L’archaïsme est de mise au sein de la cellule socialiste, en mal de leadership le PS propose  (sous la pression…) un miroir aux alouettes : des élections primaires ouvertes.

 QUI POURRAIT CHOISIR LE CANDIDAT ?

En 2006, seuls les adhérents du PS ont pu voter pour départager les candidats du parti socialiste pour la présidentielle, Ségolène Royal l’emportant devant DSK et Laurent Fabius.

En voulant élargir le corps électoral à tous les sympathisants du parti socialiste, voire à tous les français de gauche, cela suppose (…).

La volonté de vouloir ouvrir cette élection à tous les français de gauche, de quoi prédire de vastes manipulations, sans réellement concerter les forces de gauches pour établir les contours de cette proposition, d’ailleurs à ce titre la réaction de Daniel Cohn-Bendit, prônant un rassemblement social, écologique et démocratique ne manque pas d’une certaine clairvoyance.

Qui dit primaire élargie suppose que Marie-George Buffet, les Verts, les chevènementistes, les radicaux de gauche, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, voire François Bayrou ne soient pas candidats à l’élection phare : la présidentielle.A ce titre les réactions s’enchainent :Marie-George Buffet considère que c’est une impasse…Jean-Luc Mélenchon adresse une fin de non-recevoir en affirmant qu’une élection se gagne par des dynamiques, et non pas par des procédés administratifs…Marielle de Sarnez, proche de François Bayrou, a écarté toute participation de son mentor…Comment envisager un candidat (à l’heure actuelle) qui rassemblerait de l’extrême gauche à l’extrême centre de François Bayrou ?Sans être devin il parait peu probable de voir une telle émergence, trop de disparités à l’horizon, et je suis fermement hostile à cette volonté de vouloir imposer un bipartisme, bien loin de l’idée de la démocratie des fondements mêmes de la République.De vouloir anticiper on risque bien de voir un remake du congrès de Reims, avec les mêmes « écuries », les mêmes clivages, et avec vraisemblablement les mêmes effets dévastateurs. Quelque part cela ressemble à une émanation de la démocratie d’opinion au détriment de la réelle volonté de proposer une alternative construite autour d’un véritable leader, qui évoluerait au fil des mois, pour à l’arrivée proposait un véritable programme, plutôt que de rester engoncé dans un programme de départ ne tenant pas compte des évolutions économiques et sociales.Reims : la débâcleLa Rochelle : le naufrage ?Chacun est libre de proposer son opinion, de réagir à cette primaire ouverte…