Suite à la répression de manifestants en août, les États-Unis ont entrepris des sanctions économiques, dans un premier temps, contre le régime de Bashar-Al-Assad en Syrie. Par ces pressions, l’administration d’Obama veut contraindre le dirigeant syrien à se retirer. Mais une pression purement économique s’avèrera sans doute insuffisante.
Depuis plusieurs mois, le régime syrien est en proie à de graves accusations de violence envers sa population. Ainsi, selon Bloomberg, 300 syriens auraient été arrêtés par les forces de sécurité syrienne le 19 Août suite à des manifestations. On y dénombrerait également des morts. Pour The Economist, on compte plus de 1800 tués cette année. Pour sa part, le Commissaire des Droits de l’Homme à l’ONU parle de crimes contre l’humanité.
Suite à ces incriminations, le président Obama a lancé un appel catégorique pour le départ d’Assad de la présidence de la Syrie. Cette fermeté a été bien accueilli aussi bien par les démocrates que les républicains. Pour les experts américains, ce durcissement à l’égard de la Syrie est le bienvenu bien que tardif. Il semblerait que le président Obama avait délégué le dossier syrien au premier ministre turc, Erdogan. Mais suite à son échec de faire plier l’intransigeance d’Assad, l’administration américaine veut reprendre la main et formuler ses propres stratégies.
L’option militaire étant pour l’instant hors des plans, il reste l’option économique. Des sanctions financières appliquées par les États-Unis visent déjà Assad et six hauts dirigeants syriens. Mais pour les spécialistes de la Syrie, ces mesures seront insuffisantes pour faire plier Assad. Pour faire reculer le régime Alaouite, il faudrait le couper de ses soutiens dans la classe d’affaire. Ainsi, une trentaine d’hommes d’affaires syriens et iraniens ont été désignés comme objet de pression. La stratégie serait de couper l’accès au système financier et bancaire de la communauté d’affaire Sunnite. Une autre mesure économique serait un embargo sur le pétrole syrien qui priverait le régime d’importantes ressources financières.
Mais une frange des dirigeants américains sont sceptiques quant à l’appel à la démission d’Assad et à l’efficacité des pressions économiques. Ils arguent du fait qu’en stigmatisant ainsi le président syrien, on renforce son image de leader d’un nationalisme arabe contre l’impérialisme occidental. Plutôt que de le couper des couches de la société civile, on renforcerait sa popularité et l’opposition, déjà faible et divisée, serait vue comme à la solde des États-Unis. Quant aux mesures économiques, si elles ne sont pas appliquées au niveau international, elles seront sans effet. Le régime syrien pourra ainsi toujours se tourner vers d’autres partenaires économiques.
En dernier lieu, un embargo sur le pétrole pressuriserait la population civile qui souffrirait le plus de telles sanctions. Alors que parallèlement l’emprise du régime syrien pourrait se retrouver renforcé, comme dans l’exemple irakien où les sanctions pétrolières n’ont pas déboulonné Saddam Hussein. Il en ressort que seule une action concertée au niveau international couplée avec des mesures fortes et fermes auraient une chance de succès.
Une fois les sanctions économiques imposées, leurs échecs pourraient mettre les américains devant la seule option qui reste, qui est celle de l’action militaire. Avec des engagements en Irak, Afghanistan, Libye et une crise de la dette qui pèse dans les décisions publiques, les stratèges américains prendront-ils un tel risque ?
Ah non, il ne faut pas laisser le leadership aux américains ! Qu’ont-ils fait en Irak, en Afghanistan ? Ils sont arrivés avec leurs grosses bottes comme un éléphant dans une boutique de porcelaine!
Laissons la direction des opérations aux seuls européens France-Angleterre qui connaissent historiquement ces peuples. Nous avons des liens historiques forts et cela depuis bien plus longtemps que les USA !La seule chose qu’on leur demande c’est de financer les projets!
Ca m’étonnerait qu’ils arrivent à leurs fins !!!
Le peuple syrien ne demande qu’à être traité à pied d’égalité avec le reste du monde.Qu’on lui aide à recouvrir ses droits de vivre libre , souverain et digne.Les sanctions internationales s’avèrent peu efficaces pour faire face à ce régime sanguinaire d’El Assad.Imposer un embargo aérien ,créer des zones sécurisées pour les civiles et empêcher cette machine de mort de perpétrer un génocide semblent des mesures inévitables que doit décider la communion internationale.