La politique facile pour les Nuls (nous, quoi…)

Les gens (nous quoi !) n’en ont pas marre des phrases toutes faites, carrément des Mèmes, qu’on leur balance ?

D’avaler les concepts faciles et premiers degrés que leur sert la com’, la pub’, les discours, la religion ?

« A mort le FN, dehors les étrangers, Hollande est mou, les socialistes sont permissifs, Sarkozy est volontaire, la droite est dure, prendre aux riches, etc… « 

Tout autant de slogans faciles qui caressent le quidam dans le sens de la facilité. Et évitent, commodément, d’entrer dans le détail, d’évoquer objectivement les réalités auxquelles nous sommes confrontés dans nos vies ?

Vous vous dites, oui, mais, après tout, n’est-ce-pas cela que recherche les gens, un exposé facile à assimiler, dans lequel chacun va piocher ce qui résonne avec son mode de pensée, sa culture ?

Le FN sort de dessous le tapis ce que certains s’évertuent à y cacher : Ne vous en déplaise, et oui, c’est vrai.

Les étrangers, le communautarisme, la violence et les mafias : et oui, c’est une réalité.

Prendre aux riches ? Rappelons-nous que nous avons, nous Français, coupés énormément de tête chez les gens que l’on considérés comme des nantis et des oppresseurs du peuple.

Et pour donner quoi ? Une nouvelle bourgeoisie et une nouvelle aristocratie.

Que des peuples qui n’ont pas connu le séisme d’une révolution se bercent d’illusions, on peut le comprendre, mais nous, qui avons guillotinés tant de personnes en leur reprochant leur incivisme ou leur arrogance, nous devrions savoir ce qu’il en est !

Non : Il y a les pour et les contres. Quand on regarde les affiliés des différents partis, on a l’impression de voir une cohorte de supporters de foot prêt à suivre, sans aucun recul, leur champion.

Et ça zappe de partout : à la télé, dans nos têtes, dans les discours, dans les postures et dans les meetings. Servir la soupe qu’attendent les électeurs semblent être devenu l’unique obsession du Landernau politique, prompt à tout pour perdurer (5 ans, c’est déjà ça de pris ! Et après moi le déluge et en route pour le pantouflage).

Mot d’ordre : Que ce soit facile à comprendre et à assimiler par le citoyen lambda. Et si jamais on dérive dans les thèmes compliqués tels que l’économie, et bien, c’est pour nous enfumer !!

En vérité, les gens votent toujours autant avec leur pied : l’homme qui est à la tribune va changer le monde, apporter l’espoir…

Ne ferions nous pas mieux, nous, citoyens, de surveiller les faits et gestes de celui qui gouverne, quel qu’il soit et quel que soit son bord politique, afin de lui rappeler régulièrement, ses dénis de promesses, ses dérives.