Lundi 21 juillet, le congrès de Versailles (..) Certes on pourrait plutôt voir un soulagement, qu'une réelle victoire. Jack Lang en bouc émissaire d'un parti socialiste déconfit, et qui pourrait bien imploser suite à la tribune libre publiée dans le quotidien "LE MONDE" de certains députés socialistes dont : CHRISTOPHE CARESCHE, JEAN-MARIE LE GUEN, GAETAN GORCE et MANUEL VALLS.

 


jack-lang.jpg Les ténors du parti socialiste dénoncent la « faute politique » !Jack Lang devient le bouc émissaire, et pourtant son vote n’a pas été décisif  dans l’adoption du texte. Il est vrai que l’ancien Ministre de la Culture est le seul socialiste ayant approuvé la réforme des institutions. Jack Lang livre son analyse au quotidien LE POINT :« La faute politique est celle qui a été commise par ce qui reste du parti socialiste. Depuis des mois, tout n’est plus que tactique au détriment des convictions et des questions de fond. Les dirigeants du parti sont souvent absents des grands sujets du jour, comme par exemple l’éducation, qui est l’un des marqueurs de l’identité de la gauche. Je ne me reconnais pas dans un parti socialiste qui reste indifférent face à la prolétarisation de ses programmes. » Je vous donne le lien pour le reste de l’interview : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/exclusif-jack-lang-c-est-le-ps-qui-a-commis-une-faute-politique/917/0/262034 Jack Lang poursuivra son œuvre de modernisation des institutions, en œuvrant dans le comité Balladur. Contrairement aux médisances du parti socialiste, la réforme va dans le sens d’un rééquilibrage et cela en faveur du Parlement. Je vous donne un autre lien pour vous faire une idée plus approfondie des contours de ce texte :http://www.assemblee.nationale.fr/13/projets/p10820.aspLe grand bal des hypocrisies socialistes sonne son retour. Les langues se délient et des députés socialistes s’interrogeant sur les pertinences de la stratégie du PS, et à ce titre tiennent une tribune dans le quotidien « LE  MONDE » dont voici le lien :http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/22/des-deputes-socialistes-contre-l-anti-sarkozysme-pavlovien_1075729_823448.html#ens_id=1031893A  force de jouer un anti-sarkozysme primaire, sans apporter la moindre notion constructive, le parti socialiste s’implose de lui-même. On aurait pu croire que le prochain congrès de REIMS serait annonciateur de cette implosion, il risque bien d’avoir un éclatement dans les jours prochains. La direction inflexible, laminée par les guerres de clan, incapable de se projeter dans le futur, porte une lourde responsabilité dans cette volonté manifeste de ne pas apporter une réelle volonté de rénovation, et perdant ainsi toute crédibilité, au sein même de la cellule socialiste. Cela fait longtemps que j’annonce un éclatement du parti socialiste, relayé dans mon optique par Dominique Dutilloy. L’évidence du schisme n’est plus à démontrer et l’adoption de ce texte va certainement bouleverser le paysage politique. Olivier Besancenot d’un coté, François Bayrou pourrait également profiter de l’aubaine pour rebondir. Certes le texte adopté est imparfait, mais en faisant fi du sempiternel clivage politique, et en voulant décortiquer le pavé, on peut se rendre compte aisément, que ce n’est pas le pouvoir du Président qui est renforcé mais bel et bien le pouvoir du Parlement. Alors de vouloir soulever des polémiques, sans apporter la moindre substance au débat est une attitude puérile et une simple volonté de pratiquer une politique politicienne de bastringue. Le Président Nicolas Sarkozy déclare : "Ce n'est pas un camp qui a gagné contre l'autre, c'est la démocratie française qui a gagné. Un "succès" qui est un encouragement à poursuivre avec le gouvernement de François Fillon, la mise en oeuvre des réformes essentielles dont la France a besoin."

Une manière de conforter François Fillon à Matignon.