Je le mentionnais déjà cette semaine dans l’un de mes articles : que internet, la toile mondiale, a fait en ces dernières années une percée spectaculaire en Afrique.
Aussi, contrairement à l’utilisation qui en est faite dans les pays développés, l’autoroute de l’information reste encore malheureusement très sous-exploitée par les africains. Ceci, par ignorance, ou simplement par paresse intellectuelle. Car sur un continent où la lecture semble être le dernier des soucis d’une population meurtrie par la pauvreté et plusieurs maux, l’usage de internet se réduit juste à envoyer les messages électroniques, et surtout à se trouver l’élu de son corps ( pour les femmes surtout ).
Dans les pays développés, plusieurs spécialistes émettent de plus en plus de craintes au sujet de la survit de la « presse-papier », au regard de la percée qu’est entrain de marquée la presse cybernétique, plus accessible, et moins couteuse.
En Afrique, et surtout dans la partie sub-saharienne, c’est tout à fait le contraire. Car ils sont très peu, ces africains qui ont le reflexe de s’informer à travers les sites d’informations. En jetant un coup d’œil sur les ordinateurs des clients dans un cybercafé très courue de Libreville, j’ai été très surpris de constaté que moins de 20 % de surfeurs étaient branchés sur des sites d’information. Toutes choses qui expliqueraient la timidité de cette forme de communication en Afrique sub-saharienne. Car ceux qui s’y aventurent ne sont en réalité de bénévoles qui le font uniquement pour les chercheurs et surtout pour la diaspora. Plus loin, je mets quiconque à défis, cet africain qui déclarera sous cet article vivre uniquement de ses articles publiés sur un site internet.
Pourtant, dans les pays développés, la profession de cyberjournaliste nourrit et bien même son homme. Plus loin, certains bloggeurs vivent même déjà dans certains pays de leurs blogs. Ceci, parce que les annonceurs leurs font confiance, en y diffusant leurs publicités et annonces diverses. Mais rares sont en Afrique les bloggeurs qui ont déjà mangé le moindre Radi provenant de leurs blogs. C’est donc le lieu ici pour nous de lancer en direction des africains de la Diaspora et surtout des organisations internationales un S.O.S, afin qu’ils organisent régulièrement des récompenses et distinctions à l’endroit des africains les plus actifs sur internet. Car publier un article sur internet pour un africain requiert non seulement des moyens, mais aussi surtout du courage, car il court un grand risque, surtout lorsqu’il s’empêche dans ses articles de chanter des louanges à l’endroit du prince !