LA MER EST MORTE

La mer est morte !

Et l’orage, au loin, apporte

Son lot de larmes et de pluies

Sur un sol sec et contrit.

 

 

 

Un océan a disparu !

Et l’équilibre ainsi rompu

Laisse place à la désolation,

Au doute tuant les illusions.

 

Un univers est bouleversé !

Ses repères sont renversés.

Il ne reste qu’un immense désert

Qui recouvre un paradis de naguère.

 

Pleure le monde !

Libres, les ondes

Cherchent encore l’horizon

D’un chemin sans pardon.

 

La mémoire se perd à l’infini

Dans le néant et dans l’oubli

D’un passé désormais révolu

Où l’âme et cœur ont tout perdu.

 

Joël CONTE, le 4 mai 2013