Si beaucoup de français se sont plaints du temps qu’il a fait l’an dernier, la météo a fait un heureux : le secteur hydraulique. En effet, la pluviométrie a permis à EDF de battre des records de production hydroélectrique en 2013. Et si les barrages compensaient la fermeture de centrales nucléaires ?
EDF se frotte les mains. Le groupe d’Henri Proglio vient d’annoncer ses résultats pour l’année 2013 et ils sont très bons : un chiffre d’affaires qui augmente de 4,7% et des bénéfices nets en hausse de 7,4%.
Bien sûr, la politique de réduction des coûts de l’entreprise française a permis de réaliser des économies de 1,3 milliards d’euros et a donc contribué à ces bons résultats. Cependant, une autre explication est à trouver du côté… de la météo.
En effet, EDF a pu largement profiter de la hausse de la consommation engendrée par le froid. De plus, l’électricien a vu sa production d’électricité d’origine hydraulique atteindre des records. La production hydraulique, en hausse de 23%, a atteint 42,6 TWh l’an dernier, soit 8 TWh de plus qu’en 2012.
Parallèlement, la production d’électricité d’origine nucléaire a reculé et s’est élevée à 403,7 TWh alors qu’EDF visait au moins 405 TWh. L’hydroélectricité a donc heureusement compensé cette baisse mais peut-elle durablement pallier à l’éventuelle fermeture de centrales nucléaires ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, EDF a déjà établi des objectifs de production d’origine nucléaire plus élevés pour 2014 (entre 410 et 415 TWh) grâce notamment à une amélioration de la gestion des arrêts pour maintenance de ses réacteurs.
Pour une nouvelle augmentation de la production d’hydroélectricité, il faudra toutefois s’en remettre une nouvelle fois à la météo.{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}{mosimage}