La place de l’Afrique dans le commerce international

 

Dans une chronique publiée sur le pure player Atlantico l’homme d’affaires Richard Attias souligne l’importance du mouvement de délocalisation des entreprises dans le continent africain.

Pour le Franco-Marocain, le nouvel atelier du monde se trouve là-bas. S’il en est aujourd’hui convaincu s’est aussi parce qu’il a entendu des chefs d’Etat prôner la fin « des exportations des matières premières non transformées et  demander qu’une première transformation soit réalisée localement afin de générer un nivellement par le haut de l’échelle des valeurs ».

 

« L’Afrique, malgré l’immensité des défis à relever notamment en matière de lutte contre la pauvreté et de bonne gouvernance, représente désormais le dernier Frontier Market de l’économie monde », précise-t-il.

 

Le monde opère une véritable mutation géopolitique; on le constate particulièrement de l’autre côté de la méditerranée où le forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) accorde davantage de crédit  (inspire plus de crédit) que la banque mondiale. Dans le Magazine Afrique Méditerranée Business, le journaliste Mathieu Pellerin constate ainsi : « Le consensus de Pékin, caractérisé par des prêts sans conditionnalités, a de fait supplanté le consensus de Washington, critiqué pour les impacts de ses ajustements structurels ». C’est justement en réaction à cette tendance de fond qui semble parfois inexorable, que l’homme de Davos s’est attelé à organiser le New York Forum Africa à l’origine de nombreuses retombées économiques.

 

En 2011 la part les échanges entre la France et l’Afrique représentaient seulement 10% contre 23% entre l’Afrique et la Chine, donnant une nouvelle consistance au concept de Chinafrique. Pour autant la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) précise que la France continue d’être première sur les flux d’Investissements Directs à l’Etranger. Les montants engagés représenteraient 6,3 milliards de dollars en 2011 contre 5 et 3,7 milliards pour les Etats Unis et la Malaisie.

 

En regardant les chiffres et les données on obtient parfois des surprises, c’est ce qu’a noté Ernst & Young lors de la réalisation du 2012 Africa Attractivness Survey. Quand bien même les IDE progressent de 27% sur la période, le continent reste considéré comme la destination la moins attractive. Pour y remédier, des organisations comme celle de Richard Attias, ou des initiatives comme la communication pour la paix des Nations Unies influent sur le climat des affaires…

Une réflexion sur « La place de l’Afrique dans le commerce international »

  1. « L’AFRIQUE-EST-ET-RESTERA-L’IMAGINAIRE-DE-L’HUMANITE:apres des siecles de turpitudes en,tous genres voila que l’ont découvrent du potentiels à ce continent,et,sont peuples idem pour toutes les richesses de sont sol;l’afrique est le continent ou,tout commencent,létendu de ce monde n’est pas fait d’un hasard,et l’humain il n y a qun seul…depius la genese…!!!

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