Lundi 21 juillet, le congrès de Versailles (..) Certes on pourrait plutôt voir un soulagement, qu'une réelle victoire. Jack Lang en bouc émissaire d'un parti socialiste déconfit, et qui pourrait bien imploser suite à la tribune libre publiée dans le quotidien "LE MONDE" de certains députés socialistes dont : CHRISTOPHE CARESCHE, JEAN-MARIE LE GUEN, GAETAN GORCE et MANUEL VALLS.
Les ténors du parti socialiste dénoncent la « faute politique » !Jack Lang devient le bouc émissaire, et pourtant son vote n’a pas été décisif dans l’adoption du texte. Il est vrai que l’ancien Ministre de la Culture est le seul socialiste ayant approuvé la réforme des institutions. Jack Lang livre son analyse au quotidien LE POINT :« La faute politique est celle qui a été commise par ce qui reste du parti socialiste. Depuis des mois, tout n’est plus que tactique au détriment des convictions et des questions de fond. Les dirigeants du parti sont souvent absents des grands sujets du jour, comme par exemple l’éducation, qui est l’un des marqueurs de l’identité de la gauche. Je ne me reconnais pas dans un parti socialiste qui reste indifférent face à la prolétarisation de ses programmes. » Je vous donne le lien pour le reste de l’interview : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/exclusif-jack-lang-c-est-le-ps-qui-a-commis-une-faute-politique/917/0/262034 Jack Lang poursuivra son œuvre de modernisation des institutions, en œuvrant dans le comité Balladur. Contrairement aux médisances du parti socialiste, la réforme va dans le sens d’un rééquilibrage et cela en faveur du Parlement. Je vous donne un autre lien pour vous faire une idée plus approfondie des contours de ce texte :http://www.assemblee.nationale.fr/13/projets/p10820.aspLe grand bal des hypocrisies socialistes sonne son retour. Les langues se délient et des députés socialistes s’interrogeant sur les pertinences de la stratégie du PS, et à ce titre tiennent une tribune dans le quotidien « LE MONDE » dont voici le lien :http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/22/des-deputes-socialistes-contre-l-anti-sarkozysme-pavlovien_1075729_823448.html#ens_id=1031893A force de jouer un anti-sarkozysme primaire, sans apporter la moindre notion constructive, le parti socialiste s’implose de lui-même. On aurait pu croire que le prochain congrès de REIMS serait annonciateur de cette implosion, il risque bien d’avoir un éclatement dans les jours prochains. La direction inflexible, laminée par les guerres de clan, incapable de se projeter dans le futur, porte une lourde responsabilité dans cette volonté manifeste de ne pas apporter une réelle volonté de rénovation, et perdant ainsi toute crédibilité, au sein même de la cellule socialiste. Cela fait longtemps que j’annonce un éclatement du parti socialiste, relayé dans mon optique par Dominique Dutilloy. L’évidence du schisme n’est plus à démontrer et l’adoption de ce texte va certainement bouleverser le paysage politique. Olivier Besancenot d’un coté, François Bayrou pourrait également profiter de l’aubaine pour rebondir. Certes le texte adopté est imparfait, mais en faisant fi du sempiternel clivage politique, et en voulant décortiquer le pavé, on peut se rendre compte aisément, que ce n’est pas le pouvoir du Président qui est renforcé mais bel et bien le pouvoir du Parlement. Alors de vouloir soulever des polémiques, sans apporter la moindre substance au débat est une attitude puérile et une simple volonté de pratiquer une politique politicienne de bastringue. Le Président Nicolas Sarkozy déclare : "Ce n'est pas un camp qui a gagné contre l'autre, c'est la démocratie française qui a gagné. Un "succès" qui est un encouragement à poursuivre avec le gouvernement de François Fillon, la mise en oeuvre des réformes essentielles dont la France a besoin."
Une manière de conforter François Fillon à Matignon.
Comme d’habitude, Michel nous livre un article… que je qualifierais de… « délicieux »… à lire !
On voit, dans cette profonde analyse, que Jack Lang est considéré comme un « pestiféré », alors que son vote lui appartenait, à lui et à lui seul !
Je reviendrai commenter plus avant… au grès des commentaires qui seront faits…
Cependant, en poussant des cris d’orfraie, en jouant les vierges effarouchées, la Gauche ne se rend pas compte qu’elle bénéficiera de beaucoup d’avantages que lui confèrent cette réforme…
Quoiqu’il en soit, je suis entrain de me demander si cette réforme est compatible au Régime de Quinquennat présidentiel !
Par ailleurs, et là je ne suis pas d’accord, accorder le droit, au Chef de l’Etat, de s’exprimer en Congrès, ce, même s’il y a des droits de réponse, me gêne souverainement…
En effet, qu’en est-il du maintien du poste de Premier Ministre ?
En effet, le Président de la République, doit-il conserver la possibilité de dissoudre l’Assemblée Nationale ?
Que de questions, que je laisse en suspens à Michel !!!!!!!!!
J’ai vu une interview de Jack Lang cet après midi.
Il est prêt à régler ses comptes, il a déjà envoyé quelques piques et Hollande en a pris pour son compte.
Si cela doit exploser, cela risque d’exploser par lui.
Le grand retour du Congrès de Rennes pour le PS.
@ new reporter
new reporter, Jack Lang a eu parfaitement raison…
Ceci dit, je suis de plus en plus convaincu qu’il y aura une scission du PS !
Jack et Nicolas
Nicolas Sarkozy a tout gagné, il peut partir en vacances se reposer…
[img]http://blabladezinc.20minutes-blogs.fr/media/02/01/1609282396.jpg[/img]
😉 😀
Toujours sur la même ligne Michel. Mais le PS est un vrai parti vivant. Il n’est pas né d’hier comme le Modem et dpuis un an que tu attends son implosion elle n’est pas prêt d’arriver.
Le cas Jack est polémique avant Reims plus après. Rien à voir avec le non au référendum et même ça…
@ Moi
Moi, le MoDem (Mouvement Démocrate) existe depuis longtemps… En effet, il a été baptisé ainsi par François Bayrou, alors qu’il s’appelait auparavant : Union pour la Démocratie Française (UDF)…
Pour rappel, l’UDF a été créé par Valéry Giscard-d’Estaing en 1974 et regroupait, à l’origine :
– le Parti Républicain (PR)
– le Parti Radical Valoisien,
– le Centre des Démocrates Sociaux (CDS),
– le Mouvement des Jeunes Giscardiens…
moi……….
Le cas Lang n’a rien a voir avec la future implosion du PS, il faut apprendre a lire..
Des députés socialistes commencent a se désolidariser du parti, l’élection de Reims, de toutes les façons va conduire à une scission, penser le contraire ,me fait sourire.
Le ps a été un grand parti, ce qui n’est plus du tout le cas !
Michel
@ Michel
Mais, Michel, l’implosion du PS a déjà commencé, ce, bien avant cette Réforme des Institutions…
Te rappelles-tu de mon article : « Va-t-on assister à l’inéluctable scission du Parti Socialiste ? »[1], que tu es venu commenter ?
– Cette scission du PS, n’a-t-elle pas commencé lors du Référendum pour le Projet de Constitution pour l’Europe ?
– N’a-t-elle pas, cette scission, continué à l’occasion de l’adoption, au Congrès, de la Loi autorisant la ratification du Mini traité de Lisbonne ?
Alors, elle, cette scission, continue, ce, surtout depuis le vote de Jack Lang, qui s’est exprimé en faveur de cette réforme des Institutions !
Force est de constater que de nombreux Socialistes se séparent du vieux PS, ancré selon eux, « trop à Gauche »… Si on voit qui part, on constatera que ce sont des Sociaux démocrates comme Jean-Marie Bockel…
Puis, n’oublions pas le Docteur Bernard Kouchner (qui, lors des Présidentielles « 2007 », voulait que le PS aille vers le Centre), Jacques Atali, Claude Allègre…
N’oublions pas non plus Michel Charasse expulsé du PS avec certains conseillers généraux du Puy de Dôme…
Tout ce monde pourrait rejoindre Sarkozy sachant que pour Bockel (qui a fondé son propre parti : AVENIR DE LA GAUCHE), Attali, Kouchner, Allègre, c’est déjà fait…
Par ailleurs, le PS risque de se faire déborder sur sa Gauche avec l’entrée en force du NPA/LCR d’Olivier Besancenot !
Comme quoi, cette Réforme des Institutions n’aura fait qu’accroître encore plus cette division !
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[1] – http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=7665
Pour confirmer mes dires, voici une déclaration du Chef de l’Etat
Sarkozy dénonce le PS «le plus sectaire d’Europe»
Bruno Jeudy
23/07/2008 | Mise à jour : 21:43[1]
Devant les élus de la majorité réunis à l’Élysée, le président a pris mercredi la défense de Jack Lang et vanté «l’ouverture».
«Ah ! On les bien a méritées les vacances !» Les vacances ? Voilà bien le mot du jour, mercredi, dans la bouche de Nicolas Sarkozy, qui recevait à l’Élysée les parlementaires de la majorité après l’adoption de sa réforme des institutions. Si le président est pressé de partir en vacances, de nombreux députés et sénateurs UMP l’ont devancé en séchant le cocktail organisé à l’Élysée pour «fêter» le vote de Versailles. Plusieurs ténors (Patrick Devedjian, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin) ou sarkozystes historiques (Patrick Balkany, Christian Estrosi) ont ainsi manqué l’invitation présidentielle. «On était environ deux cent cinquante, une centaine de sénateurs et environ cent cinquante députés», rapporte un participant. Invités à ce cocktail, Jack Lang et la dizaine de radicaux de gauche qui ont approuvé la révision constitutionnelle ne se sont pas montrés.
Remerciements
Cela n’a pas empêché le président de se réjouir dans un propos improvisé d’une dizaine de minutes de la «formidable victoire pour la République et pour la démocratie». Il a remercié les présidents des Assemblées, les chefs des groupes UMP et centristes, ainsi que le secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement. Une fois n’est pas coutume, le chef de l’État a chaleureusement félicité le premier ministre : «On te doit beaucoup mon cher François.» Il a, en revanche, oublié de citer le garde des Sceaux, Rachida Dati, arrivée en retard.
«Sans vous, la réforme n’aurait pas pu se faire», a-t-il lancé à ses invités, remerciant «ceux qui ont soutenu la réforme depuis le début» et ceux «qui ont changé d’avis». Il s’est dit «blessé» par ceux qui l’accusent d’avoir menacé les parlementaires qui envisageaient de voter contre la réforme : «Ce n’est pas mes méthodes», a-t-il déclaré. Si le président a admis qu’il avait «utilisé son téléphone à fond», il a ajouté que «parler à quelqu’un de sa famille, ce n’est pas menaçant».
Le président a surtout fustigé le PS. «Les socialistes ont voulu faire un coup politique, eh bien c’est un triomphe», s’est-il esclaffé. Avant de se montrer plus virulent : «Nous avons le parti d’opposition le plus sectaire d’Europe.La démocratie souffre d’une opposition sectaire et d’un esprit de clan. Ils se détruisent par leur sectarisme», a-t-il insisté après avoir rendu hommage, une nouvelle fois, au «courage» de Jack Lang, seul député PS à s’être associé à l’UMP, dont il a pris la défense. Nicolas Sarkozy s’est dit «affligé» par «l’intolérance» des socialistes envers l’ancien ministre de François Mitterrand.
Nicolas Sarkozy a profité de la présence de sa majorité pour vanter son ouverture politique : «Beaucoup parmi vous ont critiqué l’ouverture. Vous voyez bien maintenant qu’on ne peut pas faire de grandes réformes si on n’élargit pas la famille.»
Le président s’est ensuite attardé avec les élus sur la terrasse de l’Élysée jusqu’à 14 h 30. Passant de groupe en groupe, il a félicité les parlementaires leur souhaitant de «bonnes vacances». L’occasion aussi de se moquer des sorties tonitruantes de Ségolène Royal : «Ah ! Ségolène, celle-là franchement…» Il a aussi rassuré deux des six députés UMP (Jacques Myard et Guy Geoffroy) qui ont voté contre la réforme. S’adressant au député des Yvelines, le chef de l’État a lâché : «Myard est un type loyal dont je respecte les convictions.»
Jack Lang, futur «défenseur des droits des citoyens» ?
L’heure n’est pas aux sanctions dans le parti majoritaire. En attendant, celui des récompenses commence. Mercredi, le sénateur UMP Alain Lambert a été nommé à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts. Opposant à la réforme des institutions, l’ancien ministre du Budget s’était ravisé, à la dernière minute, pour l’approuver lors du Congrès. Dans la majorité, on pronostique la prochaine nomination de Jack Lang comme futur «défenseur des droits des citoyens». Une nouvelle fonction prévue dans la révision constitutionnelle. Du sur-mesure pour le socialiste préféré de Nicolas Sarkozy.
[1] – http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/24/01002-20080724ARTFIG00012-sarkozy-denonce-le-ps-le-plus-sectaire-d-europe-.php
Et l’Université d’Eté de la Rochelle risque de se dérouler sur fond de division et sous le signe de la crise
Sous tension, le PS prépare son université d’été
François-Xavier Bourmaud
23/07/2008 | Mise à jour : 21:43 [1]
Les leaders du PS se réunissent à La Rochelle du 29 au 31 août, deux mois avant le congrès de Reims.
Et maintenant, La Rochelle ! Du 29 au 31 août, c’est là que se retrouvent les socialistes pour leur université d’été, une étape importante dans la longue marche qui les mènera à Reims en novembre pour le congrès qui occupe toutes leurs pensées.
Après l’échec de leur opposition à la réforme constitutionnelle, les divergences sur la meilleure façon de s’opposer à Nicolas Sarkozy ont resurgi au PS. De même que celles sur l’orientation stratégique du parti. Et c’est en état de crise que les socialistes se sont quittés pour entrer dans la pause estivale.
Officiellement, les journées de La Rochelle seront consacrées à réfléchir sur l’Europe et à s’attaquer à la politique de Nicolas Sarkozy. Le PS attend 4 500 participants, contre 4 000 l’année dernière. Sur fond de défaite de Ségolène Royal à l’élection présidentielle, les principaux leaders du parti avaient alors boudé le rendez-vous. À l’exception de Bertrand Delanoë, qui en avait profité pour signaler son intérêt pour le poste de premier secrétaire.
Cette année, au-delà de l’Europe et de Nicolas Sarkozy, c’est surtout du remplacement de François Hollande à la tête du parti dont il sera question. Ainsi, c’est avec ironie que le directeur de l’université d’été, Jean-Christophe Cambadélis, indique espérer, «qu’il n’y aura pas de lien» entre cette université et le congrès de Reims. La liste des têtes d’affiches socialistes qui ont prévu d’intervenir dans un ou plusieurs des vingt ateliers ne laisse en tout cas pas de doute sur le véritable enjeu de La Rochelle.
Tous les ténors seront là : Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry, François Hollande, Pierre Moscovici, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Julien Dray, Manuel Valls, Gérard Collomb, Michel Rocard… Même Jack Lang, en froid avec la direction du PS depuis son vote positif lors du congrès de Versailles, a prévu d’intervenir lors d’un atelier intitulé : «La solidarité urbaine, l’impensé de la droite».
DSK, grand absent
En tant que présidente de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal devrait ouvrir les débats. En tant que premier secrétaire du PS, François Hollande les conclura. «Ces journées ont été épouvantables à organiser. Comme nous sommes en phase de congrès, il a fallu ménager les susceptibilités et régler l’ordre des intervenants au millimètre. Un vrai travail d’orfèvre», plaisante Jean-Christophe Cambadélis. Seul Dominique Strauss-Kahn manquera ce grand rendez-vous socialiste. Le FMI voit d’un mauvais œil que son directeur général participe à des réunions politiques. Or c’est bien ce que seront cette année les universités d’été du PS.
L’occasion de faire le point sur les diverses démarches de rapprochement, d’alliances, de regroupement qui auront réussi ou échoué pendant l’été. L’occasion aussi de voir dans quel état se présente le PS pour aborder la dernière ligne droite jusqu’à Reims.
[1] – http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/24/01002-20080724ARTFIG00011-sous-tension-le-ps-prepare-son-universite-d-ete-.php
Et pour celles et ceux qui en douteraient, voici un article qui démontre que le PS est en pleine implosion et en pleine scission
Après le Congrès, le PS plonge dans la crise
François-Xavier Bourmaud
22/07/2008 | Mise à jour : 21:36 [1]
Les relations entre Jack Lang, aujourd’hui sous le feu des critiques de son camp, et François Hollande se sont dégradées depuis plusieurs mois.
Quatre députés socialistes dénoncent «une forme d’antisarkozysme pavlovien» pratiquée par la direction du parti.
Les couteaux sont sortis au PS. Avec l’échec de sa tentative de bloquer la réforme constitutionnelle de Nicolas Sarkozy, les socialistes s’offrent une nouvelle crise. Une de plus depuis la défaite de Ségolène Royal à l’élection présidentielle. Un spectacle que l’on observe avec satisfaction à l’Élysée. Mardi matin, lors d’une rencontre avec les chefs de la majorité, Nicolas Sarkozy s’est réjoui de voir «le PS en train d’exploser».
Si Jack Lang a concentré les critiques mardi et est désormais implicitement menacé d’exclusion, de nouvelles dissensions sont apparues au sein du parti. Dans une tribune publiée dans Le Monde, quatre députés socialistes, sur les dix-sept qui avaient appelé en mai à un compromis sur le texte de Nicolas Sarkozy, ont mis en cause la gestion de cette réforme par la direction du parti. «Le PS doit s’interroger sur sa stratégie de parti d’opposition, écrivent Manuel Valls, Gaëtan Gorce, Jean-Marie Le Guen et Christophe Caresche. Sa disqualification résulte de son incapacité à s’abstraire d’une forme d’antisarkozysme pavlovien qui le conduit à s’opposer systématiquement à tout projet émanant du président.» Réponse de Jean-Marc Ayrault : «Je crois que la question de la cohérence pour ces personnes, qui ont voté comme nous contre, ne se pose pas à moi mais à eux.» Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a en outre trouvé le moyen de s’occuper du cas d’Arnaud Montebourg. Défié par ce dernier qui voulait s’emparer de la présidence du groupe, Jean-Marc Ayrault lui a retiré le poste de vice-président qu’il occupait jusqu’alors, en lui laissant toutefois celui de la justice.
Personnalités incompatibles
Enfin, le PS s’est penché sur le cas des Radicaux de gauche de Jean-Michel Baylet qui ont constitué un précieux renfort pour l’adoption de la réforme. «S’ils changent d’alliance, il faut qu’ils nous le disent tout de suite. On ne va pas continuer à déposer des candidatures communes aux élections sénatoriales et législatives si ce parti franchit le Rubicon et s’en va dans la majorité», a menacé Jean-Marc Ayrault. Bref, au PS mardi, on essayait tant bien que mal de gérer la crise, à défaut de s’interroger sur la meilleure façon de gérer l’opposition à Nicolas Sarkozy.
Ce sera l’une des questions centrales du prochain congrès du parti en novembre à Reims. Elle n’est pas mince puisque, pour schématiser, elle divise le PS en deux camps. Les réformateurs, prêts à accompagner certaines réformes, et les traditionalistes, ancrés dans des mécanismes d’opposition frontale. Problème : à quatre mois du congrès de Reims, plus grand monde au PS n’ose prendre le risque d’afficher des sympathies pour des réformes sarkozystes. Si bien que le PS affiche aujourd’hui une géographie complexe et mouvante. «Plus personne n’y comprend rien», se désolait récemment le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis. Et cela risque de durer encore un moment.
Dans la perspective de Reims, les principaux leaders du parti comptent mettre l’été à profit pour tenter de bâtir une majorité. Ce qui suppose un minimum de rapprochements. Mais, pour l’instant, les combinaisons qui permettent d’aboutir à une majorité supposent des alliances de personnalités incompatibles. Ségolène Royal veut aller seule jusqu’au bout. Martine Aubry, comme d’autres, ne veut plus de François Hollande. Ce dernier s’allierait bien avec Bertrand Delanoë mais le maire de Paris voudrait aussi y aller avec Martine Aubry. Le maire de Lyon Gérard Collomb ne veut pas de Laurent Fabius mais apprécie les strausskhaniens qui tentent pourtant de s’allier avec les fabiusiens. Deux courants qui aimeraient, eux aussi, rallier Martine Aubry. Voilà ! Comme le résume Jean-Christophe Cambadélis, «le PS consume son énergie dans un jeu de Rubik’s Cub improbable».
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[1] – http://www.lefigaro.fr/politique/2008/07/23/01002-20080723ARTFIG00004-apres-le-congres-le-ps-plonge-dans-la-crise-.php
Dominique
Excellent complément d’information !!
Oui je me souviens parfaitement de ton article, qui était déja annonciateur d’un PS se morcelant. Bien sur les inconditionnels du socialisme avaient souligné les trahisons !!
Trahison qui ressemble plus à une prise de conscience, devant un outil obsolète et déchiré par les querelles intestines.
Amitiés Michel
@ Michel
Michel, sachant qu’il y en a dans tous les partis politiques, cela va au delà des querelles intestines qui secouent le PS…
Ce que j’avais analysé dans mon article est entrain de se démontrer…
Il y a deux courants qui s’affrontent, qui, à terme, vont provoquer la scission de ce vieux PS :
– le courant social démocrate, qui, tout en tenant à conserver son alliance avec les Radicaux de Gauche (invités à se positionner), voudrait une alliance avec le Centre Droit et avec le Centre Gauche, tout en rompant avec les Verts, le PCF…,
– le courant de Gauche, qui, continuant dans sa logique jusqu’auboutiste, voudrait instaurer un programme de Gouvernement avec les Verts, le PCF, le NPA/LCR, les Alter Mondialistes…
Alors, ton article démontre fort bien ce clivage, qui a commencé, je ne l’ai pas précisé, au soir d’un « certain » 21 avril 2002 !
Amitiés à toi, à Sylvie et au Petit Tristan…
Dominique
Bonsoir,
Je ne suis pas d’accord, à force de crier sur le parti socialiste comme vous le faites les uns et les autres rien d’étonnant qu’il soit mal perçu.
Que voudriez-vous qu’il fasse des caresses dans le dos de Sarko que par ailleurs vous critiquez.
Si des personnes comme Bernard Kouchner, Dominique Strauss Kahn, Jacques Attali, Jack Lang, pour n’évoquer que les plus importantes rejoignent Sarkozy, et bien ce parti se trouve épuré de ces personnes qui en fait n’ont que le nom de socialiste.
Préférez-vous Besancenot, ou François Bayrou, le premier ne tient pas la route avec son programme et ses alliances, quant au second plus hypocrite tu meurs. Mais peut être tout simplement vous préférez Sarkozy, et vous en avez le droit.
Moi, je trouve que Jack Lang à fait une faute en étant de la direction de son parti. Connaissez-vous un parti qui accepterait que l’un de ses dirigeants vote un texte contraire à la décision majoritaire de sa direction, Moi pas.
S’il avait été clair dans sa démarche, il aurait du démissionner avant, et je m’étonne que vous ne le fassiez pas remarquer.
L’honnêteté politique l’impose, alors soutenir une action de trahison comme vous le faites me désole, cela revient à vous considérer partial dans votre analyse, dans ce cas il faut l’écrire franchement.
Si les socialistes n’ont pas votés cette réforme Constitutionnelle vous le savez, c’est à cause de la composition du Sénat qui ne représente pas la répartition démocratique du pays, et ne pas l’évoquer comme vous le faites montre tout simplement que vous ne connaissez pas cet aspect politique ou que vous approuvez que le Sénat ne soit pas représentatif des collectivités territoriales. Les dernières éjections régionales et cantonales qui viennent d’avoir lieu ont modifié la composition démocratique du pays, vous trouvez que cela est correctement pris en compte au Sénat, Moi pas.
Le Sénat est à droite depuis plus de 40 ans, trouvez-vous que cela soit démocratique, Moi pas.
Il faut se rendre à l’évidence vous tombez dans le piège que Sarkozy à monté, et si vous en êtes d’accord il faut l’écrire pour que les choses soient claires.
Sarkozy et ses partisans sont des malins, et ils vous trompent, mais peut être que cela vous plait, Moi pas.
Ne pas évoquer la raison du non vote des socialistes est politiquement une bonne manoeuvre, mais aussi une grande hypocrisie, et les français comme d’habitude, sans réfléchir sont d’accord.
Tant pis pour eux s’ils sont ensuite plus pauvres et plus exploités par cette politique, mais qu’ils ne se plaignent pas.
Trahison !
Non, en aucun cas. Jack Lang n’a jamais caché son intention de vote, et jusqu’aux dernières nouvelles nous sommes en démocratie et chacun est libre de son choix, et en aucun cas assujetti à un parti, sinon la démarche devient dictatique.
La démission ne concerne que l’intéressé.
Je ne soutiens nullement Sarkozy, mais j’estime que dans cette réforme se trouve de bonnes choses. Le PS reste campé sur ses positions, et je vous rappelle Nidolga, que certains députés socialistes étaient favorables à cette réforme, mais n’ont pas voulu ou n’ont pas eu le courage d’aller aux bouts de leurs opinions.
Chacun est libre d’interprêter la démarche de Lang, mais jer trouve la démarche du PS rétrograde, et finalement représentatif d’une stratégie politique politicienne.
Le sénat est une tout autre histoire, et il ne faut surtout pas prétendre que c’est l’aspect majoritaire, qui entraine un refus d’adopter ce texte.
Michel
Je rajouterai queje ne prend pas parti pour l’un ou l’autre. Mais si Royal se serait retrouvée à l’Elysée, cela aurait tout simplement été une évocation de la Berezina.
D’un mal à un autre, j’ai choisi de suivre un vote de raison.
A l’heure actuelle la France ne présente aucun politicien avec le charisme et l’abnégation pour diriger le pays et tenter de le sortir dans le marasme ou il patauge. Lorsque vous dites que Besancenot ne représente rien, c’est une grosse erreur. L’aile gauche du PS tombera chez le postier, et cela tout naturellement..
Personne à l’heure actuelle n’est en mesure de stopper l’hémorragie. Royal, Delanoë, Aubry…Décemment on ne peut donner le pays a gouverner à de telles têtes d’affiches. L’avenir du PS passe par une nouvelle génération, loin de la gauche caviar, de ne pas vouloir l’admettre conduira le PS vers une scission inévitable, Dominique ne me contredira pas sur ce chapître.
Bayrou est hypocrite, certes, mais lorsque l’on analyse les maigres propositions de Royal, on ne peut que constater un plagiat de bien des idées centristes..
Il ne faut pas s’étonner donc de nos critiques !
Michel
@ Anidom Nidolga
Nidolga, qu’il me soit permis d’intervenir dans ce débat…
Lorsqu’un parlementaire, et, ce, quelque soit sa formation politique, doit voter, en Congrès, pour ou contre un Projet de Loi Constitutionnel, j’estime qu’il se doit de voter selon ses propres convictions ou selon ses propres choix…
En effet, j’estime que l’adoption d’une Loi Constitutionnelle engage la Nation tout entière, ce, en dehors de tout clivage politique !
Il est indéniable, et je suis entrain d’étudier le texte de cette Réforme, que celle-ci présente plus de points positifs que de points négatifs…
Aussi, il n’est pas logique de parler de trahison,
– ni en ce qui concerne Jack Lang, qui a voté en faveur de cette réforme,
– ni en ce qui concerne ce parlementaire UMP, qui a voté contre…
Cependant, j’estime que la Gauche, qui n’a pas de personnalités aptes, de par leur charisme, à faire bouger les choses, est entrain de mourir du fait de ses divisions….
C’est pour ces raisons que je crois fondamentalement en la scission du Parti Socialiste !
La Gauche a besoin de se rénover ! Elle ne doit pas se déchirer dans des débats internes en faisant de l’opposition systématique ou en disant tout de son contraire…
Acutellement, je suis de plus en plus favorable à la création d’une Constitution de la VIè République, Constitution voulue par beaucoup de cadres du PS…
Bonjour à tous,
Pour répondre vite j’écris que vous n’avez rien compris, mais je vais développer.
1- je n’ai jamais écrit que Jack Lang ne devait pas voter selon ses convictions.
2- j’ai, par contre écrit, qu’il aurait du être clair, c’est à dire démissionner de son parti dès lors que sa direction voterait contre.
3- on est dans un parti ou ne l’est pas, dès lors que l’on y ait, ou on suit sa ligne politique quand on est un dirigeant important, ou on démissionne si l’on a pas réussit à la faire évoluer dans le sens que l’on veut, [u][b]ou on ne vote pas[/b][/u].
4- vous ne répondez pas à l’essentiel, c’est la composition du Sénat
5- les socialistes voulaient que cette réforme prenne en compte une modification du mode d’élection des sénateurs, cela leur a été refusé.
6- ils votent contre ils ont raison
7- eux aussi ont droit d’avoir leur conviction pas que Jack Lang
8- cette réforme que j’étudie aussi Dominique n’est pas si extraordinaire que l’on veut nous faire croire
9- si elle renforce la position du parlement eu égard au président, c’est surtout le parti majoritaire qui est renforcé, pour l’opposition cela reste des crottes de mouches dans l’Océan Atlantique.
10- je défends la démocratie, et ce qui est appliqué au Sénat n’est pas démocratique, ce qui est grave c’est que cela ne vous interpelle pas.
11- que le député UMP ait voté contre la consigne de son parti, c’est son affaire et si ce parti trouve cela bien, c’est aussi la sienne, seulement le Sénat reste à droite et pour Sarkosy c’est ce qui compte.
12-les votes de ces députés de droite contre la réforme n’ont aucune conséquence, ce n’est pas la même chose pour l’opposition, la encore vous ne comprenez pas.
13- 53 % des Français approuvent Jack Jang, c’est 53 % de Français qui se gourent, ils n’ont rien compris, et ils prennent pour du pain bénit ce que les médias racontent.
Que le parti socialiste se déchire comment pourrait-il en être autrement ?
Mais ce sont ses dirigeants qui se déchirent, pas ses adhérents ni ses sympathisants.
Que les Français crachent sur les socialistes c’est leur affaire, moi j’ai bientôt 80 ans, encore peut être quelques années à vivre, mais quand je vois le désastre que Sarkozy à fait en une année, je me mare, et franchement vous qui détestez Royal, la France ne serait pas ce qu’elle est devenue si elle avait été élue.
@ Anidom Nidolga
Nidolga, bonjour…
Certes, tu n’as jamais écrit que « Jack Lang ne devait pas voter selon ses convictions »….
Cependant, lorsque tu as écrit qu’ « il aurait dû être clair, c’est-à-dire démissionner de son Parti dès lors que sa Direction voterait contre », je ne peux pas être d’accord avec toi… Ce, même si tu écris, et je te cite : « on est dans un parti ou on ne l’est pas… »… En effet, bien qu’il soit de ce Parti, bien qu’il soit Membre de sa Direction, je ne vois pas sur quelle base Jack Lang aurait dû démissionner ( ?)…
De plus, et je l’ai déjà écrit dans un de mes commentaires, l’adoption d’une Loi Constitutionnelle ou son rejet engage la Nation tout entière, ce, en dehors de tout clivage politique, de toute appartenance à quelque parti politique que ce soit… De ce fait, aucune discipline de groupe et de parti ne doit être imposée : chacun doit pouvoir voter selon sa conscience, selon ses convictions !
En ce qui concerne la composition du Sénat, il me semble que, dans la Réforme des Institutions, il était prévu un autre mode de scrutin pour l’élection des sénateurs… Mais, cela a été rejeté… par le Sénat…
Il ne s’agit pas de cracher sur les Socialistes. Il s’agit d’être clairs ! Les Socialistes ne sont pas conséquents avec eux-mêmes ! Ils devraient cesser cette chasse aux sorcières, qui consiste à faire porter le poids de cette Réforme à Jack Lang…
Malheureusement, les Socialistes, au lieu d’aller à l’essentiel, c’est-à-dire, à faire leur travail d’opposants constructifs, s’ingénient, tout en faisant de l’opposition systématique, à se déchirer entre eux !
C’est pour cela que je suis convaincu qu’une scission du PS aura forcément lieu !
Dominique
Ton analyse est sans équivoque !
La scission est inévitable, et de toutes les façons la politique d’ouverture de Sarkozy était annonciatrice.
La direction du PS en s’obstinant à s’enfermer dans une stratégie destructive, ne représentant nullement une alternative, ou alors des choses nous échappent !!
La critique systématique est une chose. Je ne vois rien de concret se dessiner, de colloques en collégiales pour aboutir a rien.
La première erreur : la candidature de Royal. Le seul candidat potentiel était DSK.
Le congrés de Reims va changer la donne et le PS risque bien de se retrouver un parti « minoritaire », renforcant Besancenot d’un coté, et le centre de l’autre, c’est une évidence !!
Michel
@ Michel
Michel, certes, la politique d’ouverture de Sarkozy était annonciatrice, sans équivoque, mais, surtout facteur de division… J’y reviendrai !
Cependant, cette division du PS s’est amorcée lors d’un ‘’certain’’ soir du 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen, contredisant les prévisions des instituts de sondages, éjecta, grâce à son score de 17,34 % des voix, Lionel Jospin de la course au 2ème Tour des Présidentielles ‘’2002’’ : il y eut comme un tsunami au sein de la Direction du Parti, Lionel Jospin faisant le choix de se retirer de la vie politique !
Cette division a continué lorsque Laurent Fabius, rejoignant le camp des Souverainistes, appela à voter ‘’Non’’ au Projet de Loi Constitutionnel et Référendaire portant « Ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe »… On sait ce qui s’en suivit : le 29 mai 2005, la victoire du ‘’Non’’ fut nette et sans appel, provoquant des remous au sein de cette Gauche amoindrie, d’autant que le PCF, les Verts (Alliés traditionnels du PS) et l’Extrême Gauche avaient appelé à voter ‘’Non’’…
Malgré son éclatante victoire aux dernières Régionales, le PS est durablement divisé…
Puis, la candidature de Ségolène Royal de préférence à celle de Dominique Strauss-Kahn n’a fait qu’attiser encore plus cette division…
Je suis d’ailleurs intimement convaincu que, si Dominique Strauss-Kahn s’était retrouvé face à Nicolas Sarkozy, il aurait été élu Président de la République. Cependant, sachant qu’il était favorable à la Constitution européenne, il n’aurait jamais pu composer un Gouvernement de Gauche Plurielle avec les Communistes et les Verts…
Or, dans sa politique d’ouverture, dirais-je de « main tendue », le Président Nicolas Sarkozy n’a fait que parachever cette œuvre de scission : le PS est tombé dans le piège !
Et, malgré sa victoire éclatante aux Municipales & Cantonales ‘’2008’’, le PS est de plus en plus divisé, l’adoption de la Loi Constitutionnelle « portant ratification du Traité de Lisbonne », le vote de Jack Lang devant très certainement entamer cette scission !
Aussi, j’ignore si ce Congrès de Reims (je vais essayer d’y assister pour Come4News) va changer la donne ! En effet, DSK étant absent pour cause de présidence du FMI, je ne vois personne capable d’un charisme pour sortir ce PS de ce pétrin… Ségolène Royal (avec ses accusations sans fondements), Bertrand Delanoë (certes, un excellent Maire pour Paris)… n’ont pas le charisme nécessaire pour faire de ce PS un parti majoritaire…
Alors, oui, je crois de plus en plus en cette scission entre :
– le courant social démocrate, qui, tout en tenant à conserver son alliance avec les Radicaux de Gauche (invités à se positionner), voudrait une alliance avec le Centre Droit et avec le Centre Gauche, tout en rompant avec les Verts, le PCF…,
– le courant de Gauche, qui, continuant dans sa logique jusqu’auboutiste, voudrait instaurer un programme de Gouvernement avec les Verts, le PCF, le NPA/LCR, les Alter Mondialistes…
Par ailleurs, et c’est indéniable le NPA/LCR d’Olivier Besancenot sera une force d’opposition sur laquelle il faudra compter… La Droite, le Centre, ainsi que la Gauche non communiste devront en tenir compte, ce, même si l’Extrême Gauche n’a pas de parlementaires aux seins du Sénat et de l’Assemblée Nationale… Mais, cela ne tardera certainement pas !!!!
Puis, la critique systématique, dont le PS s’est fait une spécialité ‘’phare’’, ne peut qu’accentuer d’autant plus cette scission, sachant que, parmi les cadres et dirigeants du PS (pour la plupart, des parlementaires), il y en a, qui, voulant être pragmatiques, rêveraient d’une opposition constructive… Mais, ceci est une autre histoire !
Dominique
Dominique et Michel,
Il est invraisemblable que vous ne voyez pas la raison qui fait que Djack aurait du démissionner.
1 – en démissionnant il m’était son parti en dehors de cette polémique qui ne veut qu’amoindrir le PS sous le prétexte qu’il aurait du voter la réforme, alors qu’il n’avait aucune raison de la voter n’ayant pas obtenu ce qu’il souhaitait, qui vous verrez, quand j’aurais terminé son analyse est un gadget dont on a fait beaucoup de pub pour pas grand chose.
2 – Djack à écrit à Sarkozy avant ce vote lui demandant de revoir sa position sur le Sénat, sa demande est restée sans réponse, elle est partie ou vont les autres dans ce genre de demande.
LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Lettre au président de la République
Le rééquilibrage des institutions visé par la réforme constitutionnelle va dans le bon sens, mais n’est pas encore suffisant
Monsieur le Président,
Depuis longtemps, je mène combat avec obstination en faveur du rééquilibrage de nos institutions aujourd’hui abusivement dominées par le pouvoir exécutif. Aussi me suis-je réjoui de votre décision annoncée voici un an d’ouvrir le chantier de leur rénovation.
Les limites d’une telle ambition ne m’étaient pas inconnues : ni la droite ni la gauche – et je le déplore – ne souhaitent un vrai changement de régime politique qui réclamerait tout à la fois une suppression de la dyarchie de l’exécutif, la fin de l’irresponsabilité politique du chef de l’Etat, l’abolition du cumul des mandats, et l’instauration d’un scrutin proportionnel à l’allemande.
Dès lors, la mission des constituants était nécessairement plus modeste : renforcer les droits des citoyens, les pouvoirs du Parlement et les prérogatives de l’opposition sans pour autant bouleverser la Ve République.
Le projet soumis dans quelques jours au Congrès de Versailles est une oeuvre collective à laquelle chacun a apporté sa pierre : la commission pluraliste présidée par Edouard Balladur, le gouvernement, les groupes parlementaires, le président de l’Assemblée nationale, et au premier chef, vous-même, Monsieur le Président. Quelle appréciation sereine peut-on porter sur son contenu ?
La réforme n’est pas mince. Plus de la moitié des articles de l’actuelle Constitution sont modifiés. Certains sont créés de toute pièce. Au total, 47 mesures nouvelles ! Les avancées positives sont diverses et parfois audacieuses – certaines à l’initiative de la gauche. Pas une seule disposition ne constitue un recul pour les libertés.
Les nouveaux pouvoirs du Parlement donnent au législateur une meilleure maîtrise de la loi, même si elle est encore trop imparfaite. Ils accroissent surtout les moyens de contrôle sur l’exécutif : évaluation des politiques publiques, vote de résolutions, approbation des opérations militaires extérieures après un délai de quatre mois, augmentation du nombre de commissions permanentes, caractère public de leurs travaux, extension des questions d’actualité aux périodes de session extraordinaire. Parallèlement, trois mesures nouvelles encadrent les pouvoirs du président de la République : limitation à deux mandats, audition publique devant le Parlement des personnalités appelées à exercer de hautes fonctions, retrait du chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature.
Les droits des citoyens s’élargissent eux aussi très sensiblement : le droit de saisir le Conseil constitutionnel (si longtemps souhaité par François Mitterrand), le droit d’un justiciable d’en appeler au Conseil supérieur de la magistrature, le droit de tout citoyen de solliciter directement le Défenseur des droits du peuple, la possibilité de soumettre un projet de loi au Conseil économique et social par voie de pétition populaire. S’y ajoutent le référendum d’initiative populaire proposé par Arnaud Montebourg, ainsi que l’incorporation dans la Constitution de plusieurs principes nouveaux : la parité sociale et professionnelle entre les hommes et les femmes, la préservation des langues régionales, l’exigence de pluralisme dans les médias.
Par contraste avec ces avancées indiscutables, les droits de l’opposition ne sont pas encore à ce jour suffisamment garantis dans le projet. C’est la raison pour laquelle je me tourne vers vous, Monsieur le Président de la République. Dans cette dernière ligne droite, il vous appartient d’accomplir le geste clair, fort et constructif qui permettrait d’emporter l’adhésion générale.
[u][b]Un véritable statut de l’opposition devrait s’ordonner autour de quelques engagements fermes de votre part[/b][/u] : la comptabilisation des expressions politiques du président de la République dans les médias, la fixation d’un temps de parole égal entre majorité et opposition au sein du Parlement pendant les activités de contrôle (notamment pour les questions au gouvernement), la désignation de deux rapporteurs – l’un de la majorité, l’autre de l’opposition – pour tout projet de loi, l’attribution aux groupes d’opposition d’une durée d’explication plus importante lors de l’examen d’un texte, la protection de la liberté d’amendement en séance plénière, la possibilité au moins une fois par session de créer une commission d’enquête à la diligence de l’opposition.
Enfin, et ce n’est pas la moindre de mes requêtes, vous pourriez, Monsieur le Président de République, apporter des apaisements aux uns et aux autres au sujet de l’organisation des futurs scrutins. [u][b]La République se grandirait en stabilisant le mode d’élection des conseils régionaux et en garantissant la participation pleine et entière de l’opposition à un redécoupage équitable des circonscriptions législatives et à la désignation pluraliste des députés des Français de l’étranger.
Puis-je ajouter une ultime remarque : vous présidez une République dont l’une des deux Assemblées, le Sénat, n’est pas représentative de la diversité politique française. En raison d’un mode de scrutin digne de l’Ancien Régime, l’alternance y est en effet interdite. Puissiez-vous au cours des prochaines heures entrouvrir une porte à une évolution future de l’élection des sénateurs.
La Loi fondamentale de la République est notre maison commune. A l’exemple de ce qui se passe dans les autres démocraties européennes, sa révision devrait pouvoir être le fruit d’un compromis historique entre les familles de pensée qui composent notre arc-en-ciel politique.
Monsieur le Président de la République, il vous appartient, en tant qu’initiateur de ce projet, de lever les derniers obstacles à l’adoption du texte. Plus l’assentiment sera large, plus la révision gagnera en légitimité. Cette décision de rassemblement républicain est aujourd’hui entre vos mains.
Jack Lang[/b][/u]
Vice-président du comité de révision
de la Constitution
Professeur agrégé de droit public
© Le Monde
Il supplie le président qui ne l’a pas écouté et il a voté le texte se mettant ipso-facto en dehors de son parti.
[u][b]Il aurait du s’abstenir[/b][/u]
En outre je suis loin de trouver comme Djack de trouver que la réforme n’est pas mince, d’ailleurs il l’écris rien sur [u][b]la dyarchie de l’exécutif, la fin de l’irresponsabilité politique du chef de l’Etat, l’abolition du cumul des mandats, et l’instauration d’un scrutin proportionnel à l’allemande[/b][/u].
Alors il ne faut pas nous prendre pour des gogos
Sarkozy fait joujou avec ce genre d’individu, et les Français approuvent dès lors qu’il détruit le seul parti qui peut lui tenir tête un jour.
C’est lamentable que vous ne compreniez pas.
Que les dirigeants socialistes aient des divisions, c’est évident ce qui en fait sa force dans l’échange d’idées. Ce n’est pas un parti de béni oui oui.
Dominique tu as raison, quand au début de la division des dirigeants socialistes, c’est lorsqu’il s’est retrouvé en second position derrière Le Pen.
Mais tu n’as pas raison sur Strauss Kahn, il n’aurait pas battu Sarkozy.
Sarkozy avait le FN avec lui, il disposait donc d’un potentiel important.
Ségolème a perdu pour deux raisons.
La première est au premier tour par la percée de François Bayrou qui lui a pris un paquet de voix. Pour Strauss Kahn cela aurait été la même chose.
La seconde, elle ne pouvait rattraper son retard par ce qu’elle était attaquée de toutes part et en particulier par des responsables socialistes, comme Besson, Rocard, Jospin, Allègre, le clan Strauss Kahn, et les autres…..même son compagnon Hollande.
Je considère donc quelle a fait un maximum avec une telle comète de casseroles qui la tirait par derrière.
Quand tu écris : De ce fait, aucune discipline de groupe et de parti ne doit être imposée : chacun doit pouvoir voter selon sa conscience, selon ses convictions !
[u][b]Tu rigoles le forcing de Sarkozy avec ses menaces fout par terre cette belle argumentation qui trompe que ceux qui croient au père Noël.[/b][/u]
En ce qui concerne la composition du Sénat, il me semble que, dans la Réforme des Institutions, il était prévu un autre mode de scrutin pour l’élection des sénateurs… Mais, cela a été rejeté… par le Sénat…
Et oui, cela a été rejeté par le Sénat et Sarkozy n’a rien fait pour y remédier malgré la supplique de Djack.
Il ne s’agit pas de cracher sur les Socialistes. Il s’agit d’être clairs ! Les Socialistes ne sont pas conséquents avec eux-mêmes ! Ils devraient cesser cette chasse aux sorcières, qui consiste à faire porter le poids de cette Réforme à Jack Lang…
Ils ont raison. As tu pensé un seul instant si les rôles étaient inversés, et que ce soit l’UMP qui soit en cause, un député UMP qui aurait participé en apportant sa compétence aux socialistes pour réformer une constitution impensable, il aurait déjà été excommunié.
Jack Lang savait très bien ce qu’il faisait en aidant à cette réforme, les socialistes savaient très bien qu’il ne pouvait que faire accepter des mesurettes, des trompes l’oeil. D’ailleurs c’est ce que je vais vous démonter dans quelque temps.
Comment peut on croire un seul instant que Sarkozy fera un peu pour le PS c’est à dire l’opposition, son désir est de la diviser un peu plus.
Ceux qui n’ont pas compris tan pis pour eux.
Pour votre connaissance je ne suis pas socialistes, je suis libre de pensée, mais j’aime la justice et je n’aime pas ceux qui, dans un parti se comportent de cette façon, quel que soit le parti. A mes yeux, ils sont discrédités
@ Anidom Nidolga
Nidolga,
j’ai lu ton long commentaire…
Tout d’abord, la tactique choisie par Ségolène Royal lors de la Campagne des Présidentielles « 2007 » était sa tactique… Il n’est pas dit que Dominique Strauss-Kahn aurait adopté la même attitude, notamment face à François Bayrou…
C’est pour cela que je suis intimement convaincu qu’il aurait aisément battu Nicolas Sarkozy au Second Tour de ces Présidentielles… En effet, je suis convaincu qu’une grande partie des Centristes de Gauche -mais aussi une infime partie des Centristes de Droite- aurait voté pour lui…
Quant à l’électorat du FN : c’est vrai qu’il a rejoint celui de l’UMP, donc, celui de Sarkozy…
Maintenant, en ce qui concerne Jack Lang, je continue, malgré tes arguments qui tiennent la route, à estimer qu’il n’a pas à démissionner du Groupe Socialiste, ni en être exclu ! Je tiens ce même raisonnement en ce qui concerne ce parlementaire UMP qui a voté contre son camp, donc contre la Réforme des Institutions !
Cependant, et tu écris « ne pas être Socialiste », tu remarqueras que la Démocratie, pour le PS et pour la Gauche doit s’appliquer… Mais, lorsque la Droite demande l’application de cette démocratie-là, là tout n’est pas bon pour le PS et la Gauche…
Aussi, et je me répète, le PS se maintient dans son Opposition systématique : il se referme sur lui-même et n’écoute, ni ses militants, ni l’ensemble des citoyens français…
Or, lorsqu’on veut faire des réformes, lorsqu’on veut voter contre ou en faveur de celles-ci, il convient de se montrer tolérant, pragmatique et ouvert au débat, ce que le PS (sauf certains de ses cadres) et la Gauche ne semblent pas capables de faire…
Donc, je persiste et signe : la discipline de parti ne s’impose pas lorsqu’il s’agit de voter en faveur d’un Projet de Loi Constitutionnel ou lorsqu’il s’agit de voter contre celui-ci… sachant que son adoption ou son refus entraîne des conséquences fondamentales dans la vie politique de notre Nation !
nidolga
Tout comme je l’avais souligné dans un commentaire, la candidat naturel du PS aurait du être DSK. Bien plus crédible, et le face à face avec Bayrou n’aurait pas eu lieu, car je n’oublie pas ce débat, ou Royal donnait l’impression d’être une étudiante, face au retors Bayrou, qui avait de toutes autres idées.
Lorsque tu dis « je déteste Royal », c’est faux, mais je n’éprouve qu’un sentiment de « compassion », pour une personne fausse, qui transpire d’ambition et finalement n’est qu’un Sarkozy en jupons, le talent en moins.
La gauche est dans l’incapacité de présenter une alternative, une des raisons de l’émergence de Besancenot, restant fidéle à son idéologie, et comme je le maintiens, avalera l’aile gauche du PS..
Michel
Dominique,
Quelle attitude selon toi Strauss Kahn aurait adopté face à Bayrou?
Tu n’as rien compris Bayrou voulait être le calife.
Dominique les centristes de droite ne tolèrent pas que leur prétendant s’allie avec des communistes et des Verts.
Tu ne l’as pas encore compris.
Pour Jack Lang aucun argument te fera comprendre que tu es dans l’erreur.
Mais, lorsque la Droite demande l’application de cette démocratie-là, là tout n’est pas bon pour le PS et la Gauche…
Pour la droite la démocratie c’est la sienne, c’est à dire un Sénat qui est une dictature de droite ne représentant pas le pays.
Or, lorsqu’on veut faire des réformes, lorsqu’on veut voter contre ou en faveur de celles-ci, il convient de se montrer tolérant, pragmatique et ouvert au débat, ce que le PS (sauf certains de ses cadres) et la Gauche ne semblent pas capables de faire…
C’est quoi être tolérant pour Sarkozy qui ne connait que la force des urnes. Il laisse à ces politiques déserteurs des bricoles, et ils divisent l’opposition.
La tolérance vient toujours en premier du plus fort aurais tu oublié ce précepte quand on veut la tolérance on tend la main.
Sarkozy ne veut que diviser pour régner.
Je regrette de te le dire tu ne sens pas la politique, tu es de droite, tu raisonnes comme un député de droite mais tu ne veux pas l’avouer. C’est ton affaire et je ne te le reproche pas, mais il faut l’avouer.
Maintenant, je dois me consacrer à mon article sur la réforme.
@ Anidom Nidolga
***************************** « Quelle attitude selon toi Strauss Kahn aurait adopté face à Bayrou? Tu n’as rien compris Bayrou voulait être le calife. »***************************** :
Au contraire, Nidolga, j’ai tout compris… Je suis la politique française, en lisant et en écoutant entre les lignes… D’abord, Bayrou n’a pas la carrure politique de Dominique Strauss-Kahn… Alors, il aurait été incapable de se mesurer à lui…
Par ailleurs, comme l’écrit si bien Michel, et je partage totalement son analyse, jamais DSK n’aurait organisé ce débat « d’entre les deux Tours » avec le Chef du MoDem, comme l’a si bien fait Ségolène Royal… Pour DSK le débat se serait focalisé sur le Candidat Nicolas Sarkozy…
Or, Ségolène Royal, telle une midinette endimanchée, a fait des ronds de jambes à François Bayrou, qui, me semble-t-il, est tombé dans le panneau ! Le résultat a été là, qui a confirmé la victoire de Nicolas Sarkozy
***************************** « Dominique les centristes de droite ne tolèrent pas que leur prétendant s’allie avec des communistes et des Verts…Tu ne l’as pas encore compris»***************************** :.
Les Centristes de Droite n’ont pas toléré ces ‘’ronds de jambes’’ entre leur prétendant et la prétendante socialiste…
De plus, jamais François Bayrou, et, là, c’était pendant les deux tours des Municipales & Cantonales ‘’2008’’, n’a cautionné une quelconque alliance avec les Communistes [Cf. dans une ville de la Région PACA, dans une autre de la Banlieue parisienne]… Tout au plus, dans certaines villes de France, dont celle où je vis actuellement, il y eut des alliances avec les Verts… Dans d’autres villes comme Bordeaux, il fit alliance avec l’UMP… C’est cela que les Centristes de Droite n’ont pas toléré !
***************************** « Pour Jack Lang aucun argument te fera comprendre que tu es dans l’erreur. »***************************** :.
Nidolga, je ne vois pas pourquoi tu considères que je n’ai rien compris et que je suis dans l’erreur en ce qui concerne Jack Lang ( ?)…
J’ai une toute autre interprétation que la tienne en ce qui concerne le vote de l’ancien Ministre de la Culture de François Mitterrand !
Pour moi, et c’est ce que tu ne tolères pas dans mon analyse, le vote en faveur ou contre un Projet de Loi Constitutionnelle, qui engage la vie politique de la Nation tout entière, ne saurait souffrir d’une discipline de Parti ou de Groupe : chacun vote selon sa conscience, selon l’analyse qu’il fait de ce projet de Loi Constitutionnelle.
Tu oublies que, là, on n’est pas face au vote en faveur ou contre un Projet de Loi Ordinaire, qui, fait la navette entre l’Assemblée Nationale et le Sénat… Encore que, pour certains d’entre eux (comme la Bioéthique, les Mères porteuses, les OGM…), il y ait nécessairement, chez chaque parlementaire, un vote ‘’selon leur conscience’’ or de tout champ d’application d’une discipline de Parti ou de Groupe !
Pour le Sénat, j’aurais préféré qu’il y eut une réforme (inscrite dans la Réforme des Institutions) : cela aurait été plus démocratique ! Là, je partage ton analyse…
En ce qui concerne le Chef de l’Etat, il ne faut pas faire de l’anti sarkozysme primaire… Lorsqu’il engage des réformes non démocratiques, il convient de les combattre, mais en faisant d’autres propositions…
Or, me semble-t-il, mais c’est Michel qui pourra y répondre, la Réforme des Institutions a supprimé des pouvoirs au Président de la République, ce, au profit du Parlement !
Puis, Sarkozy veut diviser pour mieux régner : qu’a fait Mitterrand avec les Communistes ? Ne les a-t-il pas amoindris au point d’offrir, au Front National, un plateau d’argent (lui permettant d’asseoir une conquête au plan national) ?
Contrairement à ton opinion, je sens la Politique… Mais, je la sens, non pas au plan de la politique ‘’politicienne’’, mais au plan de l’analyse de nos Institutions et de notre Constitution de la Vè République…
Puis, je ne sais pas ce qui te permet d’estimer que je suis de Droite et que je raisonne comme un député de Droite ?
1°). Je ne suis pas député… Peut-être que cela viendra un jour ( ?). Pour l’instant, il n’en n’est pas question…
2°). Je ne suis pas de Droite… Je suis pragmatique avec des tendances sociales démocrates. De plus, je prends ce qui est valable dans chaque parti politique !
Donc, je n’ai rien à t’avouer !
Cependant, ma vision de la politique est différente de la tienne ! J’analyse au plan institutionnel et constitutionnel… Je ne me base jamais sur une guerre de clans ou une guerre de chefs… C’est en cela que je suis différent des autres politologues…
Pour conclure, ce sera avec énormément de plaisir que je lirai ton article sur la Réforme des Institutions…
Dominique