La naissance est la première injustice

La machine à étiqueter l'humain existe : c'est le capitalisme ultra-libéral pouvant virer par intérêt aussi bien au nazisme libéral (fascisme) qu'à l'hyper-état communiste.

(La déportation n'est pas l'exclusivité d'un genre ou d'un autre. Les élites se ressemblent beaucoup autour de la planète dans leurs solutions radicales à se porter et maintenir au pouvoir).

"Libéral" n'a rien à voir avec liberté(s), mais avec possibilité de sélectionner les individus : c'est une stratégie économique, la liberté étant un concept juridique et philosophique. 

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La naissance est, de fait, la première injustice, celle de  naître d'une mère plutôt que d'une autre : "selon que vous êtes prince ou mendiant…"

Le système libéral est faible avec les forts, et fort avec les faibles.

 

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De plus, la machine économique infernale s'alimente de la mécanique financière de quelques uns :

Nul besoin de s'approprier le pouvoir législatif pour manipuler un pays et son peuple, l'argent est une règle implicite non votée et transmise à tous au profit de quelques uns. La création monétaire est le levier qui offre tous les autres.

Toute création monétaire est une illusion. Plus vous émettez de dollars, moins vous êtes riches : la valeur d'une monnaie se divise au fur et à mesure de la multiplication de ses coupures.

Vous ne possédez pas plus d'argent en imprimant plus de billets : chaque billet perd de la valeur réellement chaque fois que vous augmentez leur nombre. Vous ne créez pas de valeurs supplémentaires, vous la divisez, car c'est le stock d'or qui existe en garantie qui constitue sa véritable légitimité. 

 

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La notion de "discrimination positive" doit se lire à l'envers : il est positif de discriminer. (subversion du langage et inversion des vérités, étapes vers le contrôle total des population).

La nature ou l'instinct oeuvre dans le sens d'une évolution ou adaptation des organismes, pas dans le sens d'une révolution comme la conscience, ce moteur supérieur de l'Histoire.. 

La discrimination positive est une version "moderne" du "darwinisme social" que les Nazis et Staline, Pol pot et Mao ont appliqué à leurs propres populations.

Jamais l'égalité juridique a engendré quelque part  l'égalité économique, celle-ci étant laissée à l'initiative individuelle :

la démocratie grecque n'était pas la version pure qu'on veut nous faire croire. La cité grecque comportait des esclaves (sous-humanités) et des citoyens libres (les humains).

L'égalité juridique ne se transforme pas en égalité économique ou de fait. L'égalité juridique traite les individus comme des virtualités plutôt que des réalités : la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.  Belle escroquerie en vérité…

Le droit actuel est un droit bourgeois favorisant le capital plutôt que le travail. Il doit offrir à une minorité, les propriétaires du capital et des outils de travail, l'occasion(s) nécessaire(s) au développement de  l'entreprise (activité pour le profit) dans un environnement monétariste (bancaire), au détriment de l'intérêt général et des individus (dans un environnement naturel).

L'humain n'est pas plus qu'une donnée ou fonction ajustable des bilans : l'entreprise à visage humain n'existe pas par définition, puisque la finalité de toute entreprise est de dégager du bénéfice au profit de son propriétaire.

Même le client n'est jamais roi, toujours un pigeon !

La discrimination positive est tout simplement la reconnaissance du racisme des élites comme mode de gouvernance : si les droits et devoirs étaient égaux pour tous (individus, entreprises,..etc…), on n'aurait pas besoin de soutenir cette mesure disqualifiante à plus d'un titre comme le souligne @poissonrouge dans son excellent article :

http://www.come4news.com/la-discrimination-positive-une-erreur-fatale-446278

Essentiellement, la discrimination est la reconnaissance implicite d'une société basée sur la connivence plutôt que la compétence : entre deux personnes possédant les mêmes qualifications, sera prise celle qui fait partie du réseau, qui est envoyée par carnet d'adresse, ou qui appartient à telle ethnie…etc…

Autrement-dit, faites le "tapin" pour le Système !

http://www.come4news.com/la-putain-est-larchetype-de-la-femme-occidentale-872661

http://www.come4news.com/de-nuremberg-a-durban-ii-on-ne-vit-quune-histoire-au-sommet-des-peuples-523415

4/

Il est illusoire de songer que les droits et devoirs puissent être appliqués un jour de façon parfaitement symétrique

…entre les individus d'un même pays, mais aussi entre pays à l'échelle de la planète : l'Occident doit sa supériorité à un système puissamment inégalitaire dans les faits qu'on nomme colonisation manifeste ou implicite.

Celle-ci ne s'applique pas qu'à l'étranger.

Une forme moderne et visible de colonisation s'opère quand les gens se battent pour acheter les produits de Noël ou les soldes.

La manipulation évidente des masses poussées vers la consommation n'aura échappé à personne. Ceci dit, toute l'année la consommation à crédit constitue un asservissement à une autorité tutellaire anonyme : la banque.

Autre exemple : le chômage ne fut pas une fatalité de la vie économique, mais un moyen calculé, inventé par nos élites pour obtenir une baisse des salaires, de fait, sans avoir à promulguer des lois inacceptables et incomprises pour cela.

Dérisoire est la traditionnelle hausse annuelle du smic quand 10 % de la population subit la violence du chômage.

L'immigration joua le même rôle : mettre en concurrence un travailleur étranger avec le travailleur français pour favoriser la concurrence ouvrière et faire admettre une baisse des salaires.

La mondialisation (du concept anglais : globalization) entretient le même processus.

Derrière le concept se cache une stratégie économique à l'échelle de la planète. 

Avec la mondialisation, on vise la flexiblité, non de l'emploi, mais de l'employé !

Regardez comme on prétend combattre l'immigration en France, mais comme on ne s'oppose nullement aux délocalisations : l'ouvrier français ne compte pas devant la marge bénéficiaire. Il se retrouve finalement dans la même situation que face à une immigration sauvage, sauf qu'il ne peut plus identifier la concurrence de main d'oeuvre sauvage qu'il doit affronter puisqu'il ne s'agit plus d'immigration sur sol.

La concurrence étrangère en la matière est celle de la main d'oeuvre avant tout, et non des entreprises : les travailleurs du monde entier sont mis en compétition dans un système qui vise uniquement la survie du prolétariat et l'enrichissement ou renforcement de l'actionnariat, sorte de Hierarchie invisible et anonyme du capital avec laquelle il est impossible de négocier.   

Les principaux bailleurs de fonds croisent leurs investissements au niveau supra-national de telle sorte qu'ils sont toujours gagnants d'une crise planétaire qui ne touchera que les populations n'ayant aucun choix véritable.

Pour revenir à la discrimination positive : l'aide est bien celle du diable à l'innocent, du maquereau à la putain.

Le système absorbe et digère tous les genres et les met à son service sans état d'âme : il cherche la respectabilité et la publicité d'un côté, tandis qu'il opère une sélection sévère de l'autre.

La propagande fait partie de son mode de fonctionnement : produire une illusion de choix, coopter chacun à son service, pour finalement ne viser que sa propre perennité à travers un servage qui ne veut pas dire son nom.

9 réflexions sur « La naissance est la première injustice »

  1. Si on fait une lecture rapide, sans s’attarder sur les détails, et qu’on se focalise uniquement sur le thème principal de la domination économique, ça va.
    Par contre quand on aborde les détails, l’enchainement des idées, c’est un peu fourre tout, et il y a beaucoup de confusion entre les catégories, les idéologies.
    Surtout la première phrase qui semble un peut fourre tout.

    Le capitalisme ultra-libéral et un hyper état communiste, c’est antinomique, sauf si ce n’est pas un vrai communisme, mais un capitalisme d’état, au service d’une caste à la tête de l’état.
    De toute façon, de tout temps, l’économie a toujours été aux mains d’une minorité, qui controlait le pouvoir, ce n’est pas une innovation ni du libéralisme, ni du fachisme,ni du capitalisme.

    Libéral a plusieurs signification, actuellement il a deux significations selon de quel côté de l’atlantique où l’on se trouve :
    En france, et en europe en général, libéral c’est le partisant du libéralisme économique qui maintient la domination capitaliste, donc être libéral c’est être de droite.
    En amérique, le libéral c’est celui qui est pour les libertés individuelles, pour l’égalité sociétale, être libéral c’est être de gauche.
    D’un côté on a un libéralisme, qui n’est un libéralisme qu’en apparence, puisqu’il ne s’occupe que de ce qui est présenté comme des libertés pour quelques uns qui ont les moyens, alors que ce ne sont que de pouvoirs conférés à ces personnes, au détriment des autres. Ce système octroit des droits à agir même si celà peut nuire aux autres. Ce système ne s’occupe pas de l’intérêt général uniquement de certains intérêts particuliers.

    D’un autre on a ce qui est vraiment un libéralisme sensus stricto, une idée de la liberté réelle, c’est à dire l’instauration de règles qui limite la domination et la répression par un groupe sur les autres dans divers secteurs de la société (opinions, sexes, religion, famille, ect…), qui définit une liberté d’agir tant que celà ne gêne pas les autres. C’est la définition de la liberté, de s’arrêter là ou commence celle des autres, il n’y a pas d’escroquerie, juste une mauvaise compréhension des concepts de ta part.

    Non justement l’égalité juridique ne traite pas d’être humains abstractions, mais d’être humains réels, elle ne traite pas les être humains comme les représentants de catégories abstraites et arbitraires, appelées communautés, religions ect…, elle traite juste des être humains, point barre, les êtres humains se différencient par des dizaines de différences, se baser sur ne serait ce que quelques unes c’est arbitraire, donc illégitime.

    Mais le sociétal n’est pas l’économique, donc l’égalité juridique sociétale ne garantie pas une égalité économique, car ce sont deux domaines distincts, mais qui peuvent interférer, c’est pour ça que les mouvements qui sont cohérents idéologiquement préconisent des régulations, et des mesures pour amoindrir les inégalités économiques, en faisant que chacun puisse avoir les moyens minimums d’exister pour disposer de sa liberté.

    L’économie n’influe pas sur toutes les libertés, comme par exemple celles d’expression, d’opinion, de conscience.

  2. Bonjour Jmarc,
    Votre article sent bon les connaissances, ou du moins un fort intérêt pour l’économie et son fonctionnement. Bien sure, votre emprunte pessimiste et complotiste ressort bien.
    D’où mon interrogation : pourquoi vous prenez vous autant la tête sur ces sujets :
    – L’argent fait tourner le monde : celui qui en a le plus, en politique libérale, sociale, dictatoriale, communiste… est celui qui a le plus de pouvoir. Ce serait naïf de penser qu’un pays qui se dit socialiste donne plus à son peuple qu’un pays capitaliste. Ségolène n’est pas la plus pauvre des citoyens de notre pays, et Nicolas n’est pas le plus riche.
    Et quand bien même ? Dans la mesure où les richesses des « dirigeants » n’arriveront jamais dans les poches des plus pauvres, même si ils y renonçaient, à part par jalousie, je ne vois pas pourquoi s’intéresser autant aux revenus et aux richesses des autres.
    Par contre, étant plus nombreux, le peuple pourrait se défendre (en refusant le système de consommation tel qu’il est, en ne se servant pas des monnaies et en préférant le troc, en s’arrangeant au lieu de faire appel aux crédits ou bien aux banquiers… ça parait difficile pour ceux qui ont des tas de biens, mais la plupart des gens ont une voiture, une maison et un job. Pourquoi ne pas cultiver des jardins en communauté pour ne pas avoir à payer ses légumes et ses fruits une fortunes juste pour engraisser l’état ? Les échanger contre de la viande, du poisson ou des oeufs… Celui qui sait construire une maison aide celui qui sait réparer une voiture, le médecin soigne les malades contre du ménage ou de la cuisine ou encore le prêt d’une maison de campagne pour ses vacances…).
    On donne à l’état, aux états un pouvoir énorme. On lui donne notre bas de laine avec toutes nos économies, tout le fruit de notre travail, et on lui dit de gérer notre vie. Fantastique ! Alors ce n’est pas la peine de se plaindre s’il ne fait pas son taf. D’abord, il travail à crédit et avec notre argent, il décide de nous en donner plus (travailler) ou moins (mauvaise gestion du pays : chômage). Ensuite, dans la mesure où nous sommes tous différents, certains trouveront que l’état fait du super boulot quand dans le même laps de temps, d’autres lui mettront sur le dos tous les maux de la terre ! On a fait de l’état notre tuteur légal, qui nous dit combien dépenser, quoi manger, quoi boire, quoi acheter et à quel prix… Il ne tient qu’à nous de changer les règles, mais ça impliquerait un minimm de solidarité et d’entente entre les gens, et ça, c’est impossible. Donc, notre violence, notre peur, notre haine de l’autre font que ce système qui bouffe tout sur son passage fonctionnera pour bien longtemps encore.

    Le maître du jeu est celui qui à le plus de fric. Il a plus de pouvoir et donc peut se servir de son pouvoir pour prendre les rennes du monde. Comment ? En séduisant les femmes bien sure ! Les hommes veulent le pouvoir pour avoir le sexe. Les femmes veulent le pouvoir pour se libérer de l’emprise des hommes.

    – le sexe fait tourner le monde : que l’on porte un voile ou une mini jupe, ça ne change rien. L’homme (comprendre le mâle) prend ce qu’il veux depuis toujours. Les hommes musulmans sont ils moins des porcs que les hommes occidentaux, parce qu’ils voilent leurs femmes ? Je ne crois pas. Ils se sont donné le droit d’avoir plusieurs épouses, mais les femmes ont elles le même droit ? Non, parce qu’elles n’ont pas le même pouvoir : la force, la contrainte.
    Les hommes ont cette faculté étonnante à pourvoir séparer leur cerveau de leur sexe. Donc, plusieurs femmes dans leur lit, ça ne les dérange pas. C’est bien moins naturel chez les femmes ( je parle bien sure de généralités : il y a des hommes fidèles et des des femmes insatiables…).Là où la liberté de la femme est détournée de ce qu’elle était, par vous entre autres Jmarc, quand vous dites qu’elle ne sert qu’à faire payer des charges à la seconde partie de la population, c’est qu’au départ, il s’agissait pour elles de se libérer de l’emprise des hommes, d’avoir la possibilité de choisir d’être une femme au foyer, et non se le voir imposé par… des hommes. Aujourd’hui, elles travaillent, s’occupent des gosses, entretiennent la maison… Vous pensez qu’elle n’ont rien gagné ? Faux : elles ont la possibilité de choisir, et ça, ça n’a pas de prix. Les hommes, eux, devront toujours travailler parce qu’il serait contre leur religion (le machisme) de se faire entretenir par une femme, c’est la société masculine qui a fait cette règle. En revanche, les femmes peuvent choisir d’être mère ou non (les hommes eux, n’auront d’enfants que si les femmes le veulent et c’est aussi en ça que l’avortement dérange : il donne du pouvoir aux femmes sur elles-même), de travailler ou non, de faire des études ou non (au delà de ce qui est imposé par la loi). Ne vous y trompez pas, les femmes sont bien conscientes du pouvoir des hommes quelque soit la société, la religion, la politique. Elles contournent les obstacles petit à petit et conquièrent leur liberté, non face au monde, mais face aux hommes.

    Salutations

  3. Donc, oui, « la naissance est la première injustice » mais essayez donc de refaire ça dans le corps d’une femme la prochaine fois !!!

  4. La discrimination positive sert à jeter des paillettes sur une société éclatée et discriminante dans le sens négatif du terme. C’est la qualification,le parcours et le mérite qui doivent primer à l’emploi. Et non pas le piston. C’est très bien de la pratiquer en son âme et conscience pour un patron, ou pour l’Etat, ainsi que le prévoit le plan Espoir Banlieues (ouverture pour les jeunes du secteur public)car il est crucial de sortir les jeunes du marasme. Mais l’histoire des quotas,non! quand une société en est là c’est qu’elle a échoué à la base, dans l’égalité des chances pour tous. Aussi, je suis d’accord avec ce développement qui porte bien son nom : « La naissance est la première injustice » Et c’est à cette source du problème qu’il faut s’attaquer. ce n’est pas en faisant la charité aux laissés pour compte de la société en aval. c’est en amont que le travail doit se faire.
    Je travaille avec une handicapée, qui bien qu’adorable, plombe toute l’équipe car elle est incapable d’assumer le centième de la tâche (avc avec hémiplégie et un perte importante des capacités intellectuelles)Tout le travail est rebasculé sur le reste de l’équipe qui rame encore plus. Je ne suis pas pour une discrimination positive, mais pour une adaptation entre le profil, la motivation et le poste, ce qui est TRES différent.

  5. Et puis comment discriminer la discrimination positive?
    Entre un noir homosexuel et sidéen, et une simplette, inculte et attardée du psycho-affectif.Qui choisir?
    ça n’a aucun sens.C’est encore une fois de la démagogie! Affirmative action, ne concernait que les noirs américains, c’est à dire les marginalisés de masse. C’est ce que reprend le plan Espoir Banlieues. Alors, allons-y dans ce sens là, ça oui!

  6. Eh bien voilà des reflexions toutes intelligentes.
    Je tenterai d’y répondre chacun à votre tour dès que possible.
    Merci de votre intérêt.
    La critique n’est pas moins encourageante que le compliment.
    Et nul n’est complet sans les autres.

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