Un intellectuel africain du haut d’un perchoir pouvait dire : « l’émancipation de la femme ne signifie pas égalité des sexes. L’émancipation de la femme se traduit dans l’ensemble des droits et devoirs auxquels elle doit se soumettre pour mériter sa place au sein de la société »
Il l’a dit avec une parfaite éloquence, une pudeur feinte, convaincu que dans sa réflexion se trouvait le sésame pour mettre fin au débat que suscite en Afrique la question du genre. Il a parlé de « la place » de la femme au sein de la société, une expression diversement appréciée en Afrique selon la situation géographique et les conditions existentielles. Si dans les villes les femmes ont obtenu un minimum de considération après plusieurs années de luttes, dans nos campagnes, contées et villages, la réalité est toute autre.
Au village, à la question de savoir quelle est la place de la femme, un sage vous répondra avec assurance que c’est auprès de son mari. Une pensée dogmatique, hostile à toute remise en cause. La place de la femme est auprès de son mari. Dans un tel entendement, une femme qui n’a pas de mari est presqu’une plait pour la communauté. Se marier devient donc une vocation pour la jeunes fille, un véritable challenge qui la conduira inexorablement dans un enfer, auprès d’un homme qui généralement a l’âge de son père, vicieux, violent et capricieux. Dans le foyer, elle est la bonne à tout faire ; ménage, travaux champêtres dans certains cas, éducation des enfants, assurance quotidienne de la survie alimentaire… et la nuit, toute épuisée, elle doit satisfaire au devoir conjugal. Si elle refuse, elle pourrait se faire battre et violée. L’école, elle n’y a pas droit le plus souvent. Les violences de toutes sortes sont son lot. Dans certaines traditions, notamment au nord de la Cote d’ivoire, pour accompagner la nouvelle mariée chez son époux, on met dans sa valise une chicotte que son homme devra éventuellement utiliser pour son éducation. Car celui-ci est chargé de parachever l’éducation de la jeune fille entamée par ses parents. L’excision, elle n’y échappe pas souvent, cette mutilation faisant partie des étapes initiatiques de son éducation. Celles qui se révoltent fuient les zones rurales pour se retrouver dans le tourbillon des grandes villes, à la merci des prédateurs sexuels, des exploitants d’humains et d’autres trafiquants. Lorsqu’elles ont plus de chance, c’est dans les gares routières et sur les marchés qu’on les retrouve à faire de petits boulots pour le compte de commerçantes véreuses.
Malgré les efforts entrepris par les autorités dans certains pays, la situation de la femme dans les campagnes reste préoccupante. En cote d’ivoire, une loi pénalisant l’excision a été voté et des dizaines de contrevenant ont été arrêtés et jugés. Mais la pratique ne semble pas perdre du terrain et elle a même gagné certaine villes. De nombreuses ONG se sont engagées aux coté de l’état pour freiner le fléau et d’autres formes de violences basées sur le genre, en sensibilisant les masses sur l’importance de la scolarisation de la jeune fille. Ce qui semble être la seule solution à long terme pour mettre fin à la violation des droits de la femme en Afrique.
« LA-FEMME-AFRICAINE-EST-LE-SEL:de ce vaste continent,et part atavisme;la femme africaine à le pouvoir matriacale;l’homme a un role mineur,met il est le gardien du temple,la femme régit tout;mème la vie sexuelle;les femmes en afrique détiennes les secrèts du pantheon…herytage du woodom depuis la nuit des temps;de mere a filles ainsi de suite…met j y reviendrai sur une pige plus élaborée boniface zebo le sujet merite une synthese respectueuses des diversité de ce continent…