La MUE de la Justice française

Déficit de moyens, manque de temps, multiplication des affaires complexes…les magistrats traversent une crise, les amenant à chercher des solutions, là où elles n’existent pas. Non, l’A.D.N. n’est pas un auxiliaire de justice.

Décidément, la justice semble ne plus pouvoir être en mesure de suivre, et ce sur bien des domaines. Certains dénonceront le manque de moyens, et il est indéniable, qu’on ne peut, sans disposer de magistrats supplémentaires, demander à cette magistrature d’en faire plus, et d’être toujours plus efficace.  Néanmoins, et sans prendre parti, nous nous désolons de la toute puissance, faite, ces dernières années, à l’A.D.N., qui serait donc l’arme magique pour retrouver les criminels de tout poil. Bien sûr, on ne parle plus dans ces cas-là des grandes affaires de ces dernières années, qui sont exclusivement du domaine du financier, et dans lesquelles, on peut retrouver parfois d’anciens présidents de la République.  Mais revenons – en à cet A.D.N., et regrettons la déception, affichée par les enquêteurs et le magistrats, lorsqu’ils ont appris que ce dernier ne ferait aucun miracle dans l’affaire Gregory, et le meurtre du petit garçon, dans les Vosges, restera à jamais non élucidé, même 27 ans après. Ne vaut-il pas mieux, que cela soit ainsi, plutôt qu’une trace A.D.N. excuse à tort une personne défunte ou pire innocente. Car, qui aurait pu prétendre, 27 ans après, que les preuves dans cette affaire avaient été conservées sans aucune possibilité de « pollution » ? Personne.  Nous ne devons pas tout attendre de ces analyses A.D.N., car même si la Science affiche sa conviction en cette preuve, l’interprétation des preuves reste loin de faire preuve de cette même perfection.  Dans le même temps, grâce à cet ADN, on aurait découvert, près de 10 ans après les faits, le meurtrier d’une banquière dans la Somme. La jeune femme avait été violée, tuée avant d’être brulée en partie. Aujourd’hui, alors que plus de 4000 analyses A.D.N. ont déjà été réalisées, une nouvelle technique a permis de retrouver l’A.D.N. retrouvé sur divers indices ; Le coupable désigné serait ainsi un jeune homme de 24 ans, ..décédé dans un accident de voiture.  Saura – t – on un jour la vérité , rien n’est moins sur ?  L’A.D.N. doit donc rester une méthode d’investigation, au même titre que les auditions, écoutes, ….mais ne doit pas ‘imposer coute que coute. Que penserait la justice française, atteinte du syndrome de l’affaire Dreyfus, si on se décidait à lancer de telles analyses sur tous les condamnés à mort pour vérifier le taux d’erreurs judicaires.  Personne n’y trouverait son compte. Que dire en outre de Christian Iacono, qui est retourné en prison après avoir été condamné pour le viol de son petit – fils. Ce dernier, entretemps étant revenu sur ses accusations, déplore l’incarcération de son grand père, alors que les magistrats expliquent, que cela ne durera pas, puisqu’un nouveau rendez – vous judiciaire est prévu ce 23 janvier. Mais 3 jours privés de liberté n’est ce pas déjà trop ?

 

Auteur/autrice : ERIC REDACTION

Rédacteur Web et print indépendant depuis 2010. De la rédaction SEO à l'écriture du roman de votre vie, la passion de l'écriture au service des messages à faire passer ....

Une réflexion sur « La MUE de la Justice française »

  1. [b]le test d’ADN en France est au bas mot 10 à 12 fois plus cher qu’au Mexique (c’est un français qui y est installé qui pratique ces « doux » prix ne soyez pas étonné qu’il soit devenu quasiment leader mondial). Je ne serait pas étonné que les « labos » français « agréés » ne lui sous-traitent pas ces analyses et prennent une marge considérable après avoir imprimé le document reçu par internet juste en changeant l’en-tête.[/b]

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