Le Québec vécu longtemps une longue histoire d’amour avec la religion catholique. Mais cette histoire n’était-elle pas pour le moins forcée?
Effectivement, longtemps grande maîtresse de presque toutes les décisions politiques, économiques et éducationnelles, l’Église catholique Québécoise d’aujourd’hui sera très certainement incapable d’assurer son existence dans le Québec du futur. Plusieurs facteurs viennent expliquer la baisse vertigineuse des pratiquants au cours des dernières décennies et parions que les quelques 10% des Québécois catholiques qui se voient encore pratiquant auront beaucoup de difficulté à assurer leur relève dans le futur.
Après des centaines d’années de traditions religieuses, l’État Québécois n’avait d’autre choix que d’entrer dans l’ère moderne. Pour ce faire, le Québec devait se séparer des vieilles idéologies puritaines et directives de l’Église catholique. La révolution tranquille était venue. Véritable vent de changement pour la population Québécoise des années soixante, cette nouvelle ère faisait goûter réellement pour la première fois à la liberté d’une vie d’État-providence et contemporaine. Il n’est pas surprenant que les Québécois se soient vite désintéresser de l’Église quand ceux-ci ont constaté qu’il n’y avait ni réprimande, ni contrôle…ils étaient libres.
Avec le temps et l’avancement technologique, l’Église et ses idéologies périmées ont perdu l’intérêt de tous. Aujourd’hui combien de jeunes Québécois veulent réellement vouer leur vie aux principes religieux qui n’ont rien à envier aux plaisirs et aux avantages de la société moderne Québécoise ?
Partout dans la province, des Église ferment, le taux d’achalandage est de plus en plus bas et la relève dans le domaine se fait rare, voir quasi-inexistante. Il n’est pas surprenant de voir l’Église Québécoise faire appel aux membres du clergé des autres pays pour assurer leur survie actuelle.
La société moderne est maintenant une société où tous sont éduqués et vont consacrer leur vie à leur succès personnel et à leur bonheur et non celui de l’Église catholique. Les priorités des Québécois ont changés et il en est mieux ainsi. L’Église ne veut pas changer, les Québécois ne changeront pas pour elle.
Pour terminer, nous pouvons dire que le catholicisme au Québec sera mis à rude épreuve au cours des 20 à 30 prochaines années. Nous sommes sans aucun doute en train d’assister à la mort de cette religion dans la province. Le temps est venu de faire place au multiculturalisme et à la modernité qui sauront, contrairement à l’Église, garantir un avenir au Québec.
1 Pierre 4.17
[i] » Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu.
Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux
qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu?. »[/i]