Devant les maires de France, réunis en congrès à Paris, le président François HOLLANDE a abordé la question du mariage pour tous, et a concédé aux élus qu’ils pourraient bénéficier d’une espèce de clause de conscience s’ils ne souhaitaient pas unir des personnes de même sexe.

Par ailleurs, afin d’éviter des blocages, des autorisations de célébrer ces unions pourraient être accordées aux simples conseillers municipaux. Est même évoquée la possibilité qui pourrait voir jour de se marier dans une autre commune que celle de résidence de l’un ou l’autre conjoint….

 Si on voulait réduire à néant l’idée même du mariage, on ne ferait pas autrement !

 Le mariage pour tous doit devenir un mariage COMME LES AUTRES, et doit donc être soumis aux mêmes règles : union célébrée par le maire ou un adjoint, après publication des bans, dans la commune de résidence de l’un ou l’autre des futurs époux. Ce mariage serait un acte d’état-civil comme le mariage qui existe actuellement.

 

La loi doit en ce sens assimiler le mariage homosexuel au mariage hétérosexuel, et cette loi doit être appliquée partout en France, et par tout le monde, surtout les élus.

 Il est regrettable que le président de la République recule de cette façon, ou alors ces reculades s’appliqueraient-elles également au mariage hétérosexuel, dont il a pourtant toujours été dit qu’on n’y toucherait pas ?

 Que la procréation médicale assistée fasse encore l’objet de discussions et débats, c’est normal car le problème est complexe et délicat.

Mais pour le mariage et l’adoption, tout le monde a pu s’exprimer, il faut passer à l’action et légiférer.

Or, Monsieur Hollande, lors de la campagne électorale vous avez promis de légaliser le mariage homosexuel et d’accorder la possibilité d’adopter  aux couples issus de ces unions, alors RESPECTEZ VOTRE PAROLE !