Il y a quelques semaines, j’avais consacré un article à la polémique concernant l’emblématique photo de Coluche qui s’affiche depuis de nombreuses années sur les devantures des Restos du cœur, l’auteur de cette photo reprochait à l’association d’en faire une utilisation abusive. Et bien, l’affaire est réglée puisqu’un accord vient d’être trouvé entre les Restos du cœur et le photographe Gaston Bergeret, le célèbre portrait pourra donc de nouveau être positionné dans les centres de l’association.
Souvenez-vous, le photographe auteur de cette photo avait déposé plainte à l’encontre de l’association, pour utilisation abusive et contrefaçon dans l’exploitation de cette photo et estimait avoir subi une atteinte à ses droits d’auteur. Les responsables de l’association avaient donc décidé, face à cette accusation de retirer le portrait emblématique de Coluche en noir et blanc, de leurs différents centres de distribution ainsi que sur le site Internet des Restos du cœur. Cette affaire avait fait grand bruit et suscité de la colère et de l’indignation sur les Réseaux sociaux.
Un revirement inespéré a eu lieu ces derniers jours, avec la mise en place d’un accord de principe entre les deux parties en litige. Le photographe s’engage à retirer sa plainte à condition que cette photo initiale ne soit pas dénaturée ni déformée à des fins totalement différentes par rapport à l’engagement premier pris par cet auteur à l’égard de Coluche. A savoir, une utilisation gratuite de cette photo par l’association et ses partenaires dans le cadre des activités des Restos du cœur.
Une façon de remettre les pendules à l’heure et de redéfinir clairement les limites de cet accord. Le photographe, fidèle à sa parole, ne remet pas en cause pour l’avenir son engagement initial pris à l’égard de Coluche, d’une utilisation gratuite de ce portrait et renonce par la même à toute indemnisation pour le passé, élément qu’il avait stipulé dans sa demande de plainte.
C’est une sage décision qui vient d’être prise par Gaston Bergeret, qui évite aussi à l’association d’avoir à subir les démêlés de la justice et de lui permettre de se consacrer exclusivement à sa grande cause humanitaire.