Est-ce excessif d'écrire que les femmes occidentales sont habillées comme des "putains" : la mode, de façon "hyper-sexualisante", les dénude au niveau réel (dans la rue) mais aussi virtuel (la fiction télévisuelle, la publicité, la propagande) à grande vitesse et jusqu'au plus jeune âge.

Certains parents s'en inquiètent.

Ont-ils raison ? N'ont-ils pas cautionné cela eux-mêmes, ne sont-ils pas baignés dedans, ne le financent-ils pas bon gré mal gré ?

Faut-il vacciner les enfants contre un mal dont nous diffusons nous même le virus sans le savoir ?

Quelle logique derrière tout cela ?

Qui fait le "tapin" et pourquoi : les enfants ou les adultes ?

"Les enfants n'écoutent pas vos paroles,

ils imitent vos actions, suivent votre exemple"

(Lequel n'est pas exemplaire, loin s'en faut : malheureusement aucun miroir ne révèle, ne rend jamais visibles nos propres contradictions)

 

le logiciel de l'hyper-érotisation du corps ne date pas d'aujourd'hui, certains ont l'air seulement de le découvrir ! sa pratique courante fait partie du système consumériste qui nous parle, à nous adultes, comme à des enfants du Jardin public.

Faire croire à l'interdit en le montrant est un art. Et il y a une sorte d'exploitation de la religiosité sous-jacente dans les pratiques laïques de l'économie !

 

Regardez les affiches publicitaires. Le corps est mis en scène, principalement celui de la femme (de plus en plus jeune et retouchée), dans des poses suggestives, car c'est un moyen d'atteindre le subconscient, les instincts et l'énergie primaires (chakras ou Portes des mondes inférieurs), et de solliciter en nous le vieux réflexe de consommation (consommer pour survivre l'énergie présente dans le monde qui nous entoure) autour duquel tourne toute notre économie, seul pilier qui soutient l'existence de l'Occident actuel, sorte d'avatar en surface d'un Occident profond et permanent.


Consommation au-delà de la nourriture essentielle, consommation masturbatoire visant à épuiser le circuit du plaisir dans notre cerveau pour rendre l'esprit critique inopérant dans nos vies.

Tout le monde sur Terre a son exacte contraire, son Inversion : l'Occident est en effet l'exacte contraire de la société Moyen-Orientale.

L'archétype féminin occidentale est celui de la putain là où l'Islam et la Chrétienté voient dans la Femme le Principe « féminin » de Dieu, Pouvoir caché (intériorisé) de la Création traversant tous les plans de La Manifestation, de l'infiniment petit à l'infiniment grand .

Tandis que la Mosquée a deux entrées, une pour les femmes et une pour les hommes, symbolisant Dieu dans Sa double manifestation "Principe Mâle et Principe Femelle" lorsqu'il pénètre dans notre monde, l'Occident matérialiste n'y voit que ségrégation sexuelle !

La liberté de la femme (comme celle de l'homme) est seulement une illusion en Occident même, car de nombreuses barrières invisibles subsistent cantonnant les individus des deux sexes dans une forme de destin inégal, au sein d'univers fermés et fantasmés par les hommes autant que par les femmes désormais : celui de l'identité sexuelle ou du corps sexué, sorte de croyance moderne en l'existence d'un germe particulier à la source de l' « existence individuelle », c'est-à-dire détaché de l'Esprit immanent.

La conscience féminine, qui ne s'est développée qu'en vertu d'une opposition exacerbée et organisée à la conscience masculine, a ingéré la compétition comme moteur de cette croyance qu'est l'Evolution, même si elle doit par ailleurs conduire à la disparition ou aux différentes formes de négations d'autrui.

Croyance qui ne s'est développée elle-même qu'en opposition au Créationnisme, dans le but de déposséder un pouvoir spirituel de sa primauté au profit d'un Ordre minoritaire dévolu seulement à l'exploitation des réalités économiques ou force de travail d'autrui : les marchands propriétaires du capital et des outils de travail.

Le sexe, réputé libre, dans ce contexte, n'est objet que d'échanges interminables en Occident, à moins qu'il soit « arrangé » à travers la relation à l'argent : là où on critique le traditionnel mariage « arrangé » de l'Orient, on peut pointer le consumérisme du plaisir qui oeuvre en arrière-plan en Occident pour faire de nous des pantins de nos parties génitales avec à peu près « n'importe qui » : des chairs sans âme, des hommes et des femmes désincarnés, des vie sans conscience profonde et qui ne sont donc vécues qu'au titre d'une fonction fictionnelle, car la chair seule n'incarne rien, surtout pas les valeurs de l'Esprit profond.

En Occident même, le social se veut universel tandis qu'il critique l'Islam de régir tous les aspects sociaux : une main suffit à masquer le ciel aux yeux des occidentaux ! 

Le caractère présomptueux de l'Occident à vouloir "libérer le monde", jouer le Sauveur (complexe Christique), tandis que ce dont il souffre lui-même sans le savoir sont justement ces névroses qu'il exporte à l'étranger sous prétexte de servir la liberté dont il fait son étendart, n'est que l'orgueil qui lui empêche de voir le plan spirituel.

Comment s'étonner alors que dans un monde de Marques, et non plus de Nations, les plus jeunes soient à leur tour la cible, après les plus vieux, des produits ou tendances rentables construisant l'appartenance au groupe autour d'une ou plusieurs identités "virtuelles" (vestimentaire, linguistique,…), substituées par la seule loi du Marché à l'histoire familiale (déracinement), comme à la véritable conscience (connaissance) de soi : loi ou moteur permanent de nos existences ?

Mais un autre mouvement se dessine.

Quelle sexualité pour nos jeunes ?

Quelle Foi pour demain ?

Les adultes sont irrécupérables, trop enfoncés dans l'illusion du Tout-matériel, prenant toute information puis toute contre-information pour une vérité, ils n'ont plus de sens critique, mais sont iniquement menés par leurs instincts les plus primaires qui les opposent les uns aux autres : l'intérêt égoïste insufflé par l'Occident trompeur et pervertissant. 

Les enfants au contraire, ne sont pas des robots ni des zombis : ils construisent silencieusement un autre monde.  Car la société du futur est déjà là, elle irrigue notre surface depuis le souterrain où elle émergera. Les adultes ne la voient pas car ils n'en feront pas partie.

On le sait la jeunesse de tout pays est toujours incomprise car on lui refuse sa place dans la pyramide des générations, plus encore que dans la société. 

Les enfants sont des flèches enflammées lancées dans l'avenir par la vie pour y porter l'Esprit.

Vous ne pourrez les suivre là où ils iront. 

Eux, contrairement à vous, ne feront pas le tapin pour cet Occident-là.