explorer l’immense océan qui entour Fenith ou confectionner une multitude d’objets.

 

Un touche de RPG, une pincée de Pokémon

Toutes les caractéristiques d’Aden peuvent monter en niveau et déterminent son aptitude à réussir certaines action, ses points de vie et ses points runiques. Les points runiques sont essentiels car ils déterminent le nombre d’actions à effectuer chaque jour. Quand les points de vie tombent à zéro, le joueur est automatiquement renvoyé chez lui et une nouvelle journée commence.

En explorant les différentes îles du jeu, Aden va croiser une foule de monstres qu’il peut apprivoiser. Les monstres sont un élément clé du jeu car ils peuvent aider notre héros à combattre ou lui permettre d’obtenir une multitude de ressources en plantant des graines ou en exploitant des mines. Combattre les monstres donnent l’expérience nécessaire pour monter en niveau et permet aussi d’obtenir de nouvelles ressources indispensables à l’amélioration de l’équipement.

Les armes et objets sont nombreux et nécessitent des tonnes d’ingrédients : il y a vraiment de quoi faire ! L’océan est également assez vaste et s’explore à l’aide d’un golem géant, Ymir, qui lui aussi peut monter en niveau et qu’on peut un peu personnaliser. Un côté RPG assez agréable qui n’est pas sans rappeler Pokémon de par la possibilité de collectionner des monstres !

 

Une vie insouciante

Que les amateurs d’action passent leur chemin : Rune Factory Oceans est un jeu où il faut prendre le temps de vivre, se la couler douce, même si le côté RPG est là pour dynamiser un peu l’ensemble. C’est un Harvest Moon, donc un jeu parfait pour les filles ou les joueurs ne voulant pas trop se prendre la tête avec de la violence et du gore. Graphiquement parlant, c’est mignon, naïf et coloré et les personnages, d’inspiration manga très prononcée, sont totalement insouciants voire puérils. On aime ou pas, mais c’est ce qui fait le charme de la série. Néanmoins, ce jeu n’est pas facile car les monstres rencontrés deviennent vite très forts et la durée de vie est toujours aussi énorme. Les fans seront ravis, les autres peuvent se laisser tenter.

7 réflexions sur « Test Rune Factory Oceans (PS3, Wii) »

  1. Bonjour Enguy,
    Ce type de jeu a l’air effectivement intéressant. Il me semble que les premiers Rune Factory sont sortis sur DS et Wii ?

  2. Bonjour Johann,
    En effet le premier Rune Factory : A Fantasy Harvest Moon est sorti sur DS.
    Rune Factory Oceans doit être le 3e ou 4e de la série, enfin par là.
    C’est un jeu à niche, comme on dit, donc plutôt pour les fans. Il ne faut pas s’attendre à le voir se vendr epar millions mais si on adhère au principe c’est un jeu intéressant qui se dévoile petit à petit au fur et à mesure qu’on avance, lentement mais sûrement.
    J’en suis déjà à environ 20 h de jeu rien que pour 48 jours dans le jeu.

  3. Merci pour les infos Enguy. « 20 heures de jeu », je suis heureux d’apprendre qu’il y a emcore des jeux avec une bonne durée de vie comme au bon vieux temps. Car maintenant avec la mode du causual et des « films interactifs HD » les jeux vidéos ne sont plus ce qu’ils étaient.

  4. La série des Harvest Moon a toujours eu une durée de vie vraiment importanrte, contrairement à d’autres séries qui ont tendance à se raccourcir avec le temps (Final Fantasy).

  5. …pour ne citer que cette série. Il est évident que les éditeurs et développeurs tombent dans la facilité en proposant des jeux courts et maintenant avec le free to play des jeux en quit.
    Je me souviens encore que j’ai passé plus d’un centaine d’heure sur des jeux comme Baten Kaitos ou Tales of Symphonia sur GC et je ne m’en lasse pas. Les jeux de maintenant sont beau mais par contre le plaisir de jouer, la profondeur des scénarios,… Je ne généralise pas mais c’est un constat et une tendance.

  6. Il faut simplement refuser cette nouvelle façon de jouer qu’on nous impoe. Je n’achète jamais aucune extension pour ne pas soutenir ce modèle économique très lucratif pour les éditeurs mais très défavorable aux joueurs.

  7. C’est évident que les éditeurs gagnent au détriment des joueurs. Je n’achète également aucune extension. Mais le problème c’est que des millions d’autres, eux, le font. Iwata a parlé d’ailleurs a demi-mot de ce modèle qui devrait être très présent malheureusement sur la Wii U. De toute manière si le secteur s’oriente vers le causual et le free to play avec des jeux en quit, des films interactifs, j’arrête les jeux vidéos.

Les commentaires sont fermés.